Kimitsu No Shinobi
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 Hisae Mitsuko

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MessageSujet: Hisae Mitsuko   Hisae Mitsuko Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:45

[*] FICHE IDENTITE NINJA [*]


__AVEZ VOUS CHOISIE UN PERSONNAGE PREFEFINIT: Non.

__NOM: Hisae
__PRENOM: Mitsuko
__SEXE: Féminin
__AGE: Seize bientôt dix-sept.
__CLAN: //
__NINDO: Il n'y a qu'une seule chose qui lui tienne encore à cœur dans ce monde. Tuer sa mère. Mais pour ce faire, il faudrait d'abord trouver quelqu'un qui lui apprendrait ce qu'elle a à savoir si elle veut avoir une chance…

__VILLAGE: Aucun.
__RANG DESIRE: Déserteur niveau Chuunin

__SENSEI: En Recherche.
__EQUIPE: //
__ELEVES: //

[*] PUISSANCE NINJA [*]


__CARACTERISTIQUES:

_____Intelligence: 18
_____Vitesse: 17
_____Force: 15
_____Défence: 10

_______TOTAL: 60

__POINTS DE VIES: 100
__POINTS DE CHAKRA: 100

__AFFINITEES: Fuuton

[*] NINJA [*]


__HISTOIRE:
Voir Prochains Posts.

__PHYSIQUE:

Au cours des quelques années qu'elle a vécue, elle est restée la même, peut-être pas dans son caractère, mais son physique lui n'a pas changé. Comme si elle avait été conservée dans un blog de glace. Aussi, elle peut avoir des apparences de jeune adolescente alors qu'elle est proche de ses dix-sept années. Ce qui accentue le plus cette impression c'est sans doute sa taille. On peut croire que c'est un désavantage d'être petite, mais elle y trouve une grande qualité. Celle de pouvoir passer n'importe où. Mais sa corpulence arrange bien les choses. Elle possède un corps fins et souple. Bien qu'on puisse se dire que se sont ses vêtements qui lui donne l'impression d'être fine car son visage a quelques courbes qui ne lui enlève rien à son charme de toute façon. Sa couleur de peau, elle la doit à ses quelques années passées sous le soleil de Suna en vêtement courts.
S'il y a bien une chose, une seule qui a changée au courant de sa vie, se sont ses cheveux. Plus elle à vieillit, plus ils sont devenus clairs. Mais on l'avait prévenue, elle ne pourrait pas garder ses cheveux d'un sombre violet éternellement. Au début elle n'y croyait pas mais quand elle les a vu passé au noir puis carrément au marron, elle a du se résoudre que c'était bel et bien la vérité. Aussi, c'est sans doute par regret de son ancienne couleur, qu'elle les a coupés et les garde attachés tout le temps. Si elle les lâchait, il lui tomberait juste au dessus des épaules alors qu'ils lui arrivaient tout en bas du dos avant qu'elle ne les coupe. Cependant, son chignon sur le côté ne prend pas toutes ses mèches, et certaines, trop courtes lui encadre le visage.
Visage qui n'a rien d'extraordinaire mis à part ses yeux. Ces derniers hésitent visiblement entre la totalité de l'iris marron ou avec quelques éclats de violet presque transparent. Avec son regard pétillant, on pourrait avoir l'impression qu'elle lit à travers chaque personne. Ses sourcils très mobiles ajoutent la touche qui permet de connaitre se qu'elle ressent car ce n'est pas sa bouche affichant toujours un léger sourire moqueur qui va le dire. Quand elle est étonnée, ils peuvent monter très haut comme s'ils se cachaient parmi les cheveux de la demoiselle mais quand ils se plissent vers le bas ça n'est pas forcément qu'elle est en colère, bien au contraire, ça peut être le signe d'une totale incompréhension. Ajouté à cela, son expression douce et sa facilité aux larmes on pourrait la confondre avec la servante du restaurant du coin… Si son attitude et ses réflexions ne venaient pas gâcher le tout.
Question vêtement, son style reste très basique. Elle porte des vêtements avec lesquels elle peut facilement bouger. Généralement, elle a toujours avec elle une longue veste à capuche qui n'a presque pas d'épaisseur. Elle sert juste à se cacher.


