Entrainement sur la falaise.

A peine sortie des gravats, la jeune femme se précipita une nouvelle fois vers les deux jeunes hommes. Un combat d’une force effrayante commença alors. Kotoro faisait de son mieux mais il était évident que devant l’acharnement de Miyu et Kuria, devant leurs puissances dévastatrices, il ne pouvait qu’attaquer lorsque le démon était concentré sur le déserteur. Il jouait sur l’effet de surprise pendant les échanges car c’est la seule façon qui lui permettait d’intervenir sans être prit entre les échanges qu’effectuaient les deux Kages. Le village fut rapidement détruit complètement, la forêt s’en trouva fortement abîmée! Au bout d’une heure, tous étaient à bout de souffle et grièvement blessé. Kotoro s’était prit un nombre considérable de coup et tenait à peine debout. Kuria, lui, était aussi mal au point mais c’est surtout la fatigue qui se faisait ressentir. Oui, son chakra face à un tel adversaire, s’évaporait très rapidement. Le front en sueur et le souffle haletant, il se préparait déjà à la prochaine attaque du monstre. Celui-ci était certainement le plus mal de tous. Déjà à la base, Miyu était très blessée et fiévreuse. Mais il y eut aussi le combat face aux habitants du lieu. Cela lui avait prit beaucoup de chakra et l’avait blessée énormément. Alors maintenant... Sa vision même devenait trouble. Combien de temps allait-elle encore tenir? Et comment cela se faisait-il que ses hommes, ses ridicules insectes lui mettaient tellement de bâtons dans les roues?! Comment pouvaient-ils?! Elle rageait et le jeu avait prit dorénavant une autre tournure. Elle se battait avant plus pour s’amuser, pour écraser en s’amusant mais maintenant.... S’était tuer par colère, haine, pour survivre... La situation devenait de plus en plus dangereuse, pour les deux camps. Comment cela allait-il se finir? Tous se le demandait...

C’est alors qu’elle fonça en un hurlement à nouveau sur la chose qui osait lui tenir tête. Un nouvelle échange s’effectua et à cause de sa vision et de sa concentration, elle ne vit pas Kotoro arriver. C’est seulement au dernier moment qu’elle lui porta un coup violent en disant à se moustique de dégager de là. Le jeune homme percuta un arbre mais se remit rapidement debout, la bouche pleine de sang et les larmes aux yeux. Maintenant, il y en avait marre de cette chose qui venait la déranger pendant qu’elle se battait! Il n’était pas de taille et ne faisait que l’agacer! Ainsi, très rapidement et contrairement à ses actions précédentes, elle se focalisa sur Kotoro et fonça à vive allure vers lui avec une idée bien en tête. Le mettre définitivement hors d’état de nuire! Cela surprit les deux hommes et alors que Kotoro, trop faible à présent, se disait que s’était la fin. Il fut bousculé et jeter plus loin. Il tomba violemment contre le sol et lorsqu’il se retourna pour voir se qu’il s’était passer, il écarquilla les yeux sous la surprise. Kuria s’était précipité et avait sauvé le gardien... Sauvé, c’est véritablement le mot... Car sans avoir fait réellement attention à qui elle s’en prenait, Miyu s’était mit à déchiqueter le corps qui était tombé entre ses mains. Arrachant la chair avec ses crocs! Tailladant la peau avec ses griffes, elle réduisait en charpie l’homme qui s’était à présent effondré. Lorsque la vision de la jeune femme redevînt un peu prêt normal, elle vit qu’enfaîte, s’était le plus fort qu’elle avait attaquée et qui était à présent couvert de sang, la chair à vif... Encore un morceau de viande en bouche, elle le cracha, énervée que les choses ne se déroulaient pas comme elle le souhaitait. Certes, elle avait battu le plus fort mais ce n’était pas prévu et comme vous connaissez Miyu, même au naturel, l’imprévu, elle haït au plus au point! Sans compter que sa migraine devenait réellement insupportable!

Puis, très subitement, quelque chose sauta sur Rokudaime. D’abord surprise, elle tomba et glissa sur le côté alors que se qui l’avait attrapé à la taille ne la lâchait plus! Elle se releva un peu, très rapidement pour voir se qui se passait! Là, elle vit avec surprise que se n’était que le moustique qui s’était blotti contre elle le plus débilement possible, pleurant sans se retenir. Il ne cessait de lui demander d’arrêter... Elle lui mit un violent coup sur la tête en lui ordonnant de la lâcher! Sa migraine était montée d’un cran, encore! Elle n’en pouvait plus! La douleur avait atteint des sommets inimaginables! De son côté, Kuria, commençait à se battre contre lui même pour se relever, s’asseoir au moins... Il devait intervenir... Kotoro n’allait et ne pouvait à présent plus se battre. Il avait atteint sa limite de la torture psychologique... Il allait se faire tuer, il n’y avait plus aucun doute la dessus. Elle lui assenait coup après coup, mais Kotoro ne lâchait pas prise. Il ne voulait pas... Et lorsqu’elle s’arrêta pour voir si il était encore vivant, les paroles qu’il prononça multiplia l’inimaginable par cent.

“ Arrête Miyu, s’il te plais... Je t’en supplie... Je veux que tu redevienne comme avant... Je veux que tu joue les enfants avec ton air mignon et inoffensif... Même si les gens aux villages le déteste... Moi j’aime quand tu ai comme ça... J’aime quand tu joue avec moi et mon grand frère...“ faisait-il en un murmure...

La jeune femme écarquilla les yeux sous la douleur et frappa avec rage le jeune homme en lui ordonnant de se la fermer immédiatement! Surprit de la réaction du démon et conscient de se qui se passait, Kuria hurla à Kotoro de continuer! Ce qu’il fit sans même vraiment entendre le déserteur....

“ Je veux que tout redevienne comme avant... Que tu nous apporte des sucettes et que tu joue à cache-cache dans les rues du villages... Je veux que les ANBU te cours après en hurlant et que tu te moque d’eux... Que veux que Todoshi te sermonne sur ton comportement, tout en souriant... Je veux que Kane te fasse la morale et que tu finisse par lui ébouriffer les cheveux en lui proposant un beignet... Je veux que tu joue à chat avec Ayame, Mina et les autres étudiants.... Je t’en supplie... Revient!! KONOHA A BESOIN DE TOI!!”

Il explosa en sanglot alors. Il n’arrivait à se retenir, s’était finit, il avait trop lutter... Et Miyu?... Son regard s’était figé.. La fatigue... La douleur, et.... Et...Elle se souvenait enfin. Tout se qu’il avait dit... Elle se souvenait enfin qui elle était... Elle se souvenait de Todochi et de sa rencontre avec lui. Cette fois ou il était sois disant son Sensei et qu’elle devait lui obéir... Elle lui avait mit une sacré raclée.. Et lui avait fait comprendre qu’elle n’était pas n’importe qui... S’était le premier... Oui, le premier qui l’avait comprit... Puis.. Il y avait eut Kane et son impertinence... Pauvre petit Chuunin... Il avait vite comprit qu’il n’était pas de poids... Mais c’est seulement lorsqu’il avait vu Miyu s’entraîner malgré la douleur, juste pour apprendre une technique... Qu’il avait comprit qu’elle faisait tout pour être à la hauteur de son titre... Il y avait aussi eut le petit Ayame... Qui avait été présenté à Miyu en passant par Kane. Celui-ci cherchant à prouver à l’enfant qui elle était... Et la petit Mina... Elle était si fragile... Mais elle avait comprit aujourd’hui et s’entraînait durement avec Aya.... Et Kotoro et son frère... Eux, s’était les premiers qui avaient aimés le Kage avant même de comprendre qu’elle n’était pas une enfant.. Ils l’avaient acceptés sans lui demander pour autant d’être forte... Juste parce qu’elle jouait avec eux... Parce qu’elle était gentille... Et qu’ils croyaient... Ils croyaient et avaient confiance au conseil. Ils savaient que Miyu n’avait pas été choisie au hasard... Ils croyaient en elle et en ses capacités sans pour autant en avoir eut la démonstration.... Et aujourd’hui... Il y avait aussi Kuria... Cet homme, ce déserteur qui lui avait fait comprendre que tout le monde peut avoir une seconde chance... Qu’on peut tous faire des erreurs et que, au lieux de s’en vouloir toute sa vie, il fallait se battre pour que cela n’arrive plus.... Oui, ils étaient tous là... Mais le village... Le village n’avait pas besoin d’elle... La majorité des gens la haïssait... Il l’avait sûrement remplacé à l’heure qu’il était... Elle en était si tristement sûr...

“Konoha n’a pas besoin de moi....” fit-elle étrangement....

“Pour Konoha, je n’en suis pas sûr mais.... Je crois sincèrement qu’il y a des gens... Peut être qu’une dizaine.. Peut être moins... Qui ont besoin de toi... Qui ferrait n’importe quoi pour toi.... Mourir si il le faut... Kotoro en est déjà un... Ce qu’il vient de faire en ai la preuve... Et moi, aussi....Je ferrais tout....Miyu....”

La jeune femme avait tournée le regard vers Kuria... Celui-ci tenait à peine debout.... Il fixait le Kage.... La jeune femme serra le poing... Elle se souvenait... Oui.... Mais s’était si... Douloureux.... Elle attrapa subitement Kotoro, glissant ses bras autour de lui et le blotti contre elle. Celui-ci serra un peu plus son emprise sur le corps de Rokudaime. Elle finit ensuite par tomber en arrière, l’entraînant avec elle. Elle s’évanouit... Kotoro aussi.... Et Kuria ne tînt pas longtemps avant de glisser vers l’inconscient... Tous dans un état plus que grave, ils se retrouvaient à présent au milieu de cette forêt... Personne pour les aider.. Qu’allait-il se passer à présent?
Comment allaient-ils pouvoir s’en sortir alors qu’aucun d’eux n’était plus éveillés pour sauver les autres? Miyu était tellement blessée. Mais surtout, une fièvre effroyable brûlait son corps. Elle était haletante et sa température avait certainement atteint un degrés des plus dangereux. Elle n’allait pas tenir longtemps sans soin intensif... Et il en était de même pour Kuria... La dernière attaque de la jeune femme avait réduit son corps en charpie... Son sang se répandait autour de lui comme une grande marre rouge et mortelle. Sa chair était à vif et lui aussi, ne tiendrait pas longtemps.... Et le dernier... Le dernier était aussi dans un salle état... Couvert de bleue, de plais et l’hémoglobine qui s’échappait de sa bouche... Le liquide qui s’écoulait de sa tête après les nombreux coups que lui avait infligé le Kage... Ils étaient tous entre la mort et la vie... Et beaucoup vers la mort... Et les membres du villages qui étaient tous morts à présent... Les autres ayant fuient très rapidement... Ils étaient seules alors qui pourraient bien les sauver à présent? Il semblerait que se soit la fin pour eux... Oui, il n’y avait plus aucun espoir.

[Technique validée et 3 Points de caractéristiques. ]

Nous étions encore dans la forêt, la ou il y avait encore, il a quelques jours, un village paisible qui abritait tout de même de dangereux révolutionnaires. Ceux-ci aujourd’hui n’étaient plus, tout comme leur petite ville. A la place, on pouvait voir un terrain dévasté par un rude combat. Il ne restait plus que tas de ruine. Les arbres étaient arrachés, la terre labourée et d’immense flaque d’eau prenait place maladroitement ici ou là... L’endroit ne ressemblait plus à rien. Non, ce n’était plus qu’un immense champ de bataille. Et nos amis alors? Ils étaient toujours là... Sous le soleil torride qui frappait le pays du feu. Leurs corps étendus sur le sol... Ils ne bougeait plus... Le sang s’était écoulé autour d’eux et formait des marres de la couleur de la mort... Depuis combien de temps étaient-ils là? Depuis combien d’heures?... Je ne saurait vous dire mais.. Les corbeaux guettaient déjà leurs proies... Sentant l’odeur du sang et des futurs cadavres... Ils quittèrent leurs branches et s’approchèrent doucement de leurs dîné. Une dizaine dirent de petit bond, picorant le sol et le sang lentement. Avant de s’approcher encore plus et de donner quelque coup de bec sur la chair des jeunes gens. Puis soudain, un Kunai fendit l’air et alla se planter proche des corps. Les corbeaux s’envolèrent en criant laissant découvrir l’horreur aux personnes qui venaient d’arriver sur les lieux. Les dites personnes eurent d’ailleurs un choc mais finirent rapidement par sauter de leurs branches et de s’approcher pour constater les dégâts. Immédiatement, on retira le corps de Kotoro qui étouffait le Kage. On les posa sur le dot et deux personnes commencèrent sans plus attendre à guérir grâce à leur chakra les deux jeunes gens. De l’autre côté, avec moins d’empressement, on fit la même chose pour le déserteur. Les sic Ninjas présents arboraient fièrement le bandeau du village de Konoha. Et non, les recherches n’avaient pas encore été abandonnés et heureusement car sans eux, Rokudaime et le gardien du village serraient certainement morts. Ainsi, après les premiers soins qui avaient du être effectués en urgence, on ramena tout le petit monde au village caché de la feuille.

Dès leurs retours, le village eut un choc. Entre surprise et incompréhension. On leur avait dit que l’Hokage avait été retrouvé avec Kotoro dans un état plus que grave. D’ailleurs, les médecins se demandaient si ils allaient s’en sortir. Mais se qui taraudait beaucoup de personne était la présence d’un déserteur à leurs côtés. Un Nukenin qui fut retrouvé lui aussi dans un état pitoyable... Et tout le petit monde fut découvert à l’endroit ou Miyu devait accomplir sa mission avant sa disparition... Evidement, cela souleva donc beaucoup d’interrogation. La théorie la plus plausible et celle qui fut retenue de tous est celle qui raconte que la jeune femme aurait eut des difficultés à accomplir sa mission et qu’elle aurait été retenue prisonnière. Là, Kotoro serrait venu la libérer et l’aurait aidé à anéantir le village. Seulement ils auraient du faire face à un déserteur qui passait par là et qui les aurait sauvagement attaqué.. Et voilà... Entre nous, ils étaient quand même très loin de la vérité. Mais bon, vu que les trois personnes mirent un sacré moment à reprendre pied, se qui s’était réellement passé resta un mystère pendant plusieurs semaines.

Le premier à se réveiller fut d’ailleurs Kotoro. Après deux semaines de coma. Il ouvrit doucement les yeux dans sa chambre d’hôpital, le regard flou... Il observa le plafond alors que sa vision revenait progressivement à la normal. Il fut alors traversé par un mal de crâne terrible et serra les dents en attrapant d’une main sa tête. Cependant, il se rendit bien vite compte que son bras aussi lui était douloureux. C’est alors qu’une voix proche de lui lui demanda de se calmer et de ne pas bouger pour le moment. Il tourna le regard vers la dite voix et découvrit presque avec soulagement son frère aîné. Celui-ci aussi avait d’ailleurs l’air extrêmement soulager de voir que son frangin était vivant et réveillé à présent. Ils s'observèrent un instant en souriant puis soudain Kotoro fut traversé d’une pensée, une pensée sombre. Ou était le Kage?! Il se cabra rapidement en interrogeant presque en criant son frère, plus qu’inquiet. Celui-ci lui mit un coup sur la tête et Kotoro s’effondra à nouveau sur le lit en se tenant la tête mais en fixant toujours son voisin, en attente d’une réponse. Le jeune homme s’assit alors doucement prêt de son frère et croisant ses mains qu’il laissa pendre dans le vide, ses coudes sur ses genoux. La tête basse, il réfléchissait à la meilleur façon de lui dire ça. Il savait que son frère était amoureux du Kage alors comment s’y prendre?... Il lui dit simplement que pour le moment la jeune femme était encore dans le coma... Il voulait lui cacher le reste des dires mais.. Il savait que devant rester encore un bon petit moment ici, le cadet finirait par savoir se qu’on pense de la situation. Autant que se soit lui qui lui annonce alors... Il lui avoua alors que l’état du Kage était très critique... Elle était entre la vie et la mort.... Et beaucoup disait qu’elle ne s’en sortirait pas... Au village, on parle même de trouver un nouveau Kage rapidement... Kotoro grimaça en les traitant de con... Il tourna ensuite la tête rageusement sur le côté opposé de son frère... Celui-ci l’observa un instant... Avant de lui demander si il pleurait... Kotoro se crispa dans son lit... Oui, il sanglotait... Pourquoi? Parce qu’il pensait que si il avait été plus fort.. Il aurait put l’arrêter avant.. Il aurait pu aider Kuria... Kuria..... Et lui? Kotoro interrogea son frère sur le sort du déserteur. Un peu surprit de sa question et de son inquiétude vis à vis d’un Nukenin. Il lui dit alors simplement qu’il était aussi dans l’hôpital mais sur haute surveillance. On voulait le garder en vie et le réveiller pour comprendre se qui se passait mais se n’était pas vraiment une priorité... Kotoro s’énerva encore une fois en lui expliquant se qui s’était passé! Certes, il avait kidnappé en quelques sortes le Kage, mais elle était consciente de ce qu’elle faisait! Et puis au final, même si les deux jeunes gens ne se supportaient pas, Kuria l’avait sauvé! Et il avait tout fait pour que Miyu reprenne ses esprits! Il fallait le sauver! Kotoro tenta une nouvelle fois de se lever avec l’intention d’aller parler aux membres du conseil pour qu’ils prennent le cas de Kuria plus au sérieux. Malheureusement pour lui, il était bien trop faible et il finit donc pas s’effondrer très rapidement sur le sol. Son frère se précipita alors pour le ramasser et le remettre sur le lit. Lui demandant de rester sage. Mais un Kotoro pas content, c’est un Kotoro têtu! Il tapa alors du pied jusqu’à se que son frère ne l’assomme et ne se décide à se charger du message.

C’est ainsi que le jeune homme se rendit au quartier spécial pour discuter du cas de Kuria. Il eut d’abord beaucoup de mal à se faire recevoir mais lorsqu’il annonça le réveil de son frère, il fut reçut par le conseil. C’est ainsi qu’il expliqua la situation, les vrais événements qui avaient eut lieux, aux personnes présentent. Celles étant actuellement en charge du village vue que le Kage n’était vraiment pas en état pour cela. On discuta pendant un bon moment ensuite. Certain ne croyait tout bonnement pas les dires du Gardien et d’autre avaient un doute. Mais finalement, Kuria étant et restant tout de même un déserteur, on décida de garder les hommes qui le surveillaient tout en faisant un peu plus d’effort pour le ramener à la vie. C’est tout se qu’ils pouvaient faire en attendant le réveil de Miyu. Et oui, une vingtaine de personne qui hésitent et n’arrivent pas à se décider c’est pas la même chose qu’une personne qui impose un seul et unique choix.

Alors voilà, c’est la seul réponse que l’aîné pu rapporter à son cadet. Et même si cela ne lui convenait pas, il ne pouvait qu’accepter cette décision et attendre d’être lui même sur pied pour aller râler de lui même... Mais pour le moment, il devait attendre, tout simplement. Ainsi, il resta une bonne semaine encore dans sa chambre, figé sur le lit, avant de pouvoir bouger un peu prêt bien. Là, avec des cannes, il pu se rendre au chevet de Miyu ainsi que de Kuria même si là il était plus compliqué d’entrer. Il restait de longue heure à attendre une réaction, le réveil enfin... Mais les choses ne s’arrangeaient pas pour les deux personnes dans le coma. Non, et plus le temps passait et plus le réveil était incertain. Ne pouvant rien faire d’autre, le jeune homme attendait... Parfois en compagnie d’autre... Todochi et Kane venait souvent voir le Kage... Parfois Kane emmenait Ayame et Mina... Tous ne pouvait que rester là, à attendre... Espérant... Car l’espoir seul leur était permis maintenant. S’était à Miyu de se battre à présent.. De se battre pour vivre malgré son état... Beaucoup de monde avait déjà abandonné l’idée au village. Il faut dire que pour certain s’était une bonne nouvelle, mais pour d’autre, cela représentait un danger pour le village qui se trouvait sans Kage... Et enfin, pour les plus intime, s’était le peur de perdre une personne qu’ils appréciaient qui leurs faisaient le plus mal... Qu’allait-il se passer à présent?

