L’exclamation du jeune homme résonna dans la cabane toute entière laissant place à un long silence, un silence aussi glacial que la neige qui recouvrait les lieux. Lorsque soudain, un bruit sourd résonna. Un son régulier, d’abord lointain qui se rapprocha ensuite à vive allure vers la porte. Des claquements contre le bois, comme les talons d’une femme. Et soudainement, alors que le bruit se faisait de plus en plus voilent, rapide et effrayant, la porte s’ouvrit d’un coup sec. Celle-ci alla voilement se frapper contre le mur et dévoila alors, une vieille dame des plus étranges. L’ancêtre venait vrais ensablement de donner un puissant coup de pied contre l’ouverture de bois. Et alors que l’objet continuait de trembler, la femme reposa son pied à terre.
Chaussé de bottines aux talons de bois qui remontaient jusqu’au dessous de ses genoux. Là, un pantalon large de couleur mauve clairs apparaissait légèrement sous une longue tunique sombre. La vieille femme possédait de longue manche,, beaucoup trop longue pour elle, qui lui couvrait les deux poings. Un de ceux-ci agrippant d’ailleurs fermement une cane en bois noueux, et l’autre, maladroite, remonta de petite lunette ronde sur le bout de son nez. De grand yeux bleus au milieux d’un visage marqué par l’âge ou quelques mèches d’argents maladroites, s’échappant d’un chignon posé sur le haut de son crâne, retombaient.
La vieille observa les deux arrivants et se concentra alors sur l’animal présent. Soudainement, et à une vitesse hallucinante, la grande mère leva son bâton et s’apprêta à se lancer à la poursuite du chien en hurlant des choses comme « AHHH AHHHH UN GROS RAT!! » mais avant qu’elle ne puisse le toucher, un oiseau vînt se poser sur m’épaule de la femme.
« Obasan, c’est un chien. » fit le volatile.
« … Ah ah ah! Je le savais…. »
La femme reposa son bâton l’air de rien, reprenant un air un peu plus sérieux mais pas très convaincant. Elle remonta alors ses petites lunettes en observant le Ninja présent.
« Vous n’êtes pas le livreur de lait, vous. »
« C’est le Genin que vous avez demandé, Obasan. » rajouta l’oiseau, visiblement habituée à devoir tout dire à sa maîtresse.
La femme sembla réfléchir un instant en remontant encore une fois ses lunettes. Elle observa ensuite Karusi de haut en bas. Pendant se temps, l’animal sur son épaule battit de ses longues ailes, s’attendant au pire.
« Oh, il est plus mignon que le dernier qu’on m’a envoyé. Au moins celui là, il a du poil au menton. Ah ah ah! Si j’avais 75 ans de moins…. »
« Obasan… T_T »
« Dit moi, comment tu t’appelle charmant jeune homme? » fit-elle en rajouta un petit clin d’œil malicieux.
Et oui, les vieux de nos jours, c’est plus se que s’était.