Kimitsu No Shinobi
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 Si tu me tiens...[Aïko]

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MessageSujet: Si tu me tiens...[Aïko]   Si tu me tiens...[Aïko] Icon_minitimeMar 30 Déc - 10:24



Le souffle glacé d'une brise aussi vive qu'éphémère s'aventura entre les toits reluisants du village endormis. La pluie ruisselait du manteau grisailleux qui surplombait les habitations par centaines pour s'écraser sur la terre battue de la ruelle de la ruelle. Malgré l'heure tardive, cette dernière était encore en pleine effervescence et toute la population la plus louche de Kumo carracollait sous la douche froide pour vaquer à ses occupations. Des vieillards édentés souriaient sous des porches défoncés, tandis que les mendiants, de pâle copies humaines trainaient leurs carcasses au milieu des lieux de passage les plus bondés pour tendrent leur bras rachitiques à quiconque désirait y verser une simple preuve...un fantôme de générosité qui n'avait pas lieux ici-bas. Les bas-quartiers de Den'Kou (village moins peuplé que Kaminari situé à proximité de la capitale) étaient versée de leur habituelle voile d'intrigues et d'obscurité pour s'ouvrir au voyageurs égarés...et les attirer entre les griffes de la peur omniprésente.

Si tu me tiens...[Aïko] Kmlay4f7


Sous cette pluie glacé et opressante du crépuscule de minuit, il se déplaçait comme si les ombres l'enveloppaient toujours...même en ces lieux qui en comportaient pourtant si peu...et comme si la poussière omniprésente ne pouvait l'atteindre, il glissait dans la nuit tel un spectre...un kami égaré des profondeurs lunaires du monde célèste. Son doux visage était voilé par l'extrémité de sa bure à capuchon, son corps tout entier était mangé par le long vêtement couleur encre de chine...seul ses chevilles mangé par une paire de soquette d'un noir lustré émergeaient de l'habillage. De taille moyenne le "visiteur" se profilait avec une grâce et une tranquilité discrète, fendant la foule sans que cette dernière eut vent de sa présence caché. Tout ce que l'on pouvait ressentir du passage de l'inconnu était un courant d'air froid qui vous hérissait les poiles et remontait dans votre dos, le long de votre colonne vertébrale pour vous glacer l'échine.

Fixant un point précis devant lui, "Unknown" remonta l'allée sur une bonne trentaine de mètre pour finalement s'arrêter devant une porte massive de bois vermoulue, frappée à l'enseigne d'un petit serpent. "L'Akaïhebi" (serpent rouge en japonais) était l'un des nombreux pub dangereux où il était tout simplement inconvenu de s'y rendre en pleine nuit...toute personnes, tout type d'individu franchissant le seuil de ces portes coulissante était naturellement enclin au trouble et, forcément, inévitablement...quelqu'un de peu recommandable. De sa main gauche aux doigts vernis d'une couleur sombre et lustré, la silhouette encapuchonnée poussa le battant pour faire crisser la porte sur ses chambranles...et s'engouffra à travers l'ouverture.

Le semi-éclairage des lieux offrait une lumière tamisée et discrète au milieu du cohut ambiant. Plusieurs clients attablés discutaient discrètement tandis que d'autres ayant trop forcé sur le Sake chahutaient entre eux et riaient à gorge déployé. Lorsque la silhouette eut dépassé un petit groupe de Chuunin un peu distraits, elle pu resentir une aura familière...étrange mélange de peur et de lachetée...bientôt une petite voix érraillée l'interpella discrètement.


"Takao..."

L'inconnu s'inclinna sur le côté. Il n'avait pas besoin de regarder...pas besoin de voir qui l'avait ainsi interpellé. Il savait déjà...
Une petite silhouette corpulente avança en clodiquant dans sa direction. Si ses formes trahissait son poid, son visage, était mangé par une capuche trop grande pour lui et masquait toute identité. Il s'agissait d'Aki Yowamushi. Si le "petit gros" restait dissimulé, Takao, ne prit pas cette peine...aux yeux de tous il avait disparu lui et presque toute sa puissante famille, il y a deux ans...les recherches avaient cessés depuis plusieurs mois et l'enquête s'était révellée inaboutie. plus personne ne s'intéressait aux Kurusagi...pas ici.