Une semaine s’était écoulée depuis que Kotoro pouvait enfin bougé de son lit. Une longue semaine de plus ou il hésitait, doutait. Qu’allait-il se passer? Le village était stressé, le kage absent. Une guerre allait exploser? Allait-on profiter du coma du chef pour attaquer? Que devaient-ils faire? Un membre du conseil passait tout les jours voir si Rokudaime allait mieux et le bilan jusque là n’était pas très positif. Plus le temps passait plus les chances de réveil diminuait. On venait à un point ou espérait le réveil ou alors carrément la mort. Même ceux qui ne voulaient pas du mal au Kage.. Au moins, ils auraient été fixés, se disaient-ils. Au moins, ils pourraient faire le deuil et continuer. Le village de la feuille avait besoin d’un chef, et un chef capable de prendre des décisions et les conduire en cas de problème. Et pour le moment, Miyu pouvait absolument rien. Elle était dans un profond sommeil, elle n’entendait certainement plus rien, ne pensait à plus rien. Et les gens qui venaient la voir ne pouvaient plus rien faire. Juste attendre et dans ses moments là, lorsqu’une personne est entre la vie et la mort, l’attente est des plus difficile. Pire que ça. On ne sait plus quoi penser, quoi espérer. Kotoro était bien dans se cas ci. Il voulait tant qu’elle se réveil et à la fois, le désespoir des autres l’atteignaient. Il avait envie que cette attente cesse enfin. Qu’elle se réveil et qu’elle reprenne ses fonctions. Qu’elle revienne les voir, lui et son frère, au poste de garde. Qu’elle joue les enfants et énerve tout le monde comme elle en avait le don. Mais pourquoi? Pourquoi au fond de lui se coté noir veut que cela finisse en mal? Parce qu’il souffre trop sûrement.. Le conseil qui cherche déjà un nouveau Kage tout en restant hésitant.. Les villageois qui prennent ça presque joyeusement. Que faire dans cette situation là? Il ne savait plus… Puis un jour…

Tout était flou, noir. Puis doucement la lumière apparut… Les couleurs revinrent… Et un plafond neutre se présentait au dessus. Qu’est-ce qui se passait? On fixa cette image un long moment avant de tourner les yeux autour de sois. Une grande pièce se présentait autour de sois. Un tableau de mauvais goût sur le mur, légèrement penché. Une petite table proche du lit ou se trouvait plusieurs objets dont, étrangement, un vase fleurie. On se demande se qui se passe alors qu’on réalise enfin ou l’on est. Notre corps nous fait mal. Cela ne peut etre qu’un hôpital. On tourne le regard vers la fenêtre, la lumière fait mal aux yeux mais on détourne pas les pupilles. Qu’Est-ce qui s’était passer déjà? On soupire puis tout revient doucement en mémoire. Oui, le village, l’aura démoniaque.. Le sang puis… Kotoro et ses paroles… Le raisonnement puis le trou noir… Et après?.. Après, nous voilà ici…

« Vous êtes à Konoha, Monsieur le déserteur. » fit un ton arrogant.

Kuria, encore mal réveillé, tourna le regard vers la dite voix. Il observa un instant le Ninja qui venait d’arriver à son chevet. Des cheveux noirs, tressés, et, effectivement, le bandeau du village caché de la feuille sur le front. Il portait un gilet vert, un pantalon sombre… L’habituel habit de Ninja, enfaîte… Pourtant, le Nukenin sembla fixer ses attributs un bon moment. Sûrement avait-il besoin de réaliser, de comprendre, de redescendre sur terre… Cela faisait plus de trois semaines qu’il était dans le coma alors évidement, le retour était dure. Puis il comprit. A Konoha, il était donc à Konoha. Lui, un déserteur. Cela se présentait très mal pour lui… Pourtant, ce n’ai pas à ce qu’il pensa d’abord, non. Il demanda en un murmure, ou était Miyu et Kotoro? Si ils allaient bien… Cette question surprit légèrement le Ninja qui répondit très brièvement que Kotoro était sur pied mais que le Kage était encore dans le coma et qu’elle ne se réveillerait certainement plus. Le visage du jeune homme resta alors neutre, il tourna le regard vers le plafond, songeur.

« Alors elle non plus… Je n’ai pas réussit à la protéger… »

Le Ninjas proche de lui resta de marbre, ne comprenant pas de quoi Kuria parlait. Il le détailla un instant. Ce Déserteur. Couché dans le lit d’hôpital, l’air si faible et si ailleurs. Son corps encore bandé et abîmé par ses coups étranges. Il ne ressemblait pas à ses hommes forts qui affirment être libres. Non, là, il n’était qu’un petit oiseau blessé enfermer à présent dans cette cage qu’était le bâtiment mais surtout, à plus grande échelle, Konoha. Il était certainement conscient que ce qui allait suivre ne serrait pas bon pour lui. On allait l’éliminer parce qu’il était un Nukenin. Pour préserver les secrets du village. Par égoïsme, juste par égoïsme… Kuria ne pouvait plus qu’attendre l’heure du jugement dernier. Il attendit d’ailleurs plus d’une semaine sur son lit d’hôpital. A part les gardiens qui faisaient des rondes pour le surveiller, aucun membre du conseil ne passa. Pire que cela, personne mise à part les infirmières n’avaient le droit d’entrer dans cette chambre hautement protéger. C’est vrai, Kuria était classé dans le Bingo Book comme étant un criminel de rang S, alors imaginé! Même blessé, il était considérer comme extrêmement dangereux. Sauf qu’en réalité, il semblait plus las et fatigué qu’autre chose. Il ne mangeait presque plus rien, n’en voyant certainement plus la peine. Il attendait juste qu’au se décide enfin à venir lui dire le jour et le lieu de son exécution. A vrai dire, pour le lieu, il avait déjà une petite idée. Sûrement qu’il le tuerait ici. Un poison et on en parle plus. Un hôpital doit certainement avoir cela en masse. Oui….

Et enfin… Un vieil homme arriva et entra dans la chambre du Nukenin. Celui-ci, l’air grave, se présenta comme étant un membre du conseil de Konoha. Il avait été envoyé pour entendre le témoignage de Kuria. Il voulait savoir se qui s’était passé avant qu’on les retrouve. Tous avaient entendu parlé de la version de Kotoro mais à vrai dire, personne n’y croyait vraiment… Un criminel qui aide un Kage, cela est parfaitement idiot et incroyable pour beaucoup. Ainsi, des questions fut posées mais Kuria resta silencieux. Il ajouta seulement qu’un ne croit jamais un déserteur alors à quoi bon parler? De toute façon, ils avaient déjà prient leurs décisions. Le vieil homme resta silencieux à cela puis il annonça d’un ton posé que s’était effectivement le cas. Le Kage ne se réveillera pas, on en nommera bientôt un nouveau et Kuria… Il allait être tuer d’ici les prochains jours. Voilà, voilà comment cela allait se finir! Et maintenant que le conseil était décidé, plus rien ne pourrait les en empêcher. Ils étaient à présent le seul pouvoir de décision en place.
Le jeune homme tourna alors le visage vers la fenêtre et interrogea simplement sur la date exacte. On li répondit et il se tût à nouveau. Cette ainsi que cette entretient prit fin.

Et le début de la fin arriva. Le soleil se levait doucement à l’horizon. Kuria était déjà assit dans son lit et observait pour la dernière fois le petit matin. Ses couleurs orangers et pleines de fraîcheurs. Les oiseaux qui chantaient presque mélancoliquement et ses voix au loin qui riaient insouciamment. S’était une belle journée qui s’annonçait. Cela fit d’ailleurs sourire notre jeune ami. C’était presque ironique, partir en un si beau jour. La terre se moquait-elle de lui ou essayait-elle de le soutenir? Il ne savait quoi penser. De toute façon, cela ne servait plus à rien d’y penser. Les jeux étaient fait à présent et on ne pouvait plus rien changer. Il allait mourir mais au fond il s’en fichait. Ca fait longtemps qu’il aurait du y passer de toute façon alors il devrait s’estimer heureux… Heureux d’avoir put rencontrer des personnes qui en valent la peine avant de succomber.. Même si il ne s’était jamais très bien entendu avec Kotoro, et même si il n’avait pas réussit à protéger Miyu… Il avait vécut de bon moment avec eux, de très bon même… Alors pourquoi devrait-il regretter? S’était une belle fin, non? Sûrement serrait-elle douce en plus alors… Quoi demander de mieux? Il soupira… Un gardien entra dans la pièce lui posant un plateau repas devant le nez. Kuria le repoussa d’abord puis il se dit que s’était le dernier alors bon… Il allait pas faire la forte tête… Ainsi, il déjeuna silencieusement tout en tentant de temps en temps de faire la causette avec le gardien. D’un ton ironique évidement, il n’avait pas réellement envie de sympathiser avec un des hommes qui serra présent à son exécution quand même… Il y avait des limites à un homme qui allait mourir dans la matinée. Ainsi, deux heures passèrent et vînt enfin l’heure crucial. Ne pouvant marcher, Kuria était assit sur le lit et lorsque le vieil homme du conseil pénétra dans la pièce avec une infirmière et deux autres gardes, il les fixa las. Alors voilà sa fin… Une piqûre et il allait s’endormir tout simplement… Il se sentait idiot mais il n’arrivait pas à savoir pourquoi. Pourquoi le faite de mourir de cette façon, si facilement, le dérangeait tellement. C’était si.. Pitoyable..

On lui demanda de s’allonger, et il obéit. Certainement avaient-ils peur qu’il tente de s’échapper subitement, c’est pour cela qu’on l’attacha solidement au lit. Des lanières aux deux bras, aux deux jambes… On vérifia les sangles alors que l’infirmière tentait d’être le plus neutre possible face à cette exécution. Elle commença alors le mélange qui allait servir à en finir une fois pour toute. Après cela, tout s’enchaînera rapidement. On trouvera un nouveau Kage, puis les choses reprendrons comme avant. Enfin, c’est se que se disait l’homme du conseil. C’était le point de lancement pour rétablir enfin la stabilité à Konoha. Une bonne chose.. On tirait nous même un trait sur l’attente en considérant que les choses ne changerons jamais et qu’il ne sert plus à rien d’attendre. C’est ainsi que le sage fit un signe de la tête à l’infirmière et que celle-ci s’approcha du jeune homme. Kuria regarda une dernière fois l’extérieur puis il ferma les yeux en sentait les mains m’ouate de le femme se poser sur sa peau. Puis….

Plus rien… Tout était noir… Le silence se fut… Puis soudain, Kuria entendit un bruit étrange, un vase se brisa. Il.. Il était pas mort alors? Il rouvrit les yeux pour savoir se qui se passait et là… Son regard s’arrondit sous la surprise. L’aiguille était proche de sa peau, à quelques millimètres.. Mais sur les mains m’ouate de la femme s’était posé une autre main. Une main qui avait attrapée celle du bourreau afin de montrer son désaccord. La bouche du déserteur se mit alors à trembler en prononçant son nom..

« Mi.. Miyu!… »

Oui, la jeune femme était bien là. Appuyée sur Kotoro, elle avait les yeux fatiguée et la peau d’une pâleur effrayante! Ses longs cheveux bleus détachés étaient ébouriffée sauvagement et lui tombait maladroitement sur son visage. Une légère tenue blanche dévoilait une bonne partie des bandages qui recouvraient son corps. Son visage démontrait un épuisement sans limite. Pourtant, elle était là. Certes, Kotoro, un peu étonné de se qui allait se passer ici, la tenait fermement contre lui pour pas qu’elle tombe, mais elle était tout de même venu.
Le sage, surprit de voir le Kage réveillé alors qu’il s’imaginait déjà une autre personne prendre sa place, s’approcha d’elle en lui disant de regagner rapidement sa chambre! Elle n’était pas….
Alors qu’il voulait continuer sa petite sérénade en montrant qu’il était sois disant inquiet pour son Kage, il fut stopper par le regard de Rokudaime. Malgré la fatigue, un regard noir et démoniaque alla transpercé le vieil homme de part en part. Des yeux terrifiants renforcés par les cernes et l’allure sauvage qu’arborait la jeune femme. « Détachez cet homme. » Ils s’exécutèrent. « J’ordonne qu’on le garde en vie jusqu’à son total rétablissement. » L’infirmière s’en alla. « Qu’on informe le village de mon réveil. » Les deux gardes s’en allèrent en courant. « Dégagez! » Le vieil homme partie rapidement. Le chef avait parlé et on avait obéit.

Le silence s’installa ensuite dans la pièce. Kuria s’assit doucement sur son lit, le regard fixe sur Miyu. Kotoro réalisait enfin se qui allait se passer et observa le déserteur un peu désolé. Il n’avait pas été mit au courant, évidement. Mais si il avait su… Si il avait deviné.. Il serrait venu immédiatement, comme Rokudaime venait de le faire. Celle-ci resta d’ailleurs un instant complètement stone. Elle venait de se réveiller alors bon… Elle avait un peu de mal… Puis… Soudain, elle jeta son poing dans le figure de Kuria. Évidement, vu le peu de force qu’elle avait, il tourna seulement violement la tête sous le choc. Il se retourna alors vers Miyu, se tenait la mâchoire. Surprit, les deux hommes n’osaient plus rien dire. Qu’est-ce qui lui prenait maintenant?!

« T’es qu’un abruti!! » fit Miyu en serrant les dents « Alors comme ça monsieur c‘est sagement laissé attaché au lit. Il attendait qu’on lui fasse sa piqûre! Mais tu te prend pour qui à la fin?!! Bordel! Tu me fais chiée pendant des semaines pour que je me batte, pour que j’apprenne que la défaite, c’est pas la mort! Qu’il faut savoir perdre et continuer de vivre! Tirez des leçons de cette échec et en ressortir plus fort!! Et toi… Une défaite et voilà, t’attend qu’on t’exécute sagement!! Mais sérieux, t’as quoi dans le crâne?!! UN NINJA DOIS MOURIR AU COMBAT!! Pas autrement, tu pige?!! IL DOIT SE BATTRE POUR SES CONVICTIONS!!! JUSQU’AU BOUT! UN NINJA NE MEURT PAS EN DOUCEUR!! Il succombe au coup d’un adversaire!! DANS LA DOULEUR!! DANS LES PIRES SOUFFRANCES QUI SOIT!! Il ne s’endort pas sagement! Il ne se tranche pas les veines!! IL SE BAT JUSQU’AU BOUT!!!…. Espèce d’idiot…. »

A ses mots, la jeune femme glissa et Kotoro eut à peine le temps de se ressaisir qu’il serra un peu plus la jeune femme contre lui. Elle sembla s’endormir, fermer ses yeux, fatiguée…. Kuria lui, venait de prendre un sacré coup… Et il ne parlait pas du coup de poing… Il venait de comprendre pourquoi cela le dérangeait tellement de mourir ainsi, si facilement… Même déserteur, il était un Ninja…. Oui…. Il était un Ninja…. Il sourit en fermant à son tour les yeux… Traversé d’un sentiment de soulagement et de bien être, il pouvait sourire enfin… Comme avant… Après cela, Kotoro ramena la jeune femme dans sa chambre et on s’occupa de Kuria comme un malade à part entière.

Deux semaines passèrent et Miyu avait reprit des couleurs et étaient à présent assise dans son lit. Elle mangeait des sucettes tout en remplissant des documents gentiment amenés par les secrétaires du village. (Méchants T_T) Puis on toqua a la porte et Kuria entra suivit de prêt par un gardien et Hakkai. Un des chefs du conseil. (Déjà apparut dans l’entraînement de Miyu, c’est lui qui l’a soutenu pour qu’elle devienne Kage. x) ) Après les « comment sa va? » et autre banalité qui furent rapidement stoppé vu les réponses idiotes du Hokage qui démontrait bien qu’elle s’en foutait royalement. (xD) On aborda un sujet beaucoup plus sérieux. Le sort de Kuria. Il pouvait à présent se lever et dans deux ou trois semaines, il serra totalement rétablie. Qu’allait-il advenir à présent? On ne pouvait pas laisser filler un Déserteur comme ça… Pourtant, Miyu, elle, ne voyait pas le problème. Il suffisait de dire qu’on l’avait tué et le relâcher simplement. Hakkai et le garde tirèrent une gueule de trois mètre de long. Et c’est ça un Hokage.. Je vous jure. Mais bon, elle était le chef et c’est elle qui décidait de ce qui était le mieux à faire. Ainsi, au bout de quinze minute acharnée ou Hakkai tentait de lui expliquer qu’elle problème elle pouvait rencontrer si on apprenait cela, il finit par céder. Et alors qu’il allait approuver Rokudaime, Kuria énonça un souhait plutôt étrange.

« Si vous pouvez faire croire à ma mort et me relâcher… Vous pouvez peut être faire croire à ma mort et trouver une solution pour que j’intègre le village non? »

Il y eut à nouveau un gros blanc. Miyu fixait, surprise, Kuria. Il voulait devenir Ninja de Konoha? Lui? Et sa prétendu liberté? Pourquoi? Pourquoi avait-il envie à présent de….? Le déserteur la fixa longuement, attendant la réponse de la jeune femme. Plus personne n’osait parler puis… Elle haussa les épaules en mettant une sucette en bouche après un « Ok! ». Là, Hakkai hurla une nouvelle fois! Ce Kage était réellement impossible. Prendre un déserteur dans ses rangs! Elle allait contre toute les règles du village et elle le faisait comme ci cela n’avait aucune conséquence! Incroyable… Kuria regardait Hakkai se battre pour lui faire entendre raison alors que Miyu faisait l’enfant de plus belle. Soudain, Kotoro entra tout souriant et Miyu hurla un « KOTOROOOO, HAKKAI M’EMBETE!!! … Au faite, t’as pensé à mes bonbons?! =D » Et la journée se finit ainsi, dans la joie et la bonne humeur… Les cris et les surprises. Kotoro apprenant que Kuria deviendrait membre du village et pétant un plomb. Kuria le traitant de moustique. Hakkai faisant une tel mine qu’on se demandait si il allait se jeter par la fenêtre. Et Miyu mangeant ses friandises. XD

Une semaine après, Miyu pouvait se déplacer . Difficilement mais elle le pouvait. C’est ainsi qu’après un long travail théorique sur une technique, un Fuuin. Elle se mit sur pied dans sa chambre. Il fallait qu’elle test. S’était une technique qu’elle travaillait depuis déjà plus d’un an. Un Jutsu très important qu’elle avait imaginée lorsqu’elle était devenu Hokage. Une technique puissante qui permettait de protéger le village contre des adversaires d’une trop grande puissance. Pour isolé un Kage qui attaquerait, par exemple. Comment et qu’elle était-elle? Bien c’est simple. Miyu attrapa un Kunai et le planta dans la paume de sa main. Suffisamment pour que le sang la couvre entièrement. Après cela, elle la posa sur le sol et un pentacle prit forme sur le sol. Un petit dôme prit place autour d’elle puis subitement, il s’étala d’un coup à une distance inconnue. (Elle est dans une pièce donc impossible de savoir réellement. ) Elle observa autour d’elle et remarqua que les oiseaux avaient cessés de chanter. Elle jeta un coup d’œil à l’extérieur et découvrit un village ou la vie avait complètement disparut. Plus un enfant, plus un adulte, plus un vieillard.. Plus rien, le silence complet. Elle avait donc réussit… Au fond, au bout d’un an de calcule et d’essaie infructueux, elle avait réussit. Elle sourit en sachant cela puis elle mit fin au dôme. Soudainement, elle entendu un crie et lorsqu’elle se tourna, elle aperçut Kuria sur le cul par terre. Habillé d’une tenu toujours particulière mais portant sur la jambe, le bandeau de Konoha. C’est alors que commença un interrogatoire des plus bruyants. Qu’Est-ce qu’elle venait de faire?! Et pourquoi était-elle apparut comme ça au milieu de la pièce?!
C’est vrai, pour lui qui venait d’entrer dans la pièce, il ne pouvait pas deviner se qui s’était passer au juste. Et comment aurait-il pu deviner d’ailleurs? Elle venait tout juste de finir la création de se Jutsu. Elle s’amusa alors à le charrier, lui faisant croire qu’elle était la depuis le début mais qu’il ne l’avait pas vu. Lui disant qu’il était complètement myope. Puis elle se réinstalla dans le lit en demandant au nouveau Juunin, se qu’il venait faire ici à une heure pareil. Il sourit alors en disant que la mission qu’il avait à faire était trop ennuyeuse pour lui! Et bien, voilà un qui imite le kage! Miyu eut une mine exaspérée puis sourit en tournant le regard vers la fenêtre ouverte… Elle entendait à nouveau les oiseaux, les enfants qui riaient.. Les choses allaient redevenir comme avant…

« Enfaîte, je suis venu parce que tu es trop sexie dans cette blouse de malade! » rajouta subitement Kuria.

Il se prit alors un bouquin en pleine face et après un moment de silence, ils explosèrent de rire tout les deux. Les choses allaient redevenir comme avant… Ou presque!