__PSYCOLOGIQUE:

Difficile de parler de son état mental car elle ne sait pas elle-même où elle en est. Sans doute à cause du choc de sa rencontre entre elle et sa mère qui l'a abandonnée. Elle qui a toujours tout encaissée sans en vouloir à personne sauf à elle-même semble en avoir marre, être agacée de sa vie passée et de sa seule famille qui lui reste à savoir sa mère. Elle semble aussi ne plus vouloir être la personne si faible, si craintive et si naïve qu'elle était. Elle est en proie à d'étranges réflexions et ne peut passer une journée sans avoir envie de tuer par pur plaisir. En quelques jours, elle a développée une telle haine et une soif de sang qu'elle se demande si elle arrivera un jour à avoir une discussion avec une personne sans trouver la petite chose qui la dérangera. Malgré cela, il semblerait que sa conduite ne soit plus dictée que part elle. Comme si une autre personne agissait sur son esprit. Ce qui est faux. Seulement, sans s'en rendre compte, elle voulait tellement vivre avec sa mère qu'elle n'a fait qu'accumuler de mauvaises choses. Elles sont ressorties au grand jour quand elle a été refoulée une seconde fois. Quelqu'un parviendra-t-il à voir que Mitsuko n'est pas totalement consciente de ce qu'elle fait ? Quelqu'un parviendra-t-il à lui faire retrouver la raison avant que ça ne l'atteigne trop et qu'elle s'approche dangereusement de la folie ?
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MessageSujet: Re: Hisae Mitsuko   Hisae Mitsuko Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:50

Hiver, Février.
D'Ame no Kuni.

Un jour tu m'as dit… L'écriture réchauffe, elle te libère, t'offre la possibilité de t'échapper pour un moment aussi infime soit-il, elle fait passer le temps, permet de livrer ses peines, ses doutes… L'écriture te maintient en vie. Pourquoi je t'ai crue. Pourquoi je t'ai obéi… C'est encore une question que je me pose. Quoi qu'il en soit, je t'adresse ma première lettre. A toi. Parce que tu m'as montré le chemin. Parce que tu m'as donné la chance de réaliser ce que je voulais. Parce que tu es tout pour moi. Parce que tu es la seule personne qui m'a connue et qui n'est pas morte. Parce que… Je t'aime. Un amour impossible sans doute… Tu te demande pourquoi…Ton pouvoir de déduction ne te permettra pas de savoir si je ne te dis pas…Alors voilà, c'est tout simplement parce que je ne passerais pas cet Hiver. A Ame, les gens sont devenus agressifs. Peut-être parce qu'on leur à dit que l'Hiver allait être plus rude encore que l'année dernière. Peut-être parce qu'on leur a dit aussi que les plus grands villages de Shinobis arriveraient et détruiraient le village. Peut-être aussi parce que le "Dieu" (maudit soit-il celui-là ><) du village ne donne plus trace de lui (J'avoue, la façon dont en parle les gens en est traumatisante, j'ai l'impression qu'il peut nous tuer d'un regard).
Si je veux survivre je ne devrais pas être dans cette rue à t'écrire comme ça. Je devrais être en train de tuer quelques malheureux déserteurs pour avoir une place dans une maison. Pourtant je ne le fais pas. Non pas parce que je n'ose pas le faire. Non plus parce que je me dis que ça n'est pas bien… Seulement parce que je suis en train de mourir. Je me vide de mon sang comme se vide une gourde percée. Sais-tu à quoi je pense ? A toi. Je t'aime plus que tout et nous allons être séparés pour toujours. Je pense à l'écriture. Elle me fait oublier ma douleur. Elle me fait oublier mes regrets. Elle me fait oublier que je vais mourir. Et je pense à ce que je n'ai jamais voulut te dire. Ma vie. Jamais je n'ai prononcée un mot dessus. Tu avais beau me poser des questions, je me taisais. Et bien je crois que tu devrais savoir. Savoir qui je suis. Ce que j'ai fait. Et pourquoi je te remercie. Je profite du fait que j'ai devant mes yeux toute ma vie qui défile, lentement, pour te la conter. Au moins je partirais le cœur léger, me disant que je n'aurais pas laissé un ignorant derrière moi.


Une larme glissa le long de sa joue et tomba sur le papier. Il faisait froid