Lentement, la silhouette fit glisser le capuchon en arrière, révellant une fine chevelure d'ébène à la fois lisse et en bataille...des yeux sombres à l'éclat sanguin et un visage d'opaline aux traits exquis...et à l'expression froide et séduisant...le seul élément qui ne semblait pas concorder avec cet aspect trompeur et sur de soit de sa personnalité était cette incroyable éclat juvénile que reflétait sons doux faciès taillé en lame de couteau...un faciès émanant un certain charme minérale, envoutant, captivant...

Silencieux, le Shinobi suivi son comparse qui l'emmena au fond du hall...une table située légèrement à l'écart semblait les attendre...deux gobelets remplis de Saké venaient tout juste d'être servie.

Tendu, le gros peina à s'installer sur sa chaise inconfortable et sèches...sa voix aigüe et chevrotante brisa le mutisme avec une maladresse craintive.


"J'espère que le voyage ne vous a pas déplus, "Il" est impatient de vous voir, votre proposition l'a intéressé."

Takao : "..."

Ses yeux fragile s'étaient fixé sur la silhouette trapu et l'observaient avec intensité malgré son expression froide et sereine.
L'autre se raidit légèrement.


"Les...les choses ont bien changés ici, mais le sei..."Il" compte sur vous pour "les" retrouver. Les autorités de cette patrie ne se doutent de rien, mais vous, vous savez..."

Takao : "Orochimaru prend des risque en vous envoyant...seul..."

Yowamushi poussa un petit couinement et se ratatina d'avantage sur sa chaise à l'évocation du nom interdit.
Takao avait parlé à voix basse assez fort pour n'être entendu que par son interlocuteur...chacun de ses mots étaient ponctués par un léger soupir.


Takao : "Depuis l'arrivé de l'Akatsuki les effectifs de chaque patries ont doublé...ils les traquent...remonter jusqu'à nous serait une grâve erreurs et votre présence ici doit être brêve..."

Takao fixait une petite arraigné sur le coin de table avec un intéret négligent...sans regarder son interlocuteur, il demanda d'une voix douce et calme.

Takao : "Vous l'avez...?"

Effrayer, l'autre glissa un objet de la taille d'un oeuf qu'il fourra dans la main ganté du MizuKage. Takao plissa ses Kurugan avec mélancolisme.

Takao : "Bien..."

Véritables soleils jumeaux, ses prunelles marquées par un Kekken Genkaï oublié venaient de se poser sur l'objet qu'il tenait dans sa paume...il pouvait en ressentir la chaleur douceâtre et régulière...et les riches émanations de Chakra qui filtraient à travers sa main d'albâtre pour lui engourdir le bras. Paupières close, le jeune homme fit glisser la sphère sous les plis de sa cape...et inclina légèrement la tête sur le côté en inspirant.
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Aïko Kaimetsu
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MessageSujet: Re: Si tu me tiens...[Aïko]   Si tu me tiens...[Aïko] Icon_minitimeMar 30 Déc - 11:51

    Kumo, pays caché des Nuages et de la Foudre. Aïko était anciennement alliée à ce pays, mais pour une raison inconnue, son Raikage avait disparu.(J’ai cité Antikay Gamcha.) C’était un peu la panique à présent dans le village à cause de cette soudaine absence, et donc son alliance était des plus précaires avec le pays voire devenu inexistante. Elle s’était glissée à travers les remparts de Kumo avec la discrétion d’un chat et l’instinct d’un tigre. Vêtue d’une cape noire lui descendant jusqu’aux mollets, son visage était presque impossible à voir car la capuche en cachait la moitié, ne laissant à découvert que sa bouche et le début de son nez. Mais les longs cheveux vert émeraude de la créature ressortaient, tombant en cascade sur le devant de l’habit, même étant trempés ils restaient indiscutablement lisses et remarquables autant de leur couleur que de leur qualité.