[ Technique apprise plus 5 points de caractérisiques.]

Plusieurs semaines étaient passées et la demoiselle était parfaitement remise de ses mésaventures. Le temps étaient passés doucement et sûrement sans qu’un évènement intéressant n’est besoin d’être narré ici. Elle continuait tranquillement son travail d’Hokage tout en se reposant. Il faut dire qu’après de tel aventure, elle dut faire très attention à ne pas rouvrir ses plais. Ainsi, elle fut contrainte de se tenir à carreau pendant plusieurs semaines. Vous pouvez imaginer à quel point Rokudaime était frustrée de cette situation. Ne plus pouvoir s’entraîner, devoirs rester sagement au village pour remplir des papiers administratifs. Chaque matin, elle se levait, ronchonne, pour rejoindre son bureau et passait sa journée à distribuer les missions, faire des réunions, accueillir de grands industriels. Barbant, y’avait pas d’autre mot pour décrire la situation actuelle. Heureusement qu’elle pouvait embêter les secrétaires du quartier spécial sinon elle n’aurait pas tenue longtemps dans cet endroit.
Puis il y eut ce petit matin ou elle se sentait enfin prête à reprendre les choses là ou les avaient laissées.

Le soleil pénétrait doucement dans la chambre, un vent léger secouant lentement les rideaux de la demoiselle. Celui-ci fit trembler le drap de la jeune fille, le Ninja remuant, se tournant en tirant sur elle le long voile. Le matin, elle n’aimait pas ça. Elle n’aimait pas se moment ou il fallait sortir de ses songes, l’esprit engourdit. Ses moments ou on sent la chaleur s’échapper doucement et le froid s’emparer de nos membres alors que nous dormons encore à moitié. Frémissant à la sensation de fraîcheur, Rokudaime se roula un peu plus en boule en si disant qu’elle devrait inventer un Jutsu pour fermer la fenêtre sans bouger de son lit. Féniantise quand tu nous tiens. Elle n’avait vraiment pas envie de bouger, et encore moins de se lever. Elle savait quel genre de journée l’attendait. Elle ouvrit à demi les yeux en songeant à se qu’elle allait pouvoir faire aujourd’hui pour mettre le souque dans le quartier spécial et c’est là qu’elle vit ses armes posés sur sa table de nuit. Rien d’inhabituel à vrai dire. Au contraire, elle les laissait toujours prêt d’elle afin de pouvoir s’en saisir en cas de problème, d’intrusion dans sa chambre ou encore d’attaque nocturne. Il fallait penser à tout pour être un maximum efficace. Sans compter que ses temps ci, l’atmosphère entre les différents pays était beaucoup trop paisible. Même l’Akatsuki semblait avoir prit des vacances. Cela ne présageait rien de bon. Le calme avant la tempête… Les lames de ses poignards scintillèrent à cause d’un rayon de soleil glissant dans la pièce. La jeune femme ouvrit un peu plus son regard et s’assit dans son lit, un peu triste de quitter définitivement le royaume des songes. Cependant, elle était consciente qu’il fallait reprendre l’entraînement. Oui, elle glissa l’une de ses mains sur les cicatrices. Il ne devait plus y avoir de trop grand risque à présent. Elle pouvait se remettre au travail sans peur de se retrouver les tripes à l’air. Enfin, après cela dépendait de la technique qu’on apprenait évidement. Et d’ailleurs, la jeune fille avait déjà une idée de celle qui ferrait bientôt partie de son répertoire. Elle y avait songée pendant ses longues journées à s’ennuyer et avait même confectionnée un carnet ou elle avait notée plusieurs idées pour quand le moment serrait venus. Et le moment était venus. Laissons tomber l’administration aujourd’hui et en avant pour l’entraînement!

La demoiselle s’étira et après un long moment à rester dans les vapes, le regard fixe devant elle, une de ses longues jambes glissa sur le côté, sortant du lit. Elle ébouriffa doucement ses cheveux en baillant avant de lancer le drap par terre et de balancer les oreillers un peu partout dans la chambre histoire de faire chier les gens qui faisaient le ménage. Après avoir mit son petit bordel, la demoiselle vêtue d’une simple nuisette, attrapa des habits dans son armoire et glissa dans sa salle de bain. Elle prit une douche rapidement afin de se réveiller totalement. Elle enfila alors des vêtements suffisamment pratique pour l’entraînement. Un penta cours très large se finissant à ses genoux, fermé part une ficelle. Un haut moulant dévoilant son nombril. Des gants munis de petite plaque de métal, pratique pour le combat. Et pour finir, ses chaussures Ninjas en forme de bottine s’enroulant autour de ses chevilles. Elle rajouta ensuite ses deux poignards dans son dot et se coiffa. Après plusieurs minutes de préparation, elle sortie de la salle de bain en craquant ses doigts. Avant de rejoindre la falaise pour son entraînement, elle devait d’abord aller voir quelqu'un pour lui arranger un certain détail. Détail sans lequel elle ne pouvait pas apprendre son nouveau Jutsu, chose qui serrait con entre nous. ( T’m’étonne.)

Ainsi, elle sauta rapidement par la fenêtre et commença sa progression dans le village. Il était tôt mais déjà dans les rues plusieurs personnes s’agitaient. Les marchands mettaient en place leurs échoppes ou ouvraient leurs magasins, des Ninjas partaient en mission et des jeunes couraient vers l’académie afin de faire bonne figure en arrivant les premiers. Miyu les observait silencieusement en sautant de toit en toit. Jusqu’au moment ou la demoiselle tomba dans une rue, elle se glissa alors dans la petite maisonnette d’un artisan de Konoha. Un forgeron plus précisément. Celui-ci était alors entrain de frapper de son marteau sur la lame d’une longue épée. Des lunettes sur le visage, un air rondouillard à cause d’un ventre important. Il avait un grand tablier de cuir et des gants afin de se protéger des éclats de fer bouillant. Le lieu ressemblait à toute forgerie digne de se nom. Des lames, des armes un peu partout et un immense four ainsi qu’une enclume et plusieurs outils permettant d’exercer se métier.

L’homme tapait, tapait, puis s’arrêta avant de plonger sa création dans l’eau qui bouillit au contact du fer. Il releva un peu ses lunettes afin d’observer son travail lorsque soudain, un bouille apparut devant lui, à l’envers.

« FORGERONS-SAMAAAAAAA!! =D »

L’homme hurla de surprise et tomba en arrière. Il s’étala royalement sur le sol et la lame qu’il avait lancée sans faire exprès fit un petit tour sur elle en l’air avant de retomber et de se planter à côté du visage tétanisé du vieil homme. Le front suant, il avala difficilement en se disant qu’il l’avait échappé belle. Il leva alors les yeux vers la cause de sa frayeur et regarda exaspéré la dite personne. Celle-ci, accrochée à l’envers au plafond, le fixait morte de rire.

« Je m’appelle Toshua. Combien de fois devrais-je vous le répéter? Et combien de fois devrais-je vous dire de ne pas rentrer de cette façon dans mon atelier, Hokage-sama? »

« Une fois de plus, il semblerait, forgerons-sama. »

L’homme soupira exaspéré en se relevant. Il interrogea alors la demoiselle sur sa présence dans se lieu en un si bon matin. Miyu sauta à côté de l’homme et lui montra ses deux poignards. Elle lui expliqua qu’elle souhaitait installer au embout de chacune des poignés un système permettant de les visser entre elle, afin de former une seul et unique arme. Toshua observa les dits poignards afin de voir si la demande était ou non réalisable. Après quelque seconde de réflexion, il affirma que cela pouvait être fait rapidement. Deux ou trois heures au maximum. Évidement, la demoiselle lui demanda de s’y mettre tout de suite afin qu’elle puisse partir à l’entraînement le plus rapidement possible. Elle n’avait pas de temps à perdre, les journées étaient courtes et on ne sait jamais quand l’ennemie attaquera.
C’est ainsi que le forgeron se mit au travail sans demander son reste. Il installa un système sur chacune des lames afin que les manches puissent être emboîtés rapidement et surtout, qu’elles ne se détachent pas facilement. Il fit couler du fer dans des moules, frappa, forgea très concentré. Pendant se temps, la demoiselle s’amusait avec les objets qui se trouvaient sur le lieu. Elle savait qu’elle avait affaire au meilleur forgeron de Konoha, elle le laissait donc réaliser sa commande insoucieuse en jouant avec les épées. Tapant sur l’enclume et énervant, il faut bien l’avouer, le vieil homme plutôt ronchon dans son genre. Finalement, après deux heures de dure labeur, Toshua lança ses poignards à la demoiselle en lui disant de déguerpir avant qu’il ne lui lance l’enclume à la tête. Miyu le remercia d’une petite courbette et s’en alla. L’entraînement allait pouvoir commencer!

La demoiselle observait ses deux armes avec intérêt. Le forgeron avait fait du bon travail. Ses poignards étaient toujours aussi beaux et possédaient à présent un système leurs permettant de se visser l’un dans l’autre. Ainsi, très rapidement, les armes devenaient uniques et permettaient toutes sortes d’attaques. Miyu avait hâte de l’utiliser et de voir se qu’elle pourrait faire avec celle-ci. Les vissant et les dévissant à volonté, elle sortie de la maisonnette un peu songeuse lorsqu’une voix la réveilla. Une voix qui lui demandait ou elle comptait aller au juste… Rokudaime fit une grimace en reconnaissant la dite personne. Elle tourna son regard sur le côté pour apercevoir une silhouette bien connut. Des cheveux châtain, presque blond, un regard d’émeraude et une posture fière et sûr d’elle. Kuria. Han. Depuis qu’il était au village, il la suivait presque tout le temps afin de s’assurer qu’elle ne fasse pas de bêtise, qu’elle ne rouvre pas ses plaies de façon idiote. Il faut dire qu’au village, il n’y avait pas beaucoup de monde qui puisse la suivre et lui tenir tête en plus. Le jeune Ninja était malheureusement un des rares à le pouvoir et il ne se gênait pas pour ignorer les ordres et s’occuper particulièrement de son Kage adoré, comme il l’appelait. A présent membre à part entière au village, il avait tout le loisir de suivre la demoiselle. Chose qui, vous vous en doutez bien, ne plaisait pas particulièrement à la jeune femme qui avait l’impression d’avoir un chaperon. Ne fait pas ça, attention, tu vas encore te blesser. Beuh, comme ci se genre de phrase avait un quelconque intérêt pour Rokudaime! Pas du tout, elle trouva ça même… Barbant.

Ainsi, la jeune fille fixait son voisin d’un air exaspéré lorsque soudain, à la grande surprise de Kuria, Rokudaime partie en courant dans les rues du village. S’en suivit des cris stridents. Certains ordonnant à la demoiselle de stopper son pat et de retourner aux quartiers ou au lit dormir, les autres ordonnant à l’autre de lui lâcher les sandalettes. (xD) Et oui, ça fait beaucoup de bruit si tôt le matin et les villageois observaient les deux personnes courir à vive allure dans le village, las de voir une fois de plus leur Kage poursuivit par l’un de ses Ninjas. Toujours pour les mêmes raisons en plus. Surtout que Miyu n’était pas du genre délicate lorsqu’elle souhaitait réellement semer une personne! Jetage de tonneau sur le chemin, poussage de charrette en plein milieux de la rue, cassage de stands, tout était bon pour ralentir la course de Kuria et lui faire lâcher prise! Mais le jeune homme était têtu et tenait bon! Évitant tout les obstacles et continuant de lancer des affirmatives à son Hokage. Celui-ci commençait d’ailleurs à être agacée de cette situation et après un camouflage basique mais efficace, la demoiselle s’envola dans les airs afin d’être sûr de ne pas être suivit ou repérée. Il faut dire que lorsqu’on cherche un Ninja on regarde rarement les nuages. Heureusement, grâce à cette tacticte, elle put atteindre les portes du village assez rapidement et, évitant de se faire voir par les gardes, elle se laissa tomber dans la forêt directement. Tombant accroupit sur une branche, elle observa les alentours avant d’enlever les feuillages qui s’étaient accrochés à ses vêtements pendant sa chute dans la végétation. Après cela, elle sauta de branche en branche afin de fuir le village et de rejoindre son lieu d’entraînement favoris, la falaise!

Cela faisait d’ailleurs longtemps qu’elle ne s’y était pas rendus. Il y avait eut pas mal d’évènement qui l’avait empêchée de s’entraîner tranquillement. Cette mission et la rencontre de Kuria, ces semaines passées à s’entraîner loin de Konoha afin de gagner sa liberté, puis, son pétage de plombs et son hospitalisation avant de finir par son rétablissement et son repos forcé au village. Plusieurs mois passés sans voir ses roches si familières. Elle en était presque triste de ne pas être revenue ici plutôt. Au fond, c’est à cet endroit qu’elle commença à apprendre de nouveau justu, à faire sa progression. A peine était-elle devenue Hokage qu’elle avait fait de ce lieu son endroit favoris pour travailler. Il faut dire que la dite falaise était suffisamment éloignée du village pour être tranquille et ne pas risquer d’abîmer Konoha. Deux points importants de son choix. Et puis, la forêt, cette forêt, s’était son enfance. C’est ici qu’elle grandit, qu’elle apprit à se battre. Même si à l’époque, ça seul devise était « Survivre », comme tout animal. C’est aussi ici qu’elle rencontra pour la première fois son Sensei. Tamashi, cela faisait si longtemps… Elle se demandait vaguement si il serrait fier de ce qu’elle était devenue. Et est-ce que les Hokages étaient eux aussi fières d’elle? Le troisième, le quatrième… Elle en doutait. Elle savait qu’elle régissait au mieux son village, cependant… Elle n’était pas une experte en administration, ou plutôt, pas du tout motivée par cela et elle ne faisait rien pour être aimée des habitants du village caché de la feuille. Elle avait beau être efficace, elle ne faisait rien pour être correctement intégrée à Konoha. Elle serrait peut être le Kage le plus détesté qu’ai jamais connut le village. S’était triste? Peut être. Miyu s’en souciait que peu. Si elle protégeait les habitants, est-ce que le reste avait vraiment d’importance?

La jeune femme arriva au bas de la falaise et entreprit l’escalade en ne s’aidant que d’une main. Cela se fit avec facilité et cela la ravie. Elle se souvient encore des premiers jours au village, de la première fois qu’elle grimpa tout là haut. Elle avait de grande difficulté à progresser sur les pierres. Elle avait donc fait pas mal de progrès et elle était heureuse de cela. Ses entraînements n’étaient pas vains. Elle avançait doucement et allait toujours plus loin. Rien d’autre n’avait d’importance. Elle progressait et tant qu’elle y arrivait, elle se sentait capable de continuer sa route. Elle se sentait digne du titre de Kage que si elle s’entraînait, que si elle devenait plus forte, que si elle faisait tout pour être capable de protéger les habitants le moment venus. Car elle savait pertinemment qu’un jour, il faudra se battre. Se battre contre des ennemis redoutables, elle devra risquer sa vie. Peut être face à l’akatsuki, peut être face à un village Ninja voisin, peut être contre le monde entier. Elle ne savait pas exactement mais elle était sûr que ça arriverait et elle ne pouvait que l’espérer. Elle était Ninja, elle était née pour se battre et mourir au combat.

Elle arriva facilement et finalement en haut de la dite falaise. Elle retrouva alors le paysage si familier de cette grande clairière qui fut si souvent saccagée par son chakra et ses Jutsu en phase d’apprentissage. La verdure avait reprit un peu le dessus malgré les traces du passage du Kage qui restait malgré tout très présente. Des arbres déracinés, de gros cratères, du sable ou plus aucune herbe poussera. C’est à cause de ses conséquences que la demoiselle faisait attention aux lieux ou elle s’entraînait. Elle n’avait pas vraiment envie de détruire toute la forêt. Sinon imaginez la tête des villageois en voyant que leur si belle forêt est réduite en fumé par leur propre Kage. Rokudaime aurait vite des problèmes, déjà que l’harmonie était loin d’être parfaite entre elle et les habitants du village cachée de la feuille.

La demoiselle tapa dans ses mains et commença quelques échauffements afin de ne pas partir du mauvais pied. Elle enchaîna ensuite par des enchaînements de Taijutsu afin d’être sûr que son corps sois suffisamment chaud pour passer aux choses sérieuses. Sans compter qu’elle ne s’était pas entraînée depuis un sacré moment déjà. Elle n’avait pas envie de se froisser inutilement un muscle ou de rouvrir une de ses plaies sans faire exprès. Ce serrait même pas digne d’un Genin! Et elle avait dépassée se rang depuis bien longtemps déjà. Ainsi, après avoir prit toutes ses précautions, elle se mit en place pour commencer à apprendre son nouveau Jutsu. Elle vissa soigneusement ses deux poignards afin de créer ainsi son unique arme en forme de bâton à deux lames. Elle le fit tournée autour de son poigné tel une hélice lorsque soudain:

« Sexie la majorette. »

Gros blanc. Miyu tira une tronche de deux mètres de long en tournant son regard sur le côté. Kuria, assit sur une roche en tailleur la regardait en souriant. Un sourire plein de sous entendu. Il l’avait finalement rattrapé… Il l’avait suivit jusqu’ici. Miyu n’en revenait pas. Mais qu’est-ce qu’il était collant! Enfin, il fallait lui laisser qu’il était vraiment doué pour les filatures. Elle en prenait note pour les prochaines missions du genre. Cependant, elle n’allait pas pouvoir s’entraîner tranquillement si il était dans le coin. Non, si il était là, c’est justement parce qu’il considérait que la demoiselle n’était pas encore prête à reprendre l’entraînement. C’est vrai que ses cicatrices venaient à peine de se refermer, mais Rokudaime n’en pouvait plus d’attendre. C’était insupportable pour elle, attendre, attendre, elle avait l’impression d’être une petite vieille et elle ne supportait pas cela. Elle voulait se battre et progresser! Coûte que coûte! Qu’importe les risques! Elle n’en avait strictement rien à faire! Et c’est pour cela que Kuria la suivait partout. Il jouait un peu le rôle de ça conscience. Mais qu’est-ce que s’était chiant d’avoir une conscience du genre…

« Laisse moi tranquille Kuria, je dois m’entraîner. »

« Tu vas rouvrir tes plais imbéciles. »

« Qu’importe. »

« Miyu, je suis la voix de la sagesse. Écoute moi! Tu vas finir les tripes à l’air, le corps couvert de sang! Et tu vas devoir rester à l’hôpital les trois prochains mois! J’espère que t’en ai consciente. Je fais pas ça pour t’emmerder, juste pour te protéger… »

Alors que le jeune homme continuait sa tirade, la demoiselle se rapprocha de celui-ci. Elle glissa ses bras dans son dot et tira sur son tope qu’elle retira finalement avant de le lancer au Ninja. Kuria stoppa net son discours à la vue du sous vêtement à présent à vue de la jeune femme. Un soutien gorge noir très sexie qui lui moulait la poitrine à la perfection selon le blond qui restait bouche bé. Celui-ci finit par avaler difficilement lorsque Rokudaime alla jusqu’à retirer son bas de manière sensuel, se retrouvant totalement en sous vêtement. Surprit, il la regarda doucement de haut en bas avant d’observer interrogateur le pantalon que la demoiselle lui tendait. Ne comprenant pas la situation, il attrapa le tissus du bout des doigts en fronçant un sourcil afin que la jeune femme explique cette mise à nue.

« Prévenez moi, voix de la sagesse, si vous voyez l’une de mes tripes se barrer. »

Alors que le jeune homme émit un son sourd de stupéfaction, la jeune femme retourna la ou elle était avec son arme. Kuria n’en revenait pas, elle avait toujours le dont de faire, de dire, des choses totalement… Bizarres… Comme ci ça logique même différenciait de celle des êtres normaux. C’est vrai, il avait du mal à la comprendre. Pourtant, il n’arrivait pas à la contre dire dans ses moments là. Peut être parce qu’elle n’avait pas tout à fait tord. Elle lui proposait une alternative qu’il ne pouvait contester. En sous vêtement, une simple plais qui se rouvrirait serrait immédiatement repéré par le jeune homme. Et elle était toujours si sûr d’elle.
Il soupira alors qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres. Il glissa le tissus à son visage, s’enivrant de l’odeur fruité tout en fixant son regard amusé sur la jeune femme.

Pendant se temps, n’entendant plus de réflexion de la part de son voisin, Miyu conclut qu’elle pouvait enfin se mettre à l’action. Elle fit craquer ses poignés et ferma les yeux afin de se concentrer au maximum. Le silence s’installa rapidement dans la plaine. Soudainement, elle rouvrit le regard. Ses prunelles ne furent alors plus que détermination et rage de vaincre. Sa main commença à faire tourner son arme avant que son autre poigné ne vienne l’aider à atteindre une vitesse plus importante. Celle-ci augmentait de seconde en seconde si bien que finalement, une tornade se forma devant la jeune femme. Kuria observait la scène surprit de cette nouvelle technique alors que les cheveux de Rokudaime claquait de plus belle. Le vent prit une ampleur impressionnante, déracinant les arbres, creusant la terre. Miyu avait le front en sueur et ressentait une pression plus que pesante dans ses bras. Les lames voulaient l’emporter dans le tourbillon démoniaque. Elle devait maintenir cette dite pression afin de contrôler au maximum le vent, la tornade, le cyclone qu’elle venait de créer. La force de cette tornade était-elle qu’elle finit rapidement par rouvrit des plais de la demoiselle. Cependant, Kuria, apercevant cela, rageait de ne plus pouvoir intervenir. Il lui hurla qu’elle devait stopper, que maintenir à la force seul de ses membres, une tel puissance destructrice la tuerait si elle continuait. Mais Miyu n’en faisait toujours qu’à sa tête et c’est seulement quand ses doigts glissèrent et que son arme s’échappa de son emprise pour filler dans le cyclone qu’elle put stopper. A se moment là, le jeune Ninja se jeta sur elle afin qu’elle ne soit par emporter par sa création. Le vent souffla, arracha tout sur son passage avant de disparaître doucement après avoir causé de gros dégât sur le paysage environnant. Qu’allait-il se passer à présent?

Le vent avait soulevé la poussière sur plusieurs centaines de mètre créant par la même occasion un gigantesque nuage de fumé qui recouvrait la zone ou se trouvait les deux Ninjas. Après la tentative ratée de la jeune femme, un silence pesant s’installa comme ci le bruit lui-même avait été dissimulé sous l’air sableuse. Le tout retombait doucement, en de petit crépitement laissant apercevoir lentement les dégâts qu’avaient causé cette technique. Peu d’arbre face à la puissance du Jutsu était resté droit. Au alentour on pouvait voir une sorte de zone d’impacte. La végétation, plus elle se rapprochait du centre de l’attaque, était littéralement arrachée, parfois même broyée. Le sol lui-même avait été creusé en un cône. La pointe du dit cône menant aux deux personnes à terre, pointant du doigt la coupable du massacre.

Celle-ci toussotait à cause de la poussière, rageant d’avoir raté son coup. Elle leva les yeux et observa la scène en cherchant du regard son arme. Heureusement pour elle, la dite lame s’était plantée dans le tronc d’un arbre déraciné un peu plus. Elle se dit immédiatement qu’elle allait devoir l’attacher d’une façon ou d’une autre pour ne pas que son hélice parte à l’autre bout du pays sans qu’elle ne puisse rien y faire. Ce serrait idiot, surtout qu’elle avait plus que besoin de ses poignards.

Soudain, alors qu’elle réfléchissait à cela, elle sentit quelque chose glisser. Quelque chose auquel elle n’avait pas fait gaffe tant sa concentration était réservé à son Jutsu. Une caresse, elle baissa les yeux et vit sur sa peau salie par la terre remuée, une main qui la tenait fermement à la taille, une autre qui lâchait doucement prise. Derrière elle, la personne bougea en toussant à son tour, ronchonnant. Elle tourna le regard vers Kuria qui accusait le coup, la tenant encore bien. Il s’était jeté sur elle pour éviter qu’elle ne s’envole et ne semblait plus vouloir la lâcher. Ne cherchant pas vraiment plus loin, la demoiselle envoya son point dans la figure du jeune homme en lui ordonnant de la lâcher. Le jeune homme, surprit, se le prit de plein fouet et recula légèrement sous le coup, lâchant Rokudaime. Il hurla en lui demandant se qu’il prenait au Kage pour le frapper de cette façon. Il eut pour seul réponse un « Pervers! » glacial. Chose qui l’exaspéra car même si il s’était collé à elle, il ne l’avait fait que pour la protéger. Comme toujours, Miyu était excessive ou peut être se pensait-elle que Kuria ne voudrait pas la laisser continuer son entraînement à cause de ses plais qui venaient de se rouvrir. Cependant, contrairement à l’attente de la demoiselle, l’ex-déserteur ne fit rien, il resta assit en se tut en voyant que la jeune femme ne l’écoutait absolument pas. Que faire au fond? Il commençait à la connaître et il savait que maintenant qu’elle avait commencée, il était trop tard pour la stopper. Elle était dedans, elle n’entendait plus rien, et plus rien d’autre ne comptait. Elle n’hésiterait certainement à l’attaquer si il osait se mettre en travers d’elle et son objectif. Il n’avait plus qu’à attendre qu’elle n’en peuvent plus pour la soigner, ou alors qu’elle est réussit le fameux Jutsu.

Et il avait raison, il n’y avait plus têtue que cette femme. Elle s’était déjà dirigée vers son arme et l’avait sortie du bois. Elle l’observait alors interrogativement en se demandant comment s’y prendre pour l’attacher et pour qu’elle aussi, en cas d’échec, ne s’envole pas. Il lui fallut environ une minute, les sourcils froncés pour se diriger vers ses habits. Elle attrapa sa ceinture et la replaça sur ses hanches nus. Elle aurait très bien pu se rhabiller, mais elle n’y songea même pas. Il n’y avait plus qu’une seule chose pour elle, son nouveau Jutsu. Ainsi, elle serra soigneusement sa ceinture et sortie du fil Ninja. Elle accrocha un fil à sa dite ceinture, l’autre bout à un arbre qui même après sa technique, avait tenue le coup, démontrant son extrême résistance. De la même façon, elle accrocha son arme à l’arbre afin d’être sûr qu’elle ne parte pas trop loin. Évidement, elle devait faire attention à se que le fil ne s’emmêle pas dans les lames sinon cela pourrait devenir très dangereux. Oui, il fallait faire gaffe. Et non pas seulement à se détail, mais aussi à ses blessures et à la pression dans ses bras. Si elle y allait trop fort, ses bras eux-mêmes pourraient s’arracher littéralement et elle n’avait pas réellement envie de devenir manchot à vrai dire. ( Pas très Sexie. XD)

Après la mise en place de se système, elle dit à Kuria de s’éloigner. Mais celui-ci prit simplement un fil et s’attacha aussi. Il était hors de question pour lui de la laisser seule. Qui sais qui limiterait la casse et ramasserait les morceaux à la fin sinon? Il savait qu’il ne pouvait rien faire, mais ce n’était pas pour autant qu’il allait la laisser se démerder toute seule. Hors de question. Il s’arrangea seulement pour ne pas partir trop à cause de la puissance du Jutsu, et rester à proximité en cas de gros problèmes. On ne sait jamais surtout avec cette jeune femme.

Miyu, de son côté, ne dit rien. Kuria faisait se qu’il voulait, surtout si il avait la gentillesse de la laisser travailler comme elle en avait envie. Ainsi, elle se remit simplement en place, tenant fermement son arme et hop, s’était repartie. La lame se mit à tourner de plus en plus vite jusqu’à se que la fameuse tornade ne réapparaisse. La terre se souleva une nouvelle fois, emportant les choses qui avaient oser résister à la première rafale. Miyu serrait les dents et derrière elle, Kuria s’était accroupit. La pression était à nouveau immense. Rokudaime sentait dans ses bras une force immense, dangereuse. La toupies qui tournait grâce à ses mouvements ne voulant qu’une chose, supprimer l’emprise que le Ninja avait sur elle. La demoiselle avait le front en sueur, sa peau tirant de part en part, son corps se meurtrissant un peu plus à chaque seconde. La force de cette tornade, du chakra de la demoiselle était terrifiante.

Soudainement, Miyu ferma brutalement les yeux, sont visage en entier se crispa. La douleur était trop forte et elle sentait qu’elle n’allait plus avoir la capacité de faire tourner sa lame et de retenir la tornade qui voulait tout entraîner. Sous le regard surprit de Kuria, elle posa un genoux à terre, retenant du mieux que possible la pression. Le jeune homme lui ordonna de lâcher prise mais Miyu fronça un peu plus les sourcils. Son regard brillait d’une lueur démoniaque et assassine. Elle devait réussir à maîtriser cette force! S’était son chakra, sa puissance, elle devait y arriver coûte que coûte! Le chignon au dessus de sa tête craque et ses longs cheveux claquaient tel des fouets autour d’elle. Violents, agressifs, ses longues mèches se prenaient dans le vent, rendant la situation encore plus difficile qu’à la base. Giflant sa propre chair, voilant le visage de la demoiselle, elle se dit vaguement qu’elle aurait mieux fait de se les couper bien avant. Cependant, elle tenait le coup, elle devait tenir le coup. Elle ne supportait pas l’échec, non, elle ne voulait pas connaître se mot, qu’importe les situations. Plutôt mourir qu’échouer!! PLUTOT MOURIR QU’ECHOUER!!!

Soudainement, les yeux de la demoiselle, sous la rage, se fendirent. Une aura violette d’une puissance démoniaque l’entoura doucement, tel un nuage de fumé apparaissant à partir de ses pieds. Le dit nuage, suivant le vent, glissant dans la tornade et frémissant de plus en plus violement. « Oh non », c’est la seule à laquel que pu songer Kuria qui observait la scène un peu en recule. Pourtant, malgré les appréhensions qui prirent d’assaut l’esprit du jeune homme, Miyu, elle, ne semblait pas dévier de son seul but malgré sa semi transformation. La technique, rien que la technique. Elle semblait plus sur d’elle. Elle maîtrisait mieux la tornade et tremblante, elle réussit même à relever son genoux et à faire face à la situation. Elle se concentra et envoya tout son chakra dans ses bras ainsi que dans ses pieds. L’un pour tenir la pression et augmenter la vitesse ainsi que prendre un contrôle totale sur le cyclone, l’autre pour ne pas s’envoler et rester bien accrochée au sol.
Le Jutsu prit de la puissance et la demoiselle malgré la grimace sur son visage qui témoignait de la douleur qui la traversait à se moment là. Jusqu’au moment ou elle sembla ordonner quelque chose à quelque un. Kuria crut d’abord que les mots lui étaient adressés, mais il en était rien. Non, pas du tout. Miyu, de façon impérative, demandait à Kaku de lui foutre la paix, de la laisser maîtriser seul cette technique, de retirer son chakra immédiatement. Elle devait réussir, et elle devait le faire seule. Sans l’aide de personne et surtout pas celle du démon. S’en suivit une sorte de conversation plutôt pimenté entre elle et son bijuu. Kuria n’entendant pas les réponses de la bête, ne pouvait qu’imaginer la réponse de l’être enfuit au fond du corps de l’Hokage tout en fixant le symbole de shishibi présent au creux des reins de la demoiselle. Si la situation n’était pas si extrême, se drôle de monologue aurait put être marrant même.

Aussi soudainement que l’aura était apparut, l’aura disparut, s’évaporant rapidement. Les yeux de la jeune femme reprirent leurs formes alors qu’elle hurla sourdement en sentant la douleur se multiplier.
Pourtant, elle ne craquait toujours pas, au contraire, plus la douleur était forte et plus la demoiselle semblait déterminée. Elle ne pouvait pas abandonner maintenant, se serrait idiot, pire que ça. Il ne lui manquait plus grand-chose pour réussir. De la maîtrise. Oui, il fallait qu’elle réussisse à maîtriser tout ça. Elle serra les dents et concentra tout le chakra qui lui restait afin de tenir le coup et de surtout, réussir à contrôler le cyclone horizontal.

Le temps passa alors, cruel, aspirant chaque seconde une grande quantité de la jeune femme. Celle-ci semblait s’habituer à cette souffrance et petit à petit, elle semblait se concentrer sur autre chose. Ses bras, en plus de supporter la pression, commencèrent à faire de petit mouvement de droite à gauche. D’abord presque invisible, puis de plus en plus grand, brusque, précis. Miyu commençait lentement à acquérir la maîtrise du Jutsu. Cependant, elle commençait aussi à se fatiguer et derrière, Kuria était inquiet. Il ne pouvait pas intervenir, seulement regarder. Regarder cette femme défier la mort elle-même pour une vulgaire technique. Il avait du mal à comprendre cette soif, non, ce besoin d’aller toujours plus loin pourtant, il était de loin la personne qui la comprenait le mieux au village.

C’est alors que la demoiselle ferma un instant les yeux et finalement, releva son cyclone légèrement avant de soudainement l’écraser sur le sol, créant ainsi une énorme crevasse dans le col. Après cela, elle sembla ralentir très doucement le mouvement de ses poignards, diminuant par la même occasion la puissance de la tornade jusqu’à se que celui-ci ne s’évapore totalement et que la jeune femme ne tombe à genoux au sol. Son front dégoulinait de sueur, son souffle était saccadé et bruyant. Ses bras pendant vers le sol. Elle était épuisée, plus que cela même. Kuria se détacha rapidement et accourut prêt d’elle inquiet en lui demandant si ça allait aller. Miyu se contenta d’un mouvement de tête, se concentrant plutôt sur sa respiration. Le jeune homme soupira, soulagé. L’entraînement était finit pour aujourd’hui, de toute façon la demoiselle n’avait plus assez de chakra pour re-tenter l’expérience. Il allait falloir attendre pour le perfectionnement de la technique.

Kuria attendit quelque instant que Miyu reprenne un minimum de force avant de se diriger vers les vêtements de la demoiselle. Il les prit sous son bras et vînt s’agenouiller à côté de la jeune femme. Il détache les fils et lui retira sa ceinture. Devinant qu’il voulait certainement la rhabiller, Rokudaime chopa ses affaires et les enfila seule, trop fière pour accepter l’aide du jeune homme. Exaspéré, l’ex déserteur l’aida tout de même un peu avant de se prendre un nouveau coup avec le même motif que précédemment. Évidement, cette fois-ci, il osa lui répliquer quelques mots obscènes, affirmant que pour une fois qu’elle était en tenus si légère, il pouvait bien en profiter un peu. Cependant Miyu lui fit remarquer rapidement qu’elle avait encore suffisamment de force pour le castrer à vie. Là, il fut refroidit en sachant pertinemment qu’elle le ferrait volontiers si elle en avait l’occasion. Ainsi, il la laissa finir de s’habiller. Rokudaime replaçant correctement ses poignards dans son dot, fermant fermement sa ceinture et tentant alors de se relever sous le regard de son camarade. Celui-ci put alors assister à une magnifique chute du Kage qui, comme il lui dit gaiement et ironiquement, avait suffisamment de force pour le castrer mais pas suffisamment pour marcher jusqu’au village. La demoiselle fit une mine boudeuse en croisant les bras lorsque soudain le jeune homme l’attrapa et la souleva tel une princesse. Miyu, surprise, glissa ses bras fatiguée autour de la nuque de Kuria en lui disant que si il osait la faire tomber, il le payerait. C’est ainsi que joyeusement les deux personnes rentrèrent enfin au village pour un repos bien mériter!

[ 7 x 55 lignes ]

[ Entraînement validé + 6 points de carac 8D. ]

La demoiselle, comme à son habitude, était rentrée fatiguée, blessée, et avait du encore une fois passer une longue journée à l’hôpital avant qu’elle ne se décide à fuir illégalement le lieu sans demander son reste. Miyu était comme ça, impossible de la laisser plus d’un jour dans un endroit clos ou elle ne pouvait rien faire d’autres à part dormir. Oh que non, elle était une femme d’action. Elle avait besoin de ça, elle avait besoin elle-même de bouger dans tout les sens toute la journée! Ce n’ai que comme ça qu’elle se sentait bien. Car si on la forçait à rester sur place contre son gré, elle était tellement frustrée et nerveuse qu’elle finissait par exploser et faire des bêtises les plus idiotes les unes que les autres. Ainsi, alors que l’infirmière entrait dans la chambre afin de voir si son Kage allait bien, elle ne put apercevoir qu’une fenêtre largement ouverte et le rideau dansant au gré du vent. La pièce était vide et l’Hokage s’était envolée, on ne sait ou. Évidement, l’alerte fut donnée et une fois de plus, les ANBU’s courraient partout à la recherche de Rokudaime. Combien de fois elle leurs avaient fait le coup? Des centaines et des centaines! Disparaître ainsi sans rien dire alors qu’elle était blessée. Elle n’arrivait pas à prendre conscience du risque qu’elle prenait. Ou peut être que si, mais apparemment elle n’en avait absolument rien à faire de sa vie. Cela n’avait pas d’importance, seuls les Jutsu appris et la puissance acquise semblait compter à ses yeux. Kuria le savait très bien et en rageant en courant vers les lieux préférés de la demoiselle, il se dit que finalement, il aurait mieux fait de rester à son chevet ou alors de l’attacher fermement. Enfin, elle aurait trouvée un moyen de s’échapper, il le savait très bien, mais il s’en voulait de ne pas être restée alors qu’il savait pertinemment que la boucle infernale avait recommencée à tourner. Les entraînements devaient s’enchaîner coûte que coûte à présent. Miyu n’en ferrait plus qu’à sa tête. Son corps était abîmer mais pas suffisamment pour la clouer au lit. La mettre dans le coma, voilà se qu’ils devraient faire le temps de chacune des convalescences. Au moins là, ils serraient tous sûr qu’elle ne bougerait pas d’un poil jusqu’à se que son corps soit parfaitement remit. Après, cela pourrait être un risque si on attaquait le village et que la jeune femme n’était même pas consciente. Rage, la seule solution était de convaincre le Kage et l’ex Nukenin savait pertinemment que cela était parfaitement impossible. Il n’y avait pas pire tête de mule que le sixième Hokage! Impossible de la résonner quand elle s’y mettait. S’était une folle dangereuse! Dangereuse pour elle-même et pour les autres aussi! Incapable de modérer ses propres entraînements, incapable de prendre une décision pour sa propre vie. Risquer sa vie pour une vulgaire technique, il fallait être un taré de première. Le jeune homme stoppa net son pat sur le toit d’une maison de Konoha. Il s’énervait et ça ne servait à rien. Il était inquiet, certes, mais cela n’allait pas l’aider à la retrouver avant qu’elle ne commette une idiotie plus grosse qu’elle. La connaissant de mieux en mieux, Kuria se dit rapidement qu’elle devait être retournée là haut, sur la falaise, pour s’entraîner jusqu’à se briser totalement. Il n’y avait plus un instant à perdre, il devait se dépêcher avant qu’il ne puisse plus que ramasser les morceaux.

Le jeune homme partie alors en courant vers la dite falaise. Il était plutôt rapide en tant que Ninja, s’était même un de ses points forts. Points forts qui lui permettait de suivre plutôt bien la jeune femme quand elle partait en courant vers des directions inconnus. Ainsi, après une demi de course effrénée, il arriva en bas de la falaise. Là, il attrapa la première roche et se propulsa vers le haut, grimpa avec une grande agilité, accélérant une fois encore. Plus il s’approchait du sommet et plus il était angoissé. Aucun son, il n’y avait aucun son qui lui parvenait. Pourtant, quand Miyu s’entraînait, la roche explosait, les arbres se déracinait. Son chakra envahissait les alentours, rendant l’atmosphère pesante et angoissante. Mais là, rien, absolument rien. Pas un bruit, pas une onde diabolique. Il était trop tard? Était-elle déjà sur le sol, en sang? Non, pas déjà. Il ne se pouvait pas que… Il ne pouvait pas arriver en retard. De plus en plus angoissé, il se hissa au sommet avec une inquiétude non dissimulé lorsqu’il la vit. Cette femme, ce démon, ce Kage, ce Ninja: Miyu. Il resta de marbre sous la surprise. Il s’attendait à tout, mais pas à ça, vraiment pas à ça.

Rokudaime-sama était là, simplement assise sur un rocher à fixer l’horizon. On pouvait voir sur sa peau clair plusieurs bandages. Des bandages en parfaite état. Ses vêtements n’étaient ni abîmés, ni salit par la poussière. Rien, elle était juste… Assise tranquillement, songeuse. Alors, elle ne s’était même pas entraînée? Kuria était surprit. S’était la première fois qu’il la voyait sur un lieu d’entraînement et qu’elle ne faisait absolument rien. Juste… Réfléchir. Le nouveau de Konoha avait du mal à y croire ses yeux et s’approchant d’elle, il se demanda vaguement si elle était malade ou si s’était vraiment sa Miyu.

« Tu te sens bien, Miyu? » fit le jeune homme un peu inquiet.

Étrangement, Rokudaime ne remarqua la présence de son ami que lorsque sa voix quitta sa gorge pour l’interroger. Elle tourna les yeux vers lui, un peu surprise, puis, voyant son inquiétude, elle soupira avant de relever les yeux vers la forêt qui lui faisait face. Kuria ne comprenait plus rien à se moment là. Depuis quand le Kage avait-il des réactions de désespéré? Il y avait forcement un truc qui clochait pour qu’elle ai se comportement si… Humain? Il n’en revenait pas, il était surprit parce que Miyu avait un semblant de comportement humain. S’était étrange… Anormal surtout. Ne sachant que faire et comment réagir, le jeune homme s’assit à côté d’elle, en silence. Il l’observa du coin de l’œil, la détaillant dans une situation qu’il n’aurait jamais crut connaître. Elle état assisse en tailleur, les mains posées sur ses cuisses et fixait droit devant elle comme ci elle espérait voir quelque chose apparaître au milieux des buissons. Le silence s’installa, la demoiselle jouant avec une feuille qu’elle tenait entre ses doigts. Celle-ci glissant entre les mains fines de la jeune femme lorsque soudain, elle se décida à rompre le mystérieux silence qui régnait.

« Je suis un animal. » fit-elle songeuse.

« Je sais… »

Tout était trop sérieux. Miyu le savait, et elle émit un petit rire cristallin, un rire simple qui pour une fois, était emplie de beaucoup de naturel et de sincérité. Chose qui surprit une nouvelle fois Kuria. Décidément.

« Tu m’as dit, lors de notre première rencontre, que je ressemblais à une panthère. » Miyu souffla sur sa feuille alors que son ami la fixait, essayant de comprendre. « Bien, en réalité, j’ai été justement élevée par ses animaux à la fourrure noir. Jusqu’à mes cinq ans je crois, là c’est un Ninja de Konoha qui m’as trouvée et m’as élevée comme sa propre fille. Mes souvenirs de cette période sont vagues, très vagues. Mais je me souviens de ma mère panthère, de mon frère et de ma sœur. Et aussi de mon père… Je crois. C’est bizarre d’y songer aujourd’hui, parce qu’en intégrant Konoha, les gens ont transformés ma logique, mais… Dans mes souvenirs, je les entend me parler. Oui, ils parlent tous. Me parlait et je les comprenais parfaitement. C’était un langage différent du notre, mais mon cerveau semblait traduire le tout très facilement. »

« Peut être que comme tu as été élevée par eux, tu as réussit à établir un lien de communication… Mais maintenant, ça n‘a plus d‘importance, non? Tu n‘as jamais été du genre à penser au passé, je me trompe? »

Miyu soupira une nouvelle fois et s’ébouriffa les cheveux, comme mal alaise de la réplique de Kuria. Il avait raison, le Kage était tous sauf du genre à penser au passer. Surtout pas au passer dont les souvenirs sont plus que vagues. Elle avait été abandonnée par on ne sait qui, puis recueillit par des panthères et élevées parmi les bêtes. Et alors? Oui, et alors? Pourquoi est-ce que soudainement tout ça la préoccupait à se point? Avait-elle subitement envie de comprendre qui elle était et d’où elle venait? Non, il y avait autre chose…

« Je les entend à nouveau. » finit-elle enfin par avouer.

« Hein? Qui? »

« Eux. Les animaux de la forêt. »
Miyu fixait toujours la forêt avec attention. Kuria de son côté n’en revenait pas. Elle venait bien de dire qu’elle entendait parler les animaux de la forêt? Était-ce une blague? Impossible, elle était des plus sérieuse, et même embêtée et intriguée de se détail. Que se passait-il alors? Avait-elle reçut un mauvais coup sur la tête? Délirait-elle? Le jeune homme la fixait toujours avec cette même pointe d’inquiétude lorsque soudainement, les yeux de la jeune fille se mirent à briller plus fort puis à redevenir normal. Comme-ci, une puissante lueur avait éclairé ses prunelles avant de disparaître totalement. Kuria restait bouche bée. Que venait-il de se passer? Miyu ne semblait pas avoir réagit à se qui venait de se passait dans ses yeux. Elle n’avait donc rien sentit? La situation était de plus en plus bizarre, louche! Il rêvait? Ce n’était pas possible autrement! Kuria glissa son regard sur la forêt en face d’eux. Et si tout ça était vrai? Non. Si. Un dojutsu? Qu’elle drôle d’idée. Et si? Et si…..?

Subitement, une voix étrangère.

# Voilà bien longtemps que j’attend se moment, Naku (Sanglot.). Moi qui croyait que tu avais reniée tes origines, je suis heureux de voir que finalement il en es rien. #

Agrandissant une nouvelle fois la surprise du jeune homme, Miyu, surprise, se leva subitement en attrapant ses armes. Rapidement, elle se tourna et se mit en position de combat. Sous le choc, Kuria glissa du roché et tomba au sol. Alors qu’il allait demandé à la jeune femme se qui lui prenait à la fin, son regard croise le regard fascinant d’une bête hors du commun. De grand yeux jaunes, scintillants, envoûtants. Un pelage aussi sombre que les ténèbres. Des lignes parfaites, une courbe majestueuse. Il était là, assit non loin d’eux, les fixant silencieux. Cet animal, cet panthère noir. Le Nukenin ne fit plus aucun mouvement, connaissant la réputation de cette bête. Il glissa son regard vers sa jeune amie, se demandant se qu’elle attentait pour s’en charger. Mais contrairement à une expression de combattante qu’il aurait voulut apercevoir, elle semblait surtout encore plus intriguée qu’avant. Une fois encore, le silence s’installa. Les deux panthères, l’une animal et l’autre humaine, s’observant sans faire attention au Ninja présent à leurs côtés. Jusqu’au moment où:

« Hero?….. » fit Miyu, peu sûr d’elle pour une fois.

# Tu en as mit du temps….. #

« Je rêve ou tu connais cette bête? » rajouta Kuria, incrédule.

« C’est… Mon frère. »

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Miyu était là, droite, fixant l’animal qui venait de faire son apparition. Elle avait la bouche légèrement ouverte, comme essayant de comprendre si tout se qui se passait actuellement n’était pas juste un rêve. Un simple rêve. Un rêve sans aucune logique. Pourquoi est-ce qu’elle entendait les animaux à présent? Et pourquoi, son frère, non, celui qu’elle avait un jour considéré comme son frère, était là, devant ses yeux et semblait lui parler via son esprit. Devenait-elle folle? Est-ce qu’elle avait prit un mauvais coup sur la tête lors de son dernier entraînement? Que se passait-il exactement? Elle ne comprenait plus rien. Sa logique en était ébranlée pour la première fois de son existence. Oui, s’était si rare qu’elle ne semble bouleversée. D’habitude, elle semblait presque pouvoir tout prévoir, ou du moins, si une chose échappait à son contrôle, elle était seulement surprise. Elle n’était jamais fasse à quelque chose qui n’était pas explicable ou parfaitement impossible, comme en se moment. Oui, s’était juste… Impossible. Son frère animal. Elle n’avait plus songée à lui depuis des années. Depuis qu’elle avait fait un trait sur cette période lointaine de son existence. Rokudaime avait fait semblant de l’oublier totalement car son esprit s’était plus ou moins habitué à penser comme un véritable humain malgré ses traits d’animal qu’elle ne pouvait nier. Sa logique s’était renfermée car elle n’arrivait plus à comprendre son enfance. Son maître lui aillant expliqué l’impossibilité de ses souvenirs, lui avait peut être même vider le cerveau d’une certaine façon si bien aujourd’hui, elle était comme tout les humains, incapable de se dire que cela était possible. A cette pensée, elle glissa son regard sur Kuria qui ne comprenait plus rien à rien. Rokudaime, lui, commençait à hésiter sur la possibilité que tout ça était réelle. Au fond, si s’était un rêve, tout ça aurait du disparaître depuis un moment, ou il y aurait eut des choses incohérentes au minimum. Un petit quelque chose qui d’habitude n’échappait pas au Kage. Alors, tout ça est vrai?….

Kuria ne savait plus quoi faire de son côté. Miyu venait de lui dire que cette animal était son frère. Une panthère. Elle venait juste de lui avouer qu’elle avait été élevée par ces animaux. S’était donc peut être vrai. Mais pourquoi, alors qu’elle ne lui avoue que maintenant, cette animal apparaît. Pourquoi entendait-elle des voix justement à cette instant. Devait-il la croire ou juste la ramener d’urgence à l’hôpital à cause de cette folie peut être passagère? Il ne savait plus trop quoi faire. La panthère restait de marbre, fixant sa voisine. Il était rare de voir de tel spectacle à cause du caractère sauvage de ces animaux. Généralement, elles ne s’approchaient des humains que pour en faire leurs repas. Jamais, oh jamais, elle attendait patiemment en regardant la personne qui affirmait être une sœur. A ce moment là, c’est l’ex déserteur qui se demandait pas si il ne rêvait pas. Chacun son tour alors? Cependant, alors qu’il glissait son regard vers la jeune femme qui venait d’en faire de même, il se dit qu’à présent, les doutes de son Kage commençait à s’envoler doucement. Elle qui avait sembler hésiter un instant, devenait tout doucement de plus en plus sûr d’elle et de se qu’elle croyait vivre.

L’animal, dans son coin, était silencieux. Son regard jaune vif scintillant à la lumière du jour. Il observait la demoiselle lorsque soudainement, il se leva et s’approcha d’elle. D’un pat de velours, il réduisait la distance qui séparait celle qu’il avait nommé Naku.
Voyant cela, Kuria ordonna à Miyu de réagir, songeant au danger que représentait l’animal et oubliant les évènements précédents en se disant que tout cela n’avait pas de sens. Cependant, la jeune femme rangea son arme et affirma à son ami qu’il n’y avait strictement rien à craindre. Et que si s’était le cas, elle tuerait Hero sans hésiter. Cela fit rugir l’animal qui sembla amusé de cette menace et qui ne stoppa aucunement le pat. Au contraire, il commença à tourner autour de sa sœur, l’observant silencieux.

« Que me veut-tu? » fit la jeune femme en ne quittant pas la bête des yeux.

° Je t’observe depuis de longue année… J’ai toujours cru que tu avait tout oubliée de ton passée. De ce que tu étais. Tu fait semblant depuis tellement longtemps que je pense qu’effectivement, il y a bien des choses qui ont disparut de ton esprit. Mais tu m’entend, tu les entend tous aujourd’hui. Alors tu as du te souvenir suffisamment pour réveiller une partie de ce que tu étais. Et cette partie est suffisante pour qu’enfin, je puisse te parler et que tu puisse me comprendre. Il est tant, Naku. Il est tant que tu fasse le chemin en marche arrière et que tu retourne à tes origines. Que tu redevienne déserteur, que tu redevienne assassin assoiffée de sang, que tu redevienne élève de cet homme, que tu redevienne ma sœur sauvage, que tu redevienne l’enfant de ce clan ancien qui t’abandonna. Il est tant que tu découvre qui tu es vraiment et qu’enfin, tu l’accepte. °

Le silence s’était installé. Kuria n’entendait rien de la télépathie qui s’effectuait entre ses deux êtres. Tout se qu’il pouvait voir c’est le visage grave de son Kage et cette panthère qui tournait autour d’elle lentement en l’observant. Le blond aurait voulut comprendre, mais il lui était parfaitement impossible d’y arriver. Pour lui, tout ça était un parfais délire. Un délire qui semblait pourtant avoir une part de vérité et c’est certainement cela qui l’inquiétait. Il restait alors de marbre, attendant qu’il se passe quelque chose. Il glissa sa main sur un Kunai, au cas ou, puis attendit lorsque enfin la jeune femme se décida à s’exprimer. Des mots qu’il ne pouvait pas comprendre mais qui lui affirmèrent inconsciemment que Miyu communiquait bien avec l’animal, ou du moins, qu’elle croyait le faire.

« Et pourquoi je devrais me souvenir et accepter mon passer? Qu’est-ce qui te dit que j’ai envie de redevenir une bête sauvage ou encore une héritière d’un clan qui m’a abandonné?! Hein, dit moi, stupide animal! Qu‘est-ce que ça m‘apportera et qu‘est-ce que cela t‘apportera?! » faisait-elle agacée de la situation.

C’est vrai que tout cela n’était pas réellement attrayant pour la jeune femme. Elle ne se souvenait que peu de son passé mais elle se souvient avec quelle force son maître avait lutté pour faire d’elle un être humain. Pourquoi choisirait-elle de ruiner ses efforts et de redevenir un être dangereux et assoiffée de sang? Et son clan! Elle ignorait totalement son existence et elle devait bien avouer que cela l’avait un peu surprise que lui, Hero, lui parle de cela. Il existait alors un groupe d’individu comme le clan Hyuuga ou Uchiwa du village de Konoha, qui était l’origine de son sang? Qui devait posséder des caractéristiques propres à eux qu’ils lui auraient légués? C’était intriguant, Miyu devait bien l’avouer, mais cela ne lui donnait tout de même pas envie de les connaître! Et pourquoi? Parce que ses gens l’avaient abandonnés! Reniés! Alors pourquoi, elle, devrait être fière de son lien avec se groupe d’individu? Pourquoi devait-elle leurs pardonner tout cela!! Elle était trop fière pour cela! Et Hero, la panthère, semblait le comprendre parfaitement. Seulement, cet étrange frère avait bien des arguments.

° Je te demande pas de pardonner à ton clan. Non. Ils t’ont abandonnés, tu dois et je veux que tu les haïsse. Mais je te demande de pardonner à ton sang pour que tu puisse enfin te servir des pouvoirs qui se trouvent dans tes veines. Utilise se qu’ils t’ont offert et qu’ils n’ont pas pu ou réussit à te reprendre. Car ton clan possède des particularités qui te serviront à devenir encore plus puissantes que tu ne l’ai déjà. Et je sais, en tant que frère, que c’est se que tu recherche depuis toujours. La force, pour survivre, pour tuer avant d’être tuer et même pour juste… t‘amuser à déchiqueter la chair. Je te demande pas de redevenir une bête sauvage assoiffée de sang, non, car je sais que tu l’ai depuis toujours. °

Un rire siffla dans l’esprit de la demoiselle. Miyu n’en revenait pas. Elle ne savait pas quoi répondre à cela. Il lui avait parlé de façon direct en utilisant les phrases, les mots, qu’elle devait entendre pour être convaincu. Il savait qui elle était. Il avait fait appelle à l’égoïsme, à l’envie de vengeance de la demoiselle pour la pousser à profiter purement et simplement de ce que lui avait laissé son clan. Les prendre à leurs propres pièges. Ils l’avaient abandonnées, alors elle se servirait de ce qu’ils n’avaient pas put lui reprendre pour son propre profit, son évolution personnelle. Oui, ils s’arracheraient les cheveux en apprenant que finalement, l’enfant qu’ils avaient osées jeter était devenus puissant en utilisant leurs propres pouvoirs. Elle eut envie de rire, de rire comme jamais. Le démon en elle faisait bouillir en ses veines, cette part animal égoïste. Et c’est alors que le seul point qu’elle voulait nier ou réfuter sur son côté animal et ses envies bestiales, ne restait plus qu’une simple évidence qu’elle devait finalement accepté comme étant une possibilité envisageable.
Oui, au faite de compte, malgré les efforts de son maître pendant toute son enfance, il y avait des choses, une part de son caractère qu’elle n’arrivait pas à changer. Elle avait été une bête assoiffée de sang et elle avait crut que Tamashi avait finalement réussit à calmer ses envies sauvages. Mais, lorsqu’elle se battait, il y avait toujours cette envie de réduire l’adversaire en miette, de déchiqueter son corps et lui bouffer les entrailles. Elle devait lutter contre ses envies cannibales. Et cette fierté, ce besoin d’être toujours vainqueurs quitte à risquer sa propre vie pour que son ennemie soit dominé. Cette envie de tuer lorsqu’on n’osait la défier. Tout ça. Oui, tout ça, était bien une part animal qu’elle ne pouvait renier. Alors au finale, depuis toute petite, elle apprenait juste à faire semblant? Semblant de ne pas être se qu’elle avait toujours été? Une bête assoiffée de sang et de chair?
La demoiselle semblait être proie à un vertige face à ses prises de conscience. Finalement, elle avait tout faux depuis le début. Elle avait prit la mauvaise direction et au lieu de tout simplement accepter cette différence qui aurait certainement put devenir une arme redoutable, elle avait fait semblant d’être quelque chose qu’elle n’es et ne serra jamais. Et pourquoi? Parce que s’était dans son sang, tout simplement.

° Ne t’en fait pas, Naku-chan, les choses ne sont pas aussi simple que ça finalement. Mais prendre conscience de cette différence était le premier pat à faire. °

Le regard de la jeune femme semblait vague et son souffle, lent et brutal, à cause des choses dont elle venait de prendre conscience. Cependant, elle releva rapidement ses yeux vers son frère.

« Et tu compte m’enseigner la vérité sur mes origines si j’ai bien compris. Et pourquoi? Qu’est-ce que gagnerait mon frère à faire cela? Je sais qui tu es toi aussi, tu es comme moi, égoïste et fière. Qu’est-ce qui te pousse à vouloir m’enseigner et m’éveiller? Que gagneras-tu à me faire plus forte encore?! »

° C’est notre père qui me la demandé, il y a longtemps. Parce qu’il sait depuis longtemps que ton clan est destiné à disparaître, parce qu’il ne prend pas les bonnes décisions. Aujourd’hui déjà, les membres des tient sont éparpillés dans le monde entier. Il n’es plus qu’une légende qui au lieu de s’affirmé, s’efface par soif de liberté, de tranquillité. Il va mourir, disparaître totalement de cette planète. °

« Et alors? En quoi cela posait un problème à notre père? »

° Ton clan est lien important entre les humains et les animaux de la planète. C’est eux, il y a très longtemps, qui comprirent les premiers qu’ils n’existaient aucunes différences entre homme et bête. C’est eux qui apprirent et créèrent un langage commun que tout les animaux finirent par apprendre et utiliser par télépathie. Entre eux, mais aussi avec les membres de ton clan. Ce furent les premiers qui établir une réelle communication dans se Monde et qui finirent par apprendre à des animaux à utiliser leurs voix pour parler avec les humains. Ils apprirent aussi aux humains et aux animaux à s’allier, à se comprendre. La disparition totale de ton clan entraînerait certainement des modifications de comportement pour les hommes et pour les animaux. Les humains recommenceraient à considérer les animaux comme de simples créatures inférieurs. Des intrus, des obstacles. Des « êtres différents ». De leurs côtés, les animaux oublieraient certainement la communication, leurs coopérations entre eux et les humains, mais aussi entre eux et d’autres animaux. Car un jour, il y eut des ententes, des accords. Qui n’ai pas au courant que des petits poissons s’accrochent au ventre des requins pour récupérer la nourriture qui s’échappent de leurs crocs. Dans le monde entier, des animaux s’associent pour survivre, se battre. Des animaux, comme se poisson et le requin, comme la bête et le Ninja. Les Mazuji’s ont toujours été le symbole du lien entre les différentes espèces. Ils sont l’équilibres indispensables dans le règne animal. Ceux qui se sont mit d’accord avec les autres animaux pour dire qui aidera qui, qui mangera qui. Si notre père t’a choisie, t’a élevé et ne t’a pas laissé à l’enseignement de notre mère comme le font tout les mâles de notre espèce, puis t’as finalement abandonné aux humains, s’était pour s’assurer que tu serras un jour capable de sauver cette équilibre. Je suis là pour t’aider à cela. Nous devons faire renaître ton clan, réunir les derniers survivants dans un village, un endroit. Les nomades doivent cesser de l’être. Ils doivent faire le sacrifice de leurs libertés et prendre conscience de ce qu’ils sont. Ceux qui comprennent les animaux, le lien indispensable entre l’espèce qui se dit dominatrice du monde et nous, ceux que les humains appellent les animaux sauvages, insaisissables. °

« Tu …. » face à se flot d’information, Miyu avait du mal à se repérer. Tout ça était tout nouveau pour elle. « Attend, tu me demande d’abord d’utiliser les pouvoirs de mon sang égoïstement, de les étudier pour en apprendre suffisamment et devenir forte, puis tu me demande de les rencontrer et de les réunir. Tu trouve pas ça contradictoire? »

° C’est dommage, moi qui pensait que tu étais suffisamment idiote pour te laisser contrôler, ça va être plus difficile que prévus… °

« Traite moi encore d’idiote et je t’égorge. Équilibre à sauver ou pas! » rajouta la jeune femme, une lueur meurtrière dans le regard.

° C’est ton sang, tes origines. Tu es prête à les renier? A laissez mourir tout se que tes ancêtres on fait? Tu pourrais enfin avoir une famille, un clan. °

Jusque là, Miyu avait toujours considérée sa famille comme morte avec son maître et son clan comme étant simplement le village de Konoha. A présent, ses mots prenaient une toute autre perspective. Miyu était plutôt perdu. Que devait-elle faire? Pardonner? Elle ne s’en sentait absolument pas capable. Mais avoir une famille… Un Clan… Ne l’avait-elle pas toujours souhaitée? En se battant aveuglement pour Konoha, n’avait-elle pas recherchée à être acceptée, à être membre d’un groupe? Un groupe qui l’accepterait… Mais ils l’avaient…. Après, était-ce une raison suffisante? Elle avait été un sacrifice. Après avoir enfermée Kaku en elle, ils avaient certainement du penser que pour la survit du clan, du monde même, la disparition du porteur dans la mort avec le démon pouvait être une bonne chose. Miyu, si elle avait été à leurs places, elle l’aurait fait sans hésitée si l’enjeux avait été la survit du village de Konoha. La compréhension était-il la solution à la colère?

La nuit commençait à tomber à l’horizon. Miyu avait le regard vague en fixant l’animal qui lui faisait face. Elle se laissa tomber sur les fesses et se positionna en tailleur. Elle plaça une de ses joues aux creux d’une de ses paumes et sembla réfléchir. Hero, lui ne bougeait pas. Il savait que sa sœur devait réfléchir à tout ça à présent. De son côté, Kuria, lui, essayait toujours de comprendre se qui se passait. Il n’avait entendu que les répliques de la demoiselle et restait interrogatif vis-à-vis des évènements qui avaient lieux sous ses yeux. Plus les heures passaient et plus il songeait que cela n’avait rien d’une folie. Non, tout était vrai et il n’avait plus qu’à espérer qu’on lui fournisse un jour les explications. Il s’assit alors simplement au sol, décidé à attendre qu’on ne se rappel sa présence.

La lune était haute dans le ciel à présent. Cela devait bien faire quatre ou cinq heures que Miyu était là, assise sur le sol, penseuse. Elle réfléchissait à tout se qu’elle avait apprit aujourd’hui et à qu’elle réaction adopter. Être l’héritière d’un clan inconnu... Comment devait-elle voir ça? Ce clan l’avait abandonné et aujourd’hui, son frère animal était là pour lui demander d’être celle qui réunira ceux qui possèdent le même sang qu’elle. Rokudaime n’était du genre à pardonner aussi facilement. Oh que non. Elle était rancunière comme personne. Mais d’un autre côté, pouvait-elle leurs en vouloir? Certes, ils l’avaient jetés tel un vulgaire objet salle, mais si il l’avait fait, si ils avaient souhaités sa mort, c’est uniquement parce qu’ils voulaient protéger leurs peuples. Après, Miyu savait que certains villages, Konoha y comprit, abritait des porteurs de Bijuus. Certes, ils étaient haït, craint, et mise à l’écart par les leurs, mais ils avaient tout de même un village. On avait pas tenté de les tuer dès leurs naissances.. Ou peut être.. Finalement, peut être que certaines personnes ont essayés, le Kage ne pouvait pas le savoir… Et c’est vrai que dans une tel situation, elle-même aurait hésitée à faire cela. Si elle se mettait à la place de ses gens, elle ne pouvait pas leurs en vouloir. Mais en tant que victime, les choses étaient peut être un peu plus compliquée tout de même. Elle leurs en voulait, elle ne pouvait pas le nier. Avoir été traité ainsi, comment pourrait-elle en être heureuse? Impossible. Mais en vouloir à une partie de son clan, est-ce renier totalement le sang qui coulait dans ses veines? Laissez son clan périr? Son clan. Elle se souvient encore du sens que prit se mot le jour ou elle perdu Tamashi et qu’elle devînt Ninja de Konoha. Tout ces gens morts pour leurs clans, pour leurs familles durant les innombrables combats du Monde Ninja. Ce mot était si grand, si fort de sens. Durant des années, elle s’était battu pour trouver ça et aujourd’hui qu’on lui proposait de créer se qu’elle a toujours chercher à posséder, elle hésitait. Pourquoi? Par pure fierté. La demoiselle soupira et se laissa tomber sur le dot, fixant les étoiles au dessus d’elle en continuant sa longue réflexion. Dans ses oreilles, vrillaient les paroles des animaux de la forêt qui, trop nombreux, ne ressemblaient qu’à des centaines de petit murmure. L’idée d’utiliser les connaissances du clan pour devenir encore plus forte lui avait plus. Oui, parce que cela aurait été une façon de se venger, une façon de dire « Hey, regardez, vous vouliez pas de moi mais je suis tout de même devenus forte grâce à vous! ». L’ironie du sort. Voilà de quoi il était question là. Celle qui a été abandonnée, reniée par tous, allait-elle devenir celle qui les sauveraient, celle qui lancerait une véritable révolution, celle qui les rassembleraient dans un village et qui leurs rendraient leurs noms et leurs passés? Oui, s’était d’une ironie… Une ironie qui finit par plaire à la demoiselle qui se dit que si elle réussissait à rassembler les membres du clan dans un quartier à Konoha, elle pourrait avoir un clan dont elle serrait le meneur et la tête pensante. Elle pourrait alors prouver à ceux qui avait osé un jour, l’abandonner, qu’elle n’était pas n’importe qui. Qu’elle avait gagnée sont droit de vivre comme n’importe quel Ninja! Ils comprendraient leurs erreurs. Et ceux qui ne souhaiteraient pas la suivre et accepter ses nouvelles règles aux seins du clan, elle les éliminerait tout simplement.

Un sourire naquit sur les lèvres de la demoiselle. Kuria qui la fixait comprit rapidement qu’elle avait prit une décision. Sur quoi, il ne savait plus trop vu tout se qui s’était dit aujourd’hui. Il aurait voulut comprendre mais il ne le pouvait pas pour le moment. Ainsi, patiemment, il attendait de voir la suite des évènements. De son côté, l’animal nommé Hero, rugit doucement, comme ci il venait de comprendre que sa sœur allait se montrer conciliante pour une fois. Et justement, la demoiselle se rassit en tailleur et le fixa un instant avant d’annoncer que les Mazuji’s s’installeraient à présent dans Konoha. Kuria, lui, était de plus en plus à côté de la plaque. Il observa Hero se lever et s’asseoir en face de la jeune femme.

° Il te faudra voyager pour renouer les liens avec les différentes espèces qui furent un jour les amis proches de ton clan. Tu devra créer des centaines de pacte et les enseigner aux membres de ton clan qui auront décidé de vivre à Konoha. Tu devra développer ton Dôjutsu et l’enseigner aussi. Tu es le dernier espoir de ton clan pour qu’il clan renaissance de ses cendres, j’espère que tu es consciente de la responsabilité que tout cela impose. °

« Évidement, mais l’idée me plais bien finalement. Cependant, en parlant de Dôjutsu. As-tu des informations sur celui-ci? Je veux bien apprendre mais si j’ai pas les bases alors je vais avoir du mal. A quoi sert-il a part la communication entre les animaux? »

° Je vais t’expliquer en détail tout se que notre père ma expliqué la dessus. En premier lieu, comme tu l’as indiqué, il permet la communication entre les différentes espèces par le biais de la télépathie. Généralement, les plus jeunes ou ceux qui apprennent à expérimenté le Dôjutsu, entendent les paroles des animaux et y répondent comme tu le fait. C’est un point qui te servira à reconnaître les tient car c’est quelques choses que même les enfants de ton clan ont. C’est la capacité innée d’entendre tout les animaux. Malheureusement, ceux qui ignorent que c’est un Dôjutsu peuvent certainement se croire fou. Mais se n’ai pas le cas. Dans un deuxième temps, à présent que tu as accepté la réalité de cette technique, tu vas pouvoir avoir une influence dessus. C’est-à-dire contrôler se que tu veux entendre. En te concentrant, tu es capable de faire disparaître les voix de toute les bêtes se trouvant dans la forêt et d’entendre uniquement celle que tu souhaite. Concentre toi juste sur moi. Sur une de mes particularités, sur ma race. Vas y. °

La jeune femme assise en tailleur ferma alors les yeux pour se concentrer. Pouvoir choisir qui ont veut entendre aurait bien des avantages car la population animal était des plus nombreuses et aussi des plus bavardes apparemment. Entre les écureuils qui s’insultaient au sujet de noisette, les lapins qui jouaient au loup ou l’hibou qui traitait la jeune femme d’aguicheuse à cause de son décolleté trop… QUOI?!! Miyu ouvrit soudainement les yeux et insulta le hibou, le menaçant de finir en rôtie si il continuait à la traité de femme facile!! Face à cette situation, Hero et Kuria eurent une mine désespéré. Sans compter que le Ninja ne comprenait pas totalement se qui se passait alors entendre Miyu insulter un simple hibou… C’était vraiment bizarre… De son côté, Hero demanda à sa sœur d’être un peu plus concentré. La demoiselle grommela en fermant à nouveau les yeux. Non mais quelle histoire. Rokudaime se mit en position du lotus et chercha à comprendre comment son esprit contrôlait se Dôjutsu. Son cerveau captait toutes les ondes télépathiques et il fallait donc que la Shinobi trouve un moyen pour filtrer les donnés reçut. Pas facile à faire lorsqu’on ne sait absolument pas comment cela fonctionne. Ainsi, la première étape de contrôle fut certainement la plus longue car elle devait comprendre comme tout cela fonctionnait. Heureusement pour elle, la demoiselle réussit tout de même à atteindre un résultat satisfaisant au bout de deux heures de travail intense. A présent, elle n’entendait plus que le souffle de son frère dans son esprit. Assez rapidement, Hero lui demanda de lui parler via l’esprit en n’ouvrant plus les lèvres. Au début, la jeune femme réussit la télépathie mais son frère lui indiqua qu’il fallait qu’elle concentre ses mots pour que lui seul ne l’entende. Chose pas facile mais épreuve qu’elle réussit tout de même après un certain temps.

° Parfais. A présent, nous allons passer à la deuxième étape du Dôjutsu et son utilisation principale. Comme tu l’as certainement devinée, le Kurukyou no Me, car c’est ainsi qu’il se nomme, à un rapport directe avec les animaux et donc les invocations. Il va te falloir à présent l’activé afin de pouvoir continuer l’entraînement. Pour cela, concentre toi dans tes yeux car c’est dans ceux-ci que le gène de ton clan est inscrit.°

La jeune femme obéit alors rapidement et se concentra une nouvelle fois. Comprenant le système des Dôjutsu grâce à l’étude de celui des Hyuuga’s ainsi que d’autre, elle connaissait un peu le fonctionnement. Ainsi, elle envoya son chakra dans ses yeux et tenta d’activé sa technique. Cependant, la difficulté était tout de même importante car s’était la première fois qu’elle le faisait réellement. Elle se retrouva à plusieurs reprises, les yeux en sang, les mains posés sur son visage, les dents serrés à cause de la douleur. Elle devait faire attention au dosage. Trop de chakra pouvait lui ôter définitivement la vue. Ainsi, elle préféra y aller par étape. Peu de chakra et elle en rajoutait un peu toute les trente secondes jusqu’à savoir exactement la dose maximum qu’elle pouvait envoyée dans son regard. Ainsi, après encore trois longues heures de travail, elle envoya d’un coup la dose maximum et elle sentit ses pupilles trembler ainsi qu’un picotement aux creux de ses mains. Son regard s’était illuminé et alors qu’elle observait ses paumes, elle remarqua que deux symboles y avaient prit place. On pouvait lire les mots « Invocations » dans chacune de ses mains. Elle leva ensuite les yeux vers Hero pour qu’il continu son cours.

° Les symboles qui sont apparut dans tes mains te permettrons de faire des invocations sans tracés de cercle au sol. Il te suffira à présent de joindre tes mains et d’énoncer le nom de l’animal que tu souhaite faire apparaître. En plus de cela, ces symboles te permettrons un coup moindre en chakra pour tout se qui est invocation. C’est un peu les privilèges accordés par les animaux à ton clan. °

Rokudaime observa ses mains un petit instant avant de les joindre avec assurance et d’appeler la petite Akachan. Celle-ci apparut dans un nuage de fumé juste à côté de Miyu. Remuant sa queue de droite à gauche, elle observa les alentours et fixa la personne qui l’avait invoquée en lui demandant qu’elle était la mission qu’elle devait accomplir. Évidement la jeune femme lui expliqua simplement qu’elle avait fait un test d’une nouvelle technique. Contente que cela marche, la demoiselle attendit la suite des explications. Hero demanda alors à Akachan si elle voulait bien aider encore une fois Miyu. Gentille comme tout, la petite renarde accepta avec plaisir.

° Enfin, la dernière particularité de se Jutsu est le partage des esprits. Tu vas pouvoir pénétrer l’esprit de n’importe quel animal et en prendre le contrôle. Mais mieux encore, tu vas pouvoir lui faire exécuter toutes les techniques que tu connais. Évidement, si cela est possible. Ne va pas demander à un poisson de faire une technique qui demande la présence de jambe par exemple. Cela pourrait causer de grave dommage à vos deux esprits. °

Étrangement, là, Akachan n’était plus tout à fait rassurée. Il faut dire que connaissance la détermination de Miyu, elle avait peur qu’elle ne lui grille le cerveau juste pour réussir son Jutsu. Seulement, trop polie pour le dire, elle émit simplement un ricanement mal alaise. Rokudaime lui affirma alors qu’elle ferrait attention et c’est ainsi que l’entraînement re-commença de plus belle. Cette fois ci les choses étaient milles fois plus difficiles. Pénétrez un esprit pour communiqué s’était une chose, mais en prendre carrément le contrôle, là, s’était autre chose. Mais Miyu n’abandonnait pas. Non, elle restait concentrée sur l’esprit d’Akachan. Elle visualisait les deux esprits mais le transfert était vraiment compliqué. Ainsi, il se passa plusieurs heures avant qu’elle n’ai ne serrait-ce qu’un petit résultat. Le soleil se levait à l’horizon et Kuria restait silencieux. A présent, il n’entendait plus rien des conversations entre Rokudaime et les deux animaux présents. Il était là, à l’écart, observant sans rien dire. Et il n’avait pas finit d’attendre car c’est seulement en fin d’après midi que Miyu réussit enfin à faire bouger une patte de la petite renarde sans que celle-ci n’intervienne. Le front en sueur, épuisée, Rokudaime était épuisée psychologiquement. Cette technique était décidément beaucoup plus difficile à maîtriser que ce qu’elle avait crut. Mais elle n’abandonnait pas et finalement, elle resta sur les hauteurs de la falaise pendant une longue semaine. Une longue semaine à travailler de façon intensive sur se Jutsu. De son côté, Kuria faisait des allers retours et rapportait des boissons et de la nourriture en se doutant bien que son Kage ne partirait pas de là avait d’avoir maîtrisée sa technique. Résigné, il se contenta de faire les livreurs on montrant sa mauvaise humeur de plus en plus grandissante.

Au bout d’une semaine, la jeune femme réussit enfin à maîtriser la petite Akachan. Mais il lui restait encore pas mal de chose à faire. Car même si son esprit avait réussit à prendre place dans celui de la renarde, elle n’y était pas encore assez bien ancrée pour pouvoir utiliser ses propres Jutsu’s via le corps de l’enfant animal. Elle enrageait de ne pas trouver la solution. Puis finalement, elle se demanda si tout cela n’était pas aussi une question de dosage. Elle devait mettre suffisamment de sa personne dans l’animal pour pouvoir la contrôler, mais pas trop, sinon elle ne garderait pas assez de consistance pour manipuler son propre corps. Elle devait donc fonctionner comme ci elle devait manipuler une marionnette. Oui, elle était une marionnettiste et ses pantins étaient des animaux vivants. Elle y était presque. Il fallait juste qu’elle trouve le bon dosage. Ainsi, elle progressa une nouvelle fois par étape en faisant des tests. Elle envoyait une dose de chakra dans le cerveau de la renarde, puis regardait ce qu’elle pouvait contrôler avec ça, et ce qu’elle arrivait encore à contrôler de son propre corps. Et ainsi de suite. Jusqu’au moment ou elle contrôlait plus le corps de l’animal que le sien. Le grade juste en dessous devait donc être le bon. Suffisamment pour contrôler les deux corps de façon égale. A présent, elle devait essayer de faire utiliser ses propres techniques à Akachan. Cependant, là encore elle rencontra plusieurs difficultés. De si grandes difficultés qu’elle du stopper pour comprendre qu’est-ce qui pouvait bien clocher. De son côté, Hero était couché dans un coin et l’observait du coin de l’œil. Il savait qu’il ne pouvait plus rien faire à présent. Elle devait se débrouiller seule. Il lui avait dit tout se que leur père lui avait enseigné sur son clan et ses techniques. Ainsi, silencieux, il attendait qu’elle réussisse encore son Jutsu. De temps en temps, il glissait son regard sur Kuria. Celui-ci, dans son coin, attendait aussi patiemment que les choses se passent. Pendant les repas de la jeune femme, il avait eut les explications qu’il avait souhaité avoir et à présent il comprenait plus ou moins la situation. Cependant, il avait encore du mal à croire que cette panthère était le frère de la jeune femme. Enfin, si, il pouvait le concevoir mais cela était vraiment pas normal. Après, c’est vrai que Miyu n’a absolument rien de normal pour une jeune femme de son âge. Au contraire. Le regard du jeune homme croisa celui de la bête lorsque soudain, la jeune femme hurla un « J’ai trouvée! » en se levant. Tout le monde sursauta et Akachan se releva en comprenant que l’entraînement continuait. La jeune femme se remit alors en position et se concentra. Les yeux de Miyu s’allumèrent ainsi que ceux de la renarde. Là, rapidement, l’animal sauta en l’air et un jet de flamme sortie de sa bouche. Les flammes brûlèrent l’herbe sur une grande surface avant que l’animal stoppe tout et retombe sur le sol. Là, les yeux des deux personnes se rallumèrent et un silence s’installa.
Kuria et Hero se levèrent constatant que finalement l’Hokage avait réussit. Akachan, de son côté, regardait le sol brûlé avec de grand yeux.

« Que c’est-il passé?… » fit-elle surprise.

« Pour pouvoir effectuer mes techniques, j’ai du l’inhibée ton cerveau en quelque sorte. En prendre totalement possession, c’est seul moyen que j’ai trouvée pour qu’il n’y ai pas des interférences entre se que je souhaite que tu fasse et ce que tu pense que je souhaite te faire faire. »

Voilà la solution. Et finalement, Miyu avait réussit à contrôle son Dôjutsu même si pour le moment, le tout n’était pas encore parfais. Le reste ne serrait qu’une question d’essaie, d’entraînement répétitif fait avec les animaux qu’elle souhaitait contrôler. Et maintenant qu’elle avait pu contrôler cela, il ne lui restait plus qu’à retrouver des membres de son clan et renouer les liens que les anciens avaient créés avec les bêtes.

[ Environs 9 x 55 lignes. ( Donc 8 points normalement. xD) ]

[ Validay xD, donc 8 pts. ]

Après l’entraînement qui dura une bonne semaine, Kuria, Miyu et Hero rentrait enfin à Konoha. Ils couraient à vive allure vers le village caché de la feuille. Miyu était songeuse. Songeuse, car à présent elle avait un nouveau Nindô à réaliser, et pas l’un des plus facile. Faire revivre son clan, c’est tout. Mais avant cela, elle allait devoir apprendre qui il était. Grâce à son frère, elle avait eut quelque information sur lui mais cela ne serra pas suffisant. Non, elle devait connaître tout les détails sinon elle n’arriverait jamais à le faire renaître. Il fallait donc qu’elle se lance dans une recherche des plus méticuleuse pour savoir qui était ses ancêtres. Comment ils pensaient, qu’elles étaient leurs règles, leurs coutumes, mais aussi leurs particularités. Elle allait devoir tout apprendre sur eux. Et se perfectionner dans les techniques qui leurs sont propres. Car après le Dôjutsu, elle allait devoir relier les liens avec les animaux, créer des centaines de pactes et travailler avec ses bêtes pour perfectionner leurs techniques. Peut être que certains maîtres animales connaissaient d’ailleurs des secrets de son clan. C’est vrai, après tout, il y a un lien entre le clan Mazuji et les animaux depuis des millénaires alors en toute logique, elle devrait apprendre des choses des anciennes bêtes de se monde. Oui, il fallait qu’elle cherche toute les informations possibles à Konoha et ensuite qu’elle se lance à la recherche des maîtres. Pour les pactes mais aussi pour récolter le maximum d’information. En plus, elle pourra profiter de se voyage afin de rechercher des descendants de son clan. Cependant, elle se demandait vaguement comment elle réussirait à les reconnaître. Leurs Dôjutsu? Si ils ignorent même leurs appartenances à un clan, ils ne doivent pas savoir l’utiliser. Le seul signe distinctif qu’elle connaissait pour le moment était la capacité d’entendre les bêtes depuis leurs plus jeunes enfances. Donc pour le moment, c’est le seul détail qui pourrait permettre au Kage de les reconnaître. Ce n’était pas beaucoup sans compter qu’elle n’allait pas sortir à toutes les personnes qu’elle croiserait un truc du genre « Hey, salut, tu entendrais pas des voix l’ami? » Si les membres du clan étaient peu nombreux, cette technique devrait donner des résultats une fois sur mille. Pas très concluant donc. Non, il fallait qu’elle trouve un autre moyen pour les reconnaître. Il y avait forcement une particularité qui les rendait unique et qui permettrait à Rokudaime, de savoir à coup sur qu’ils étaient comme elle. Il suffisait juste de trouver le truc. Et pour ça, il allait falloir qu’elle étudie à fond chaque détail de l’histoire de ses ancêtres. Mazuji’s. Elle n’avait jamais entendu ce nom. Pourtant, elle lisait beaucoup de livre historique. Les choses ne s’annonçaient pas des plus faciles décidément.

La jeune femme fronça un peu plus les sourcilles alors que les portes du village était à vue. De son côté, Kuria observa la jeune femme puis l’animal qui la suivait de prêt. La panthère bondissait majestueusement de branche en branche, et alors que le regard de l’ex nukenin glissait sur Miyu, il se dit qu’elle et cet animal avait la même façon d’être. Cette façon étrange qu’on ces félins d’utiliser chacun de leurs muscles pour se mouvoir. Cette façon de bouger qui les rendaient gracieux et aussi et surtout extrêmement agile et rapide. Penseur, Kuria fit tout de même remarquer à la demoiselle qu’amener une panthère dans le village pourrait paniquer certaines personnes. Chose à laquel Rokudaime répondit par un haussement d’épaule très vague. Elle n’avait pas vraiment conscience de l’image de prédateur que dégageait son frère animal.

Et c’est ainsi qu’ils entrèrent tout les trois dans le village. Seulement, comme prévus, dès l’entré des trois jeunes gens, des hurlements fendirent l’air. Des marchands du village pour la plupart. Des gens qui hurlaient des trucs du genre « Hokageee-sama!! Il y.. Il y a une panthère derrière vous!! Attention!! » Et alors que Kuria lança un « Je te l’avais dit. » pendant que Hero rugissait en remuant sa queue de gauche à droite, Miyu observait les réactions des villageois. Elle les fixa un petit instant avant de glisser la tête vers son frère, l’air naïf et innocent. C’est alors qu’elle fit, une nouvelle fois, une bouille de bébé. Elle se jeta au coup de l’animal et lui fit un gros câlin devant la mine horrifiée de la population présente.

« C’est mon petit chatooonnn!! Je l’ai trouvée avant dans la forêt! Il est mignon, hein? =D » Puis elle sembla réfléchir en posant un doigt sur ses lèvres et finit par rajouter. « Je vais devoir lui trouver une grosse pelote de laine pour pas qui s’ennuie…. i_i. »

Encore une fois la jeune femme passait pour une folle… Enfin, à présent, tout le village était habituée. Cependant, une panthère restait une panthère, un danger potentiel et face à la réaction de la jeune femme, peu des personnes présentent se sentait rassurées, au contraire. Et alors qu’Hero poussa Miyu et recommença sa marche dans la rue, suivit assez rapidement de la jeune femme, c’est Kuria qui dû rassurer la population en leur affirmant que cette panthère était dressée et sans danger. Il rejoignit les deux personnes en faisant un peu la morale à la jeune femme lorsqu’une voix inconnue lui parvînt pour la première fois depuis une semaine.

« Parce que tu as déjà vu des panthères dressés et sans danger toi? Naku, c’est quoi cet abruti? C’est pas ton mâle j’espère. » fit Hero à voix haute.

« ô_ô Miyu! Il parle! Je l’entend……….Hey, il m’a traité d’abruti. T_T »

« Mon mâle. T’es malade, t’as vu sa tête. » rajouta la jeune femme sans faire attention à Kuria.

« MIYU! C’est pas gentille de dire ça de ton futur époux! »

« Y’a que toi qui y croit. »

La jeune femme fit une grimace à son ami et parti en courant au quartier du Kage. Elle n’avait plus de temps à perdre, elle devait en apprendre plus sur son clan. Hero tourna alors la tête vers Kuria et après un petit rugissement très peu amicale, il partie à la suite de sa sœur. L’ex-déserteur grommela et partie aussi à sa suite. Hors de question qu’il abandonne, panthère féroce à ses côtés ou pas! ( Quoique, je vous avoue qu’il hésita. XD ) C’est ainsi qu’après plusieurs minutes, les deux personnes et la panthère se trouvait dans la bibliothèque secret du quartier spécial. C’est ici qu’on trouvait des ouvrages secrets relatant avec une très grande précision les différents évènements qui eurent lieux à Konoha, mais aussi des secrets du pays ou des informations récoltés en espionnage dans les autres pays. Toutes les informations récoltés et classées du pays du feu se trouvaient ici. Ainsi, la jeune femme entreprit de feuilleter quelques ouvrages pouvant de lui en apprendre un peu plus sur son clan. Elle chercha d’abord tout se qui avait rapport avec les Mazuji’s ainsi que tout se qui pouvait avoir un rapport avec le Dôjutsu qu’elle venait d’apprendre. Assise à un bureau, elle fouillait, lisait, réfléchissait.
Pendant se temps, assit sur le rebord de la fenêtre, Kuria fixait sa jeune amie. Proche de lui, Hero s’était allongée et imitait son voisin. Un long silence s’installa dans la pièce et finalement, le nouveau de Konoha finit par glisser son regard interrogatif sur la panthère qui se trouvait prêt de lui. Étrangement, le jeune homme se demandait comment Miyu était petite, et comment elle vivait dans la forêt. Pourquoi, d’ailleurs, elle avait vécut avec ses bêtes. Pourquoi avaient-ils élevés une humaine alors qu’il était évidement que ses animaux carnivores auraient plutôt vu la petite comme le dîné du soir, non? C’était une histoire un peu tiré par les cheveux quand il y pensait, sa logique d’humain avait du mal à accepter cette drôle d’aventure pour un bébé. C’est pourquoi, malgré l’appréhension qu’il avait…

« Tu t’appelle Hero, c’est ça? »

L’animal un peu surprit de cette prise de contact, tourna ses yeux jaunes vers l’humain qui s’adressait à lui. Pourquoi cet homme lui parlait à présent? Qu’est-ce qu’il lui voulait? L’animal, méfiant et très intelligent, resta un instant silencieux avant de finalement répondre.

« Oui. »

« C’est un drôle de prénom pour une panthère. » fit Kuria en tirant ses jambes contre lui pour s’asseoir en tailleur.

« Qu’est-ce que tu veux au juste? Pose la vrai question au lieu de tourner autour du pot. »

« T’es vraiment pas commode toi…. J’étais juste curieux de savoir comment était Miyu quand elle était petite. Comment vous viviez… Et pourquoi des animaux carnivores comme vous aviez élevés une humaine. C’est bizarre… »

« C’est mon père qui voulait que ma mère l’élève. Et contrairement au mâle qui abandonne la femelle et ses enfants après les premiers jours, lui est resté afin de s’assurer que Naku, enfin, Miyu comme tu l’appelle, grandisse correctement. Les animaux ont besoin du clan Mazuji parce qu’ils ont toujours maintenue l’équilibre entre les différentes races grâces à leurs capacités de communication. Je suppose que mon père à voulut que cette petite fille s’assure de la renaissance de ses humains afin d’être sur que les espèces continueront à s’entendre. »

« Si je comprend bien, ton père à pensé au bien de toutes les races en allant contre les propres pulsions de son espèce. »

« Oui. »

« Ça devait être quelque un de bien…. Mais, ça n‘a pas du être facile pour Miyu de grandir parmi vous. »

« Non. Parce qu’elle a toujours su qu’elle était différente de nous. Et nous aussi, on l’a toujours su. Mais malgré tout ça, je pense que ça nous a toujours été égale. C’est pas parce que nous avons des poils ou non, que nous marchions à quatre pattes ou seulement à deux, qui fait de nous des étrangers. Nous jouions ensembles toute la journée, nous dormions serrés l’un contre l’autre la nuit. C’est nos souvenirs et se qu’on a vécut ensemble qui fait qu’on est de la même famille et qu‘on le serra toujours. »

Kuria se sentit traversé d’un sentiment étrange et pour la première fois de sa vie, il avait l’impression que les animaux, finalement, était comme eux. Un peu comme deux peuples éloignés qui possèderaient des coutumes différentes. On pourrait croire qu’ils sont différents mais si on y réfléchissait bien, il n’y avait que peu de différence. Oui, étrangement, à cet instant, il trouvait Hero, « Humain ». Il comprenait à présent pourquoi il pouvait exister un lien si fort entre une bête et son maître, parce qu’en vivant des choses ensembles, ils devenaient un peu comme des frères, même si ils ne se comprenaient pas parfaitement. Cela n’avait aucune importance, parce qu’ils étaient heureux ensembles, parce qu’ils étaient malheureux ensembles, parce que leurs souvenirs étaient les mêmes.

« Finalement, je t’aime bien Hero… » rajouta Kuria, un peu nostalgique.

« Moi pas. Je te mangerais bien pour mon repas du soir. »

« …Brrr… » fit-il traversé d’un frisson avant de continuer. « Pas commode du tout… Dit moi, Miyu en a encore beaucoup des frères comme toi qui me sauterons dessus pour me dévorer quand j‘ai le dot tourné? Que je sache à quoi m’en tenir… »

« il y a encore mon frère cadet, mais il est pas dans le coin pour le moment. E on avait une autre petite sœur, mais tu n’as plus rien à craindre d’elle. »

« Pourquoi? »

« Parce que Naku l’a tuée avant qu’on soit séparer. »

Un gros blanc s’installa. Miyu avait tuée sa sœur? Kuria n’en revenait pas. Sa sœur? Pourtant… Hero venait bien de faire un éloge à la fraternité inter race? Et il annonçait froidement, non, naturellement, que Miyu avait assassinée sa propre sœur?

« Je suis désolé… » fit Kuria un peu hésitant.

« Mon frère et moi, nous avons tués notre mère. »

Un nouveau choc. Kuria ne savait plus comment réagir à présent. Pourquoi, il rajoutait cela si soudainement? Pourquoi cette précision tout d’un coup? Pourquoi restait-il aussi froid? L’animal tourna alors le regard vers le jeune homme. Il l’observa un instant en remuant sa queue, ses yeux d’ors scintillants de plus belle.

« N’oublie jamais que nous sommes des animaux solitaires. Mon frère, moi, et… Naku. Tuez l’un des nôtres ne nous posera jamais problème. »

Un froid s’installa dans la pièce. Kuria savait qu’Hero avait raison. Miyu n’hésiterait jamais à tuer l’un des siens. Que se soit un membre de Konoha, son frère, ou lui-même si cela était nécessaire. Elle était détachée et pensait comme une bête. La survie avant tout. C’était un avertissement, le jeune homme en avait conscience. Cependant, au fond de lui-même, il espérait que ce n’était pas la seule règle qui régisse l’esprit de la jeune femme. Qu’au fond d’elle-même, elle ai d’autres priorités. Des priorités qu’il pourrait qualifier de plus humaines. Comme l’amour ou l’amitié. Ses notions si abstraites qui pouvaient pousser n’importe quel homme et peut être, animal, à faire des choses qui pourraient parfaitement idiotes mais qui symbolisent l’attachement qu’ils éprouvent pour d’autres êtres qu’eux même. Comme la fraternité. En songeant à cela, il reposa son regard sur la panthère à ses côtés. Oui, au fond, même si il affirmaient cela, si il était là, c’est certainement parce qu’il aimait, ne serrait-ce qu’un peu, sa sœur. Si il l’accompagnait dans l’accomplissement de cet acte, se n’était pas seulement parce que son père lui avait demandé. Et même si s’était le cas, il n’était alors pas aussi égoïste puisqu’il choisissait d’accomplir la volonté de son paternel. Oui, il y avait forcement d’autres raisons que la simple survit.

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Le silence s’installa à nouveau dans la pièce. Les deux hommes, si je puis dire, attendant patiemment en regardant le Kage du village. Celle-ci avait étalée sur la table plusieurs ouvrages. Elle les feuilletait l’air grave et se levait de temps en temps pour en ranger ou en chercher d’autre. Elle avait déjà lut presque tout les livres sur les clans du village de Konoha et ceux connus n’étant pas du pays de Hi no Kuni. Mais rien d’intéressant. A croire que les Mazuji n’ont jamais existés ou que toute cette histoire n’ai qu’une supercherie finalement. Elle glissa son regard vers son frère qui ronronnait couché dans un coin. Non, s’était pas possible. Hero ne mentirait pas. Il était du genre à ne rien dire plutôt que de sortir quelques choses dont il n’était pas sûr. Alors pourquoi il n’y avait aucune note sur se clan? N’existait-il pas? Ou est-ce qu’il n’a jamais été considéré comme un clan à part entière? A moins qu’il ne soit inconnue des grandes nations. Et bien, cette histoire n’allait pas être des plus faciles. Comment faire pour trouver des informations sur une famille qui semble n’avoir jamais existée réellement? La jeune femme posa un coude sur la table afin de maintenir son visage pendant sa réflexion. Les animaux lui en apprendraient certainement plus. Cependant, c’était tout de même étrange que rien, absolument rien n’apparaissait au sujet des sauvages. Je sais pas, une petite note, une phrase maladroite à leurs sujets. Ils ne pouvaient quand même pas être si discrets que ça quand même. Surtout que d’après les dires d’Hero, se clan existerait depuis des milliers d’années. Non, il y avait forcement quelque chose, quelque part. Elle leva les yeux vers la grande bibliothèque qui l’entourait. Peut être devait-elle procéder autrement. Oui, elle ne trouvait rien sur le clan, et rien sur le Dôjutsu cité. Peut être sont-ils inconnus ou alors, qu’on les appela autrement finalement.

La jeune femme eut un instant une mine surprise en attrapant un calepin. S’était évident! Ce peuple, si aujourd’hui il était inconnu, dissous, presque perdu à travers le monde, c’est à cause de leurs besoins de liberté. Comme les panthères, ils ont du préférer vivre reclus dans une forêt ou une grotte, loin de tout. C’est pour cela que rien n’apparaissaient sur eux nulle part, parce que même les autres clans devaient ignorer leurs présences sur ce Monde. Nan… Enfaîte, pas ignorer… Ils devaient les avoir croiser… Ils connaissaient leurs existences, mais leurs réelles forces, cultures, devaient leurs être inconnus ou trop peu pour qu’il n’y ai de grand ouvrage sur eux. Leurs noms, Mazuji, devait donc, soit être un nom d’emprunt qu’ils auraient adopter à un moment ou à un autre pour préserver leurs tranquillités, ou alors, un nom plus ancien qu’ils auraient modifiés pour les mêmes raisons. Cependant, si cela était ancien, cela aurait pu être connut. La première hypothèse semblait donc plus logique. La demoiselle notait ses observations tout en continuant de réfléchir. Elle ne devait donc pas se fier à leurs noms mais aux caractéristiques qui sont les leurs, enfin, qui ont été les leurs surtout. Aujourd’hui, elle n’ était même pas sûr de l’existence d’autres héritiers. Donc, si elle récapitulait les informations donnés par son frère, elle obtenait: Un lien puissant avec les bêtes. Créateurs des premiers Kuchiyoses. Et leurs Dôjutsu’s. Cependant, celui-ci ne devait pas être forcement connus en détail, peut être ignoré totalement des autres. Autant détailler chacuns de ses points. Capacités de communiquer avec les bêtes donc, permet d’invoquer en nombre avec un coût en chakra moindre, possibilités de partager son esprit avec les animaux aussi. Et comme lui avait aussi précisé Kuria lors de sa semaine d’entraînement, un regard particulier qui s’illuminerait parfois comme ceux d’un fauve. A voir toutes ses notes, Miyu put en conclure que les Mazuji’s étaient plutôt des sauvages. Et si ils vivaient loin des villes, ils devaient rester dans la nature. Peut être de forte connaissance en matière de plante? Oui, certainement. Et si ils étaient un ancien peuple, ils doivent aussi posséder des connaissances très anciennes. Un savoir oublié.

Un savoir oublié?…. La jeune femme fronça les sourcilles, songeuse. Cette formulation lui rappela vaguement quelque chose et alors qu’elle survolait une nouvelle fois ses notes, il y eut comme un tilt dans son esprit. Était-il possible que?…. Les sauvages. Les sauvages. La demoiselle se leva une nouvelle fois et à a lueur d’une bougie, elle glissa dans les grandes étagères à la recherche d’un livre bien précis. Au bout de quelque minute, il fut à vu et elle le rapporta sur sa table. Elle observa d’abord la calligraphie, « Les légendes du peuple Ninja. » Elle commença à tourner les pages, doucement, puis de plus en plus vite alors que des passages d’une légende précise lui revenait à l’esprit. Et puis, soudainement, elle tomba sur cette page. La page. Les lettres anciennes sur le papier jaunit indiquait le titre du chapitre: « Les Mouaku’s, ces sauvages. » Ces yeux bleus glissèrent alors sur les lignes qui narraient une des plus vieille légende du monde. Premier point commun, l’âge apparent du clan. Il était dit dans l’ouvrage que son histoire remontait à la nuit des temps. Ça collait. Le dieu panthère dut ensuite évoqué et leurs côtés extrêmement solitaire par la même occasion. Des cannibales violents, La demoiselle se reconnut un peu plus. Puis il y eut l’allusion à leurs regards particuliers, proche des bêtes et de la nature. Miyu en était sûr à présent, s’était bien le clan qu’elle recherchait. La communication entre les animaux, l’équilibre du règne animal. Et il y eut enfin l’allusion aux premiers créateurs de Kuchiyose. Il n’y avait plus aucun doute possible! Finalement, ils avaient disparut et aujourd’hui ils étaient introuvable. Ils ont changés de nom, pas étonnant.

« Hero, ses abrutis ont carrément changer de nom. »

« Tu pourrais manifester un peu plus de respect pour ton clan. »

« Ils en ont pas eut pour moi lorsqu’ils m’ont abandonnés que je sache. »

« … Ils s’appellent comment alors? » rajouta Kuria, curieux.

« Ils ’s’appelaient’ plutôt. Les Mouaku’s, les sauvages. Ils ont du changer leur nom par la suite quand ils sont devenu une légende. La gloire n’avait pas l’air de les attirer, au contraire. »

« Les sauvages… Ça te va bien. i_i »

« …. Humpf. v_v Ils disent que certains textes historiques font part d‘un peuple nomade, mais je suis pas sûr que cela me mène bien loin. S‘était des solitaires, aucune chance qu‘ils aient fait par de leurs coutumes ou savoirs à d‘autre que les leurs. »

« Tu vas faire quoi alors? »

« Parlez au leurs, c’est évident. » La jeune femme ferma le bouquin d’un coup sec. « D’ailleurs, je crois que j’ai des liens à renouer avec certains. »

Le regard de la demoiselle s’illumina de détermination alors qu’un sourire en coin naquit sur son visage. Il était tant qu’elle aille voir ses animaux qui furent un jour les alliés de son clan. Eux seuls pouvaient détenir les informations qu’elle recherchait. Et peut être même que pendant son voyage, elle croiserait des personnes capables de communiquer avec les bêtes, qui sait. Elle n’avait rien à perdre. Hum… Enfin, il y avait quand même un petit problème et comme toujours s’était le même. En tant que Kage, elle ne peut pas s’éloigner trop longtemps du village car si il venait à se faire attaquer, Konoha aurait quelque problème sans son Hokage. Elle allait donc devoir revenir au village assez rapidement entre chaque nouveau pacte signer afin de s’assurer que tout allait bien. De la même façon, elle ne devra pas s’éloigner trop loin pour éviter les problèmes. Tout cela n’allait donc pas être facile vu qu’elle devra faire très rapidement des allers retours entre son pays natal et les animaux souhaités. D’ailleurs, comment allait-elle bien pouvoir s’y prendre pour repérer les maîtres animales? C’est vrai, demander à un insecte qui passe par là si il veut signer un Kuchiyose ne servira à rien. Elle devait directement aller voir les chefs des espèces. Sans compter que c’est certainement les plus anciens de leurs races et ceux qui sont le plus capable de lui donner des informations sur les sauvages qui sont ses ancêtres. Le truc c’est que c’est certainement les plus discrets de leurs espèces aussi. Les choses ne vont décidément pas être facile, loin de là. Cependant, maintenant qu’elle est capable de communiquer avec les animaux, elle pourra au moins demander aux petites bêtes si elles savent ou se trouvent leurs chefs ou le chef de tel ou tel espèce. Oui, elle n’avait pas le choix.

C’est ainsi que le lendemain matin, au réveil, elle poussa rapidement son frère qui s’était installée dans son lit. (Je vous jure. V_v.) et elle s’habilla. Elle tira alors un sac de dessous son lit et enfila plusieurs vêtements, armes et parchemins pour le voyage. Elle s’assura d’être bien équipée pour son petit voyage niveau arme et fila dans les cuisines ou elle choppa des aliments à la vas vite. Elle enfila une nouvelle fois le tout dans son sac et glissa celui-ci sur son dot avant de rejoindre le quartier spécial. Là, les secrétaires, surpris de la voir de si bon matin et volontaire, lui demandèrent pourquoi elle transportait un gros sac. Évidement, je vous laisse deviner la tête des gens lorsqu’elle lança un « Je pars en vacance! =D » tout joyeux. Là, un type lui courut après en lançant des « Non non… Hokage, c’est pas possible. Un Kage ne par pas en vacance! Vous n’imaginez pas se qui peut se passer pendant votre absence! Vous ne vous rendez pas compte! » Et ainsi de suite. La demoiselle, pendant se temps, fouillait dans son bureau et enfilait plusieurs choses dans son sac. Elle tira les tiroirs, les laissant ouvert, balançant dehors tout se qui se trouvait à l’intérieur. Les feuilles volaient, s’éparpillaient sur le sol avec plusieurs stylos ou dossier. Elle poussa sa chaise qui tomba par terre et ouvra ensuite plusieurs livres et récupéra des feuilles avant de laisser tomber l’ouvrage au sol. Un bordel monstre prit alors forme dans le bureau.

« Hero, tu sais ou j’ai mis mes sucettes au citron? »

« Avec ta poupée et ton habit de princesse sous le canapé. »

« HIIIIIII!!! » hurla l’homme de secrétariat en voyant la panthère pénétrer dans le bureau.

Et alors que celui-ci était en train de paniquer, Miyu renversa le canapé et prit ses sucettes en lançant à son frère que s’était incroyable qu’il ai put l’espionner même dans son bureau pendant toutes ses années. C’est alors que Kuria apparut sur le rebord de la fenêtre et qu’il fixa Rokudaime d’un drôle d’air avant de comprendre qu’elle se préparait à partir. Celui-ci s’apprêta alors à partir se préparer lui aussi en ordonnant à la jeune femme de l’attendre, mais la demoiselle avait d’autre plan. Elle invoqua la petite Akachan. Celle-ci s’installa sur le bureau en attendant les autres alors que le secrétaire se disait que l’endroit ressemblait de plus en plus à une jungle avec tout ses animaux.

« Hokage-sama. S’il vous plais. Vous pouvez pas partir comme ça! »

Miyu attrapa son chapeau d’Hokage et le lança à Kuria. Celui-ci l’attrapa et le regarda un instant en ne comprenant pas le geste.

« Kuria me remplace en tant que Kage pour les prochains mois. »

« QUOIII??!! » cris simultané venant du secrétaire et de l’ex-déserteur.

« Ça va pas Miyu, je veux pas être Kage. C’est trop chiant comme job. Je fais même pas les missions qu’on me confie moi. Alors ça. Pit je veux venir avec toi! »

« J’ai besoin de quelque un de confiance ici pour pas qu’ils fassent trop de connerie. Et puis si il y a un problème, tu m’envoie Akachan, elle saura me retrouver facilement. »

« Tu peux confier le post à Todoshi ou à Kane. Voir Kotoro, cet abruti serrait certainement honoré que tu lui fille le post. »

« Non, parce qu’en cas d’attaque ennemie, ils ne sauraient pas quoi faire et ne serrait même pas capable de combattre dignement avec le titre de Kage. Toi, tu m’as déjà battu une fois. Je sais que tu y arriveras. Je te fais confiance. »

Kuria soupira. Il n’avait pas le choix, si elle lui faisait confiance, il allait devoir la remplacer pendant son absence même si cela l’ennuyait plus que tout. Lui qui avait envie de venir avec elle, allait devoir l’attendre sagement. Quelle barbe. Il mit alors le chapeau sur la tête, accroupit, avec une tête de boudeur. Miyu finit par enfiler les dernières choses qu’elle voulait prendre avec elle avant de se tourner vers le secrétaire qui protestait vivement le choix du Kage. Elle renfila alors son sac sur son dot et posa une main sur l’épaule de l’homme qui finit par se taire. La jeune femme eut alors pendant une bref instant, son regard de démon, froid, glacial, démoniaque afin d’appuyer sa phrase: « Vous obéissez à Kuria. » L’homme avala difficilement en comprenant qu’il avait pas à intérêt à désobéir. Puis soudainement, la jeune femme reprit une bouille de bébé. « Maman revient vite à la maison, vous en faite paaasss! Et en attendant, tu range le bureau. Je sais pas se qui c’est passer, mais c’est effroyable le bordel qui a pas ici! é_è » Une envie de se pendre traversa le secrétaire alors que Kuria renchérie avec un « Et après, tu vas me chercher une bouteille de sake. =D » La jeune femme passa alors à côté de Kuria et sortie en un bond après s’être appuyés sur l’épaule du l’ex déserteur, comme pour lui rappeler qu’elle lui faisait confiance. Celui-ci ne bougea pas. Son regard devînt sérieux et un sourire en coin naquit sur ses lèvres.

« T’en fait pas Miyu… Je veuille sur ton village. »

« T’as intérêt, sinon je te bouffe en rentrant. » Lança Hero en sautant à la suite de sa sœur.

« Humpf. T_T J’ai compris. »

C’est ainsi que les deux animaux sauvages partirent à vive allure vers la forêt proche afin de se lancer à la recherche des maîtres bestiales. A présent, ils devaient faire vite. Miyu n’avait pas envie de laisser trop longtemps le village sans sa surveillance surtout en ses temps de crise. Qui sait se qui pouvait bien arriver. Une guerre, une attaque de l’Akatsuki. Elle n’était pas rassurée, au contraire. Cependant, elle savait que l’acquisition de nouveau Kuchiyose augmenterait sa puissance et qu’elle trouverait des informations sur son clan auprès d’eux. Elle n’avait donc pas de temps à perdre!

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Une course effrénée avait débutée. Le Kage et son frère animal avançait à pat rapide dans la forêt au bord de Konoha. Pour le moment, la demoiselle se demandait vaguement si elle n’aurait pas la chance de tomber sur un des maîtres bestiaux dans le coin. Elle n’avait pas réellement envie de s’éloigner trop longtemps de son village, elle savait que la situation actuelle ne le permettait que guère. Qui sait se qui pouvait se passer son absence. Quel village aurait l’audace d’envoyer une de ses troupes pour abattre le village de la feuille. Ou alors, peut être que l’Akatsuki lancerait une offensive. Eux aussi, étaient plus que dangereux et surtout imprévisible. On ne pouvait pas savoir quant ils passeraient à l’action. Miyu préférait ne pas prendre de risque et ne pas quitter le pays du feu pour le moment. Ou du moins, pas tant qu’elle ne saurait pas pertinemment qu’aucun des êtres qu’elle recherche ne se trouve pas prêt d’ici. Au fond, les maîtres des animaux étaient très nombreux et le climat du pays de l’Hokage était plutôt agréable pour les bêtes, il devait forcement y en avoir une centaine dans le coin. Le tout, s’était de tomber dessus. Parce que même si, généralement ses animaux là, on une taille plutôt imposante, ce sont aussi ceux qui sont le plus discrets. Les choses n’allaient donc pas être facile, loin de là. La jeune fille finit donc par stopper le pat. A quoi bon courir si on ne sais même pas dans qu’elle direction aller? Non, il fallait d’abord qu’elle trouve une piste, quelque chose qui la guide vers tel ou tel animal. Comment faire? Attendre qu’une flèche clignotante sorte de derrière un arbre et lui indique la bonne direction à prendre? Il ne fallait pas trop rêver quand même. Non, Miyu allait devoir utiliser l’une de ses capacités à peine apprise, la communication entre animal. Ainsi, le regard de la jeune femme s’illumina et des voix commencèrent à vriller son esprit. Des centaines de petites voix. Décidément, les bêtes sont d’un bavard! La jeune femme tenta alors de se concentrer afin d’entendre des informations. Des choses qui lui serraient utiles. Pat une menace de renard à un lapin, pas une cerf qui faisait la cour à l’une de ses dames, ni ces oiseaux qui se traitaient de chauffard. Quelque chose d’important, d’utile. Rien. Elle n’arrivait à rien distinguer. Le tout finit par se fondre en un broua infernal. Une migraine terrible lui prit alors qu’une grimace s’installait sur son visage.

« Concentre toi, Naku. »

La panthère au côté de la jeune femme, la fixait avec attention. Comme un maître qui surveille son élève, qui le conseil et qui l’aide à aller toujours plus loin. Hero était là, prêt d’elle, attentif. Il était la sagesse, depuis toujours il avait été de bon conseil. Miyu ferma alors les yeux afin de suivre ses indications. Ce concentrer sur les mots, chaque petit mot et dès qu’on comprend que cet animal n’énonce pas des informations intéressante, couper le lien de télépathie avec lui. C’était quand même pratique de pouvoir faire la sourde oreille à ceux qu’on avait envie. Il fallait qu’elle demande à son frère si s’était possible de le faire avec d’autre humain aussi. Ce serrait vraiment bien de pouvoir ignorer les réprimande des gens du conseil. A cette pensé, un sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme. Sourire qui la déconcentra et qui lui valut les réprimandes de son frère. Elle grogna et se remit en position afin de continuer ses recherches. Elle resta ainsi plusieurs minutes, concentrer quand soudain:

# VOS GUEULES !!!!! # Hurla intérieurement la jeune femme.

Là, il y eut comme un silence pesant dans la forêt. Silence qui s’en suivit d’interrogation de la part des bêtes vis-à-vis de cette voix qui osait les couper dans leurs discutions. Hero, fit une mine désespéré alors que Rokudaime lui lança un « Bah quoi, c’est plus facile comme ça. i_i » Elle n’avait pas envie de se casser la tête. En plus, Miyu était plus du genre à ordonner qu’à écouter attentivement de toute façon. Ainsi, elle interrogea tout simplement la horde de bête qui lui prêtait une oreille attentive. Elle leurs demanda si, dans les environs, il y avait des maîtres animal. Cependant, elle ne se douta pas se retrouver devant ce genre de réaction. Du mutisme, des « T’es qui pour demander à voir les grands? » ou encore des « Ferme la, humaine! ». Y’avait pas à dire, certains n’étaient pas commode et, en règle générale, un humain qui pose se genre de question n’était pas très bien vue. C’était des bêtes sauvages qui concéderaient certainement qu’un être comme une femme humaine, n’avait pas le droit, n’était pas assez bien pour rencontrer leurs grands chefs. Elle remarqua aussi rapidement que niveau respect inter race, s’était pas la joie. Et cela n’avait plus rien à voir avec les humains. Non, comme ci, une sorte de racisme, de non respect. Miyu pouvait comprendre cela entre deux races qui s’entre dévorent, mais entre deux herbivores ou deux volatiles, s’était presque idiot. Ça ressemblait vaguement à une situation entre deux humains qui se tapaient dessus sans savoir vraiment pourquoi. Rokudaime leva un sourcil interrogateur alors que son frère proche d‘elle, remuait sa queue de droite à gauche en grognant légèrement.

« C’est ça que je voulais dire part ‘Race qui maintenait l’équilibre entre tous. ‘ Aujourd’hui, a cause de la disparition proche des membres de ton clan, la communication inter race est presque nul. C’est plus que des insultes, de gros broua incompréhensible. On a oublier pourquoi, un jour, nous nous sommes mit à communiquer entre nous. »

« En gros, c’est le bordel. »

« Voilà. »

Miyu avait vaguement l’impression de se retrouver en situation d’attaque du village de Konoha. Dans ses moments ou il y a une cinquantaine de généraux devant-elle qui se prennent la tête. Il y a ceux qui veulent faire comme ça, ceux qui sont pas d’accord, d’autre qui se taisent sans réussir à suivre se qui se passent, d’autres encore qui hurlent leurs opinions sans prendre en compte les paroles des autres. Finalement, plus personnes n’écoutent plus personnes, et tout le monde se traitent d’idiots en oubliant totalement la situation de base. C’était un peu ça… Aujourd’hui, la situation des animaux. On avait oublié pourquoi on avait commencé à discuter, on ne faisait plus que s’insulter et se taper dessus. C’est certainement pour cela que son père, il y a longtemps, l’avait éduqué. Pour s’assurer qu’un jour, quelqueun serrait capable de leurs rappeler pourquoi ils en étaient là. C’est aussi pour cela, qu’il avait été si dure avec elle. Il lui avait forgé un caractère de bête, mais pas de n’importe qu’elle bête, de dominatrice. Parce que seul un chef est capable d’hurler, de ramener le silence et de se faire respecter. Là, seulement, il peut parler et rappeler à tous pourquoi ils sont là. C’est aussi le chef qui après débat, prend les décisions finales et par son charisme, les fait respecter. Miyu n’allait donc pas seulement devoir se faire respecter de son village et de son clan, elle allait devoir se faire respecter de bête certainement beaucoup plus féroce qu’elle. Les choses n’allaient pas être facile. Elle allait devoir se faire un nom parmi les animaux. Et lorsqu’on sait comment les bêtes obtiennent le respect des autres bêtes, on sait que la demoiselle n’a pas finit de devoir hurler et se battre pour prouver sa valeur. Comme dans son village, comme dans son monde d’humain…

# Je ne le répèterais pas… # La voix de la jeune femme devînt agressive, froide, et effrayante. Son regard s’illumina de plus belle, scintillant d’une aura démoniaque. # Fermez là! Mon nom est Miyu. Je suis une héritière du clan des Mazuji’s, certainement plus connut des votre sous le nom de Mouaku, les sauvages. Vous qui ne savez plus que vous insultez, vous avez certainement oublié le lien qui unit tout nos peuples. C’est pour cela que je vous ordonne de me mener à l’un de vos chefs. Il est tant que les choses rentre dans l’ordre et si pour cela, je dois égorger chacuns des contestataires, je le ferrais. Alors, si l’un d’entre vous à encore quelque chose à rajouter, qu’il s’avance et qu’il se batte! Pour survivre. #

Le silence s’installa alors. L’aura de démon de la jeune femme, ses yeux scintillants démontrant son appartenance à son clan, son regard de soumission… Et ce mouvement. La jeune femme tourna la tête sur le côté et put apercevoir, une chose qu’elle ne s’attendait pas à voir. Une bourrasque de vent fit calquer ses cheveux alors que son regard, suite à la surprise, reprit son sérieux et son calme glacial. Hero s’était levé et positionné en position d’attaque. La bête qui s’était avancée, celle qui venait de répondre à sa provocation, n’était autre qu’une abeille géante. Plusieurs mètres de hauteur, des ailes d’une taille impressionnante. Autour d’elle, des abeilles moyennes et des abeilles de tailles normales volaient autour de leur chef.

# Se battre ou mourir. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu une humaine qui vit dans cette esprit. Cela ne m’étonne pas que tu sois une descendante du clan des sauvages même si, je te l’avoue, je croyais que les tiens étaient tous morts depuis longtemps, Miyu. #

# Sache que c’est faux. Les miens ne sont pas encore tous morts et je compte bien me charger de la résurrection du clan des Mouaku’s. #

# Cela est inutile, nous n’avons plus besoin d’humain comme pseudo guide, ou pseudo maître. #

# Quant je vois les discutions de ses animaux, je suis sûr du contraire! # La demoiselle appuya sa phrase en montrant violement la forêt ou se trouvait les bêtes qui braillaient quelques temps avant. # Vous tous, vous n’êtes plus capables que de vous insultez. Vous avez tout oublié des enseignements de nos ancêtres respectifs! Humains et bêtes, nous vivions ensembles. Tous, nous nous entre aidions! Maintenant, vous appliquez vaguement des règlements qui n’ont plus vraiment de sens à vos yeux! Je suis là pour remettre les choses en ordre! Quitte à devoir tous vous soumettre! #

# AH AH AH ALORS SOUMET NOUS, HUMAINE!! #

A ces mots, les ailes des petites abeilles se mirent à s’agiter créant une bourrasque de vent terrible. La jeune femme fit rapidement des signes et une bulle d’eau entoura l’animal et Rokudaime. L’eau tremblant voilement mais ne bougea pas. Le regard de la demoiselle s’illumina et elle se concentra pour que seul son frère entende ses paroles. Il était tant de passer à l’attaque. Elle arrêta ensuite très soudainement son attaque. Hero sauta et disparut dans les bois alors que Miyu lança son attaque des milles coups de fouets sur les abeilles. Celles-ci tombèrent au sol en grand nombre. La reine lança alors un jet de miel qui engluant la demoiselle. Rokudaime tenta de bouger, mais rien à faire. Le maître commençait déjà à croire à sa victoire quant les yeux de la jeune femme s’illuminèrent, avertissant d’un nouveau danger. C’est alors qu’Hero surgit de derrière elle et, les yeux illuminés et soudainement, un torrent d’eau quitta sa gueule pour aller tremper les ailes de la reine et des abeilles présentes. Ceux-ci se retrouvèrent au sol, nageant, essayant de sécher leurs ailes. La reine se releva rapidement et hurla : # ET TU CROIS NOUS AVOIR AVEC UN JUTSU SI DEBILE???!! # Aussitôt, les rubans sur le sol, s’électrifièrent et envoyèrent une charge importante à la reine. Celle-ci encaissa rageusement alors qu’en même temps, Hero, sous le contrôle de Miyu, lança un Reimei no Jiishi qui congela toute l’eau présente sur les animaux. Le poids de leurs ailes de glaces les maintenir alors au sol, immobile. Mais, de plus, le miel gelé devînt dure et le demoiselle réussit en donnant un violent coup à se libérer. Rokudaime se rapprocha alors de la bête géante qui tentait de se défaire du gèle. Droite, fière et démoniaque, elle n’eut besoin de rajouter qu’une seule phrase pour convaincre la reine de signer un pacte avec elle. Une unique phrase, et les abeilles rejoignirent les animaux qui prêtèrent serments d’obéissances au clan Mazuji et leur nouveau chef: Miyu.

# Soumet toi, ou je ferrais en sorte que ton espèce ne fasse plus partie du règne animal. #

Après cela, la jeune femme libera l’abeille de l’emprise de sa technique. Plusieurs des siennes étaient mortes, mais cela ne semblait pas affecter spécialement la reine. Son espèce était fragile, elle le savait, c’est pour cela qu’elle accepta sans trop de haine envers Miyu. C’était ça, la lois de la nature. Se battre et vaincre, ou perdre et mourir. Le Kage avait gagné, c’est pour cela qu’à présent, la reine et les siens lui devait le respect. Elle signa le pacte et s’engagea à suivre les directives de la jeune femme et de son clan, comme dans les temps anciens. Cependant, elle mettait une condition aux nouveaux pactes qu’elle ferrait avec les membres du clan Mazuji, celle de la nature. Elle ne respecterait qu’un humain, ou un autre animal, capable de la battre, elle ou l’une des siennes. Miyu savait pertinemment qu’elle retrouverait cette condition dans tout les rapports qu’elle aurait avec les animaux, et elle ferrait avec. De toute façon, elle n’aiderait pas l’un des siens à signer un pacte si celui-ci n’en est pas digne. Rokudaime aussi, était un animal. Les lois des bêtes étaient les siennes et serraient certainement celles des membres de son clan. Parce que cela étant dans leurs sangs.

[ Environ 8 x 55 lignes. Donc normalement 7 points de caractéristiques. x) ]

[ Validé + 7 points donc =) ]

» Et si ... Tout avait un nouveau commencement. [Entrainement]