    C’était assez frustrant de ne point voir les yeux de cet être qui se baladait librement dans les rues dangereuses de Kumo, on aurait dit qu’ils pouvaient voir à travers l’épais tissu de la cape tellement l’étrangère se déplaçait sans problèmes ni embûches. Aïko avait l’impression de ne vivre que lorsqu’il pleuvait, quand ce n’était pas le cas, elle trouvait le monde presque vide. Allez savoir pourquoi, mais au fond, elle haïssait la pluie, elle lui rappelait trop de choses. Trop de choses sur lui. Un puissant éclair zébra le ciel, déchirant les alentours d’un bruit assourdissant, un chat miaula dans la rue sa peur avant de détaler en vitesse pour sauter sur une fenêtre à l’abri. Aïko ne montra pas le moindre signe de surprise ou de terreur. La foudre était son élément, incontestablement. Tout était calme, personne ne se risquait à l’extérieur, certainement pas avec un sale temps comme cela.

    Les talons de la kunoichi s’enfonçaient dans l’eau répandue en vastes flaques et petits ruisseaux dans l’allée. Elle sentait qu’elle s’approchait d’un bar, le son des récipients remplis, le tintement des verres, les rires grave des hommes, cela empestait l’alcool de là. Aïko détestait l’alcool, l’odeur pouvait la faire tomber dans les pommes, mais il fallait vraiment qu’elle soit forte. Elle se souvenait, un déserteur avait bu sous son nez un sake extrêmement fort. Le parfum lui fit perdre conscience, heureusement que le nukenin en question n’avait jamais eu de mauvaises intentions. Mais là, elle se sentait assez forte pour supporter toutes les odeurs mélangés, peut-être pas toute une nuit mais le temps de se reprendre son souffle et de se poser quelque part.


    La main d’Aïko vint se poser délicatement sur la porte, et d’une légère pression qui pouvait paraître ridicule, elle s’ouvrit dans un long grincement horriblement langoureux et faisant frémir les tympans. Certains clients tournèrent la tête vers l’inconnu(e) qui avait provoqué cet affreux bruit, sans réel intérêt bien sûr. Cet(te) dernier(e) demeura immobile un bon moment. Personne ne semblait la remarquer, elle, l’un des déserteurs la plus recherché au monde shinobi. Aïko franchit le pas de la porte en silence, n’enlevant toujours pas sa capuche, elle se sentait bien dissimuler derrière. Seulement, en même temps qu’elle pénétra dans le lieu, une vague d’aura d’une incroyable intensité mauvaise et démoniaque balaya la salle. Les shinobis inexpérimentés comme le petit groupe de chuunin ne perçurent en rien que cet(te) humain(e) pouvait être une énorme menace. Aïko progressa d’un pas lent mais assuré entre les tables, sa très fine silhouette n’effleurant même pas les hommes, elle laissait derrière elle une sorte de parfum où curiosité et angoisse s’entrelaçaient. Derrière le tissu, elle tourna ses yeux cachés vers le Muzikage, repérant un fort chakra mais sans désirer en connaître plus. Au fond elle se fichait de tout, et personne ne faisait attention à elle. Elle dépassa la table du Kage et de son collègue, son corps s’arrêtant devant le comptoir. On lui demande ce qu’elle voulait, ses fines lèvres s’animèrent :

    « Eau. »

    Silence…Puis les hommes éclatèrent de rire sous son nez, se demandant ce que cet homme(ou femme ?) venait foutre ici. Aïko resta très calme, très très calme, sa bouche n’esquissa pas un rictus, aucun de ses muscle ne daigna bouger. Ils se moquaient d’elle, c’était évident. Soudain, avant qu’on ne puisse apercevoir son geste, ses doigts se refermèrent sur le col de l’homme et d’une force démesurée elle le cogna violemment contre le comptoir en bois où il servait. Le calme s’installa de nouveau, Aïko reprit d’un ton toujours aussi détaché :

    « J’ai demandé de l’eau, est-ce trop difficile pour toi d’en avoir ? »

    Il répondit à la négative, tamponnant son nez ensanglanté sous le coup de l’étranger(e) avec une serviette.

    « Bien. »

    Aïko attrapa lentement les bords de sa capuche, et la rejeta en arrière, sa longue chevelure libérée, elle retomba dans son dos. Les hommes près d’elle perdirent leur couleur en voyant de qui il s’agissait. Un œil marron éteint et remplit d’un sentiment pire que la nostalgie ou quelconque sentiment s’apparentant à la tristesse, l’autre rouge sang à la pupille verticale, signifiant la présence de l’entité, l’œil du démon, l’œil d’Isklive. Un visage flegmatique et n’exprimant qu’une insensibilité profonde. On pouvait qualifier cette femme de beauté froide et cruelle.
    En tremblotant, l’homme lui servit ce qu’elle avait demandé en la priant de l’excuser, elle ne répondit pas et se contenta de boire une gorgée d’eau sans motivation particulière. Les personnes autour commencèrent à s’éloigner discrètement de la nukenin, mais un homme persista à rester, même pire ! Il s’approchait d’elle, essayant de démentir leur peur, ça ne pouvait pas être cette sale tueuse psychopathe. La kunoichi braqua ses yeux sur lui sans préavis, il retint un cri, reculant de telle sorte qu’il trébucha en arrière sous une terreur incontrôlée. Il se releva tant bien que mal pour fuir l’endroit en titubant. Elle ne le regarda même pas, de toute façon elle ne le voyait pas, se contentant de rester d’une impassibilité troublante.
    Le diable avait un nom : Aïko Kaimetsu.


Dernière édition par Aïko Kaimetsu le Mer 31 Déc - 8:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Si tu me tiens...[Aïko]   Si tu me tiens...[Aïko] Icon_minitimeMar 30 Déc - 13:39



Ses yeux perçant s'arrondirent sous sa capuche de toile marbré par la boue omniprésente des quartier souillés de Den'Kou. Yowamushi pouvait la sentir...une infinie noirceur accompagné d'une vague éphémère et immortel à la fois. Une vague de mystère et d'opressement qui vous glaçait la nuque et vous filait la chaire de poule. Son regard aussi doux que la plus délicate des plume duvetées...et semblable à l'explosion rougeoyante d'un millier de soleil...avait disparu sous ses paupières nacré et les traits jumeaux, couleur encre de chine, de ses sourcilles aux lignes effilés...
À partir de cet instant, la pauvre créature misérable et craintive qu'était Aki Yowamushi pu ressentir sa présence dans son esprit tourmenté...une aura de complexité accouplé à une puissante force de sentiments habilement masqué par une profonde expression de détachement. Tout cela se passait dans sa tête...il sentait cette présence fouiller sans hate chacune de ses pensées...chacun de ses souvenirs pour y déceler une quelconque faille...un quelconque mensonge.

L'espace d'un instant, le petit gros fut saisie d'une peur panique...une panique interne qu'il ne pu contenir. Si jeune...il était si jeune...mais cette aura...sombre et profonde. Elle ressemblait...elle ressemblait beaucoup à celle du maître. Et pourtant...elle était tellement différente.


*Kanashibari no Jutsu...*

Lentement, une paire de pupilles rubi s'ouvrirent dans la semi pénombre des lieux...
Takao Kurusagi fixa le petit homme grassouillet avec une profondeur impénétrable. Son expression faciale était pourtant doté d'une douceur apaisante et irrésistible...et d'un stoïcisme glacé.
Yowamushi ne lui avait donc pas fait faux bon...l'objet qu'il gardait précieusement entre les plis de sa bure enrobée d'une noirceur nocturne était bel et bien celui qu'il recherchait. Takao resserra un peu plus son vêtement autour de ses courbes masculine et délicate, et ferma à demi ses Kurugan constament activés, brillant d'un éclat sanguin pour exécuter un petit signe d'apréhension du menton. Ses lèvres restèrent toute fois colés en un traits horizontale...conservant ainsi une certain neutralité.


Takao : "Je pense qu'Orochimaru doit être satisfait d'avoir un serviteur aussi dévoué que vous."

Aux yeux du mouchard la situation aurait pu paraître totalement naturel si elle avait été tourné en dérision...et pourtant...
Yowamushi dissimula ses tremblement...Takao venait-t-il réellement de le complimenter...? Nul ne pourrait le dire, mais ces mots prononcés d'une voix calme et glacé ne comportaient aucune trace de condescendance...tout comme ils ne contenaient aucune satisfaction. Le gros ninja voulu ouvrir la bouche pour répondre de son habituelle voix nasillarde, mais aucun son ne sorti de ses lèvres presque inexistantes...Aki Yowamushi resta bouche B, l'air bêtement hagard devant la nouvelle arrivante qui venait de se joindre au duo avec une assurance emplie d'une provocation noire et détachée.

Takao, ne bougea pas de son siège, mais son regard bifurqua légèrement vers la gauche en direction de la présence qu'il venait de ressentir grâce à ses capacité exacerbées dans l'art de l'esprit...une voie sinueuse et changeante que l'on pouvait familièrement appeller détection et parfois même Genjutsu...
L'echo de cette nouvelle présence, il la garda au fond de lui...ne retenant que l'aura de charisme...et d'une certaine terreur omniprésente qui semblait le plus en resortir. Une aura qu'il n'avait jamais senti...

...mais dont il en connaissait les rumeurs.

L'expression d'Aki, en revanche, restait transfiguré en un mélange grossier d'horreur et de crainte qui déformait de manière obscène les lignes boursouflé de son visage...


"Oh ne..."

Secoué de frissons, le petit gros glissa sous la table lorsque la silhouette le dépassa pour s'attarder sur leur présence...

...et durant ne serait-ce qu'une fraction de seconde, les deux archange déchus se jaugèrent de manière...presque imperceptible.

Takao soutint le regard de cette avatar de la tentatrice...cette incarnation des désires les plus tabous de l'homme. Notre belle inconnue pût d'or et déjà noter qu'il n'y avait rien dans les pupille sanguine de ce jeune homme tout juste sorti de l'adolescence...pas une seul flamme de vie...aucune trace de politesse, d'attention à son égard, de joie ou encore même de peur, tout comme l'arrogance ou l'aspect dédaigneux dont étaient dotés de nombreux Shinobi potentielement doués...tout cela étaient fortuits. Il n'y avait rien...seulement un regard vide...

...des yeux de pantin brillants d'un magnétisme effrayant.


Takao : "Éloignez-vous de ce village Yowamushi..."

Le ton, soufflé de cette même voix de basse délicieusement calme et irrésistiblement froide avait été poudré d'un soupçon de douceur...

Takao : "...vous risqueriez d'en faire parti pour l'éternité."

L'autre n'eut pas besoin de se faire prier, il savait déjà...la table trembla légèrement lorsque l'homme s'y extirpa en trombe pour courir, haletant, vers la sorti...

...il y eut un faible claquement lorsque, déséquilibré, le mobilier fragile tituba avant de s'effondrer sur le sol...


BANG


Le monde tourbillona en un maelström de chaises renversées et de corps souffler par la détonation. Ce fut la panique...
Les gens se bousculèrent vers la sorti tandis que d'autre tentèrent de passer par les fenêtres...dans le feu de l'action, on pu même distinguer un gros type en bure cramoisie plonger vers un hublot et coincer sa lourde bedaine dans l'arondie de l'interstice...

La poussière monta graduellement, enrobant nos deux enfants de Tsukiyomi d'une brume d'intrigue aux mille caprices...ce ne fut que lorsque les ombres eurent totalement disparue dans la confusion que le soupire glacé s'immiçia à travers la nuque de la Kunoïchi.


Takao : "Veuillez pardonner mon manque de subtilité concernant les règles de bienséance..."

La silhouette, légèrement plus petite que celle d'Aïko, se tenait en retrait, tel une statue de cire, à quelque centimètre des courbes délicates de sa ligne dorsale...

...la belle pouvait presque resentir sa respiration délicate et régulière effleurer la blancheur exquise de sa nuque aux reflet d'albâtre.


Takao : "...mais j'aurais à vous parler, froide et belle diablesse."
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MessageSujet: Re: Si tu me tiens...[Aïko]   Si tu me tiens...[Aïko] Icon_minitimeMer 31 Déc - 8:02

    Avant que la panique ne se déclenche, Aïko avait enlevé sa cape qui commençait à l’encombrer. On découvrit en dessous un corps à la limite de la maigreur, des formes féminines bien marquées il fallait le dire. La kunoichi ne semblait pas être venue sans précaution, un grand arc magnifique était accroché à son corps à la diagonale, un katana disposé au bas de son dos montrait bien qu’en cas d’attaque rien ne pourrait arrêter les danses destructrices des deux armes fatales. La jeune femme ne sursauta pas quand il y eu cette détonation. Du verre explosa un peu partout et un morceau fila vers son pale visage. Elle ne fit rien pour l’éviter, le verre trancha sa peau sous son œil gauche, traçant une superbe ligne horizontale sanguinolente. L’hémoglobine perla délicatement de cette coupure, il se rassemble en point qui coula doucement le long de sa joue. Aïko leva la tête, n’essuyant même pas ces quelques pertes rouges sans importance. Immobile, elle le sentait derrière elle, la Kaimetsu ne daigna toujours pas faire un seul mouvement et ne tourna pas encore la tête.

    Le souffle du jeune Kurusagi atteignait sa nuque, mais ce souffle s’écrasait contre un rempart de glace. Son corps ne voulait en rien qu’elle réagisse à ce qu’elle réagisse à ce contact qui aurait pu faire rougir Tsunade. Mais ce corps ne voulait pas non plus qu’elle bouge, il l’a maintenait paralysée. Prisonnière de sa propre âme, Aïko ne siffla pas une syllabe pour l’instant. Elle semblait presque déconnectée mais la dure réalité la frappait sans cesse chaque seconde plus fort sur sa pathétique vie. Dans son aura particulièrement écrasante mais tellement torturée, rien ne transparaissaient.
    Plic ploc….Deux gouttes de sang s’écrasèrent au sol. Aïko plissa les yeux tels ceux d’un démon. Elle pivota lentement la tête vers la gauche, fixant Takao de son œil marron aveugle qui semblait pleurer des larmes carmins, mais non, cela venait de la blessure et uniquement d’elle. Puis ses membres cédèrent, ils suivirent ses changements. Elle se retourna vers le Kage avec détachement, comme un fantôme, ce qu’elle était de toute façon. Isklive gâchait son visage, ce maudit œil écarlate et brillant de lueurs encore plus mauvaises que Kyubi ou le roi des Démons la défigurait dans toute sa non-splendeur. Aïko n’était pas une geisha, Aïko n’était pas une fille de noble famille, Aïko n’était pas la femme qu’un homme aurait souhaité pour devenir quelqu’un de comblé, Aïko était une chienne. Une chienne oui, mais une chienne livre. On aurait pu la qualifier de prostitué, dévergondée, en plus vulgaire de pute. On lui donnait beaucoup de surnoms pires les uns que les autres. Au final, Aïko était un monstre sans foi ni loi, la pitié étant bannie d’elle. Ce que les gens pouvaient être ignobles, tous les mensonges qui sortaient de leur bouche infestée de rats. Qui n’avait jamais entendu une seule bêtise sur au sujet de la déserteuse Aïko Kaimetsu ? Beaucoup sûrement et ils ne rataient rien. Cela allait de « Nymphomane psychopathe mangeant les hommes qui succombaient à son charme, fille incestueuse avec son père. » Passant par : « Tueuse d’enfants et dévorant leur cœur. » Coupant avec : « Diable ayant prit forme humaine pour nous tromper ». Rivalisant avec : « Femme ayant mal virée suite à un viol. » Arrivant avec « Psychopathe, folle, cruelle déserteuse aux yeux de démon, répandant sang et peur partout où elle passait. »
    C’était clair, Aïko avait une sale réputation, mais elle n’était rien de ça. C’était eux, les montres tss…Plic...Une nouvelle goutte tomba à terre, et une autre perla au bout de sa joue gauche, hésitante mais ne se décidant pas à quitter sa peau pour l’instant. Dans leur fuite, les clients avaient cassé bon nombre de récipients et de verres. Et une odeur saturée par l’alcool envahit les lieux et prenant Aïko à la gorge. Mais elle demeura imperturbable. C’était vraiment fort. La migraine ne tarderait pas à monter, mais bon, peu importe. Aïko parla d’une voix…profondément lasse et sans émotion.

    « Faites donc. »
    Sèche, froide comme le blizzard, Aïko ne chercha pas à le fixer. Elle ne voyait pas, mais ressentait juste. Elle lâcha un vague soupir, redressant légèrement sa tête. Jamais son aspect maladif ne put être aussi remarquable, et elle l’était sûrement, même si l’hygiène était irréprochable chez elle comme au camp, le manque de nourriture se faisait cruellement voir malgré les vêtements qui tapissaient ses côtes. Malade, autant physiquement que mentalement. Affaiblie par son absence, démotivée à vivre. Le sort était presque scellé, à quoi bon en parler, c’est fini…fini…
    *Fini…*
    Et la perle échoua encore sur le sol. Seule, jusqu'à l'éternel.
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MessageSujet: Re: Si tu me tiens...[Aïko]   Si tu me tiens...[Aïko] Icon_minitime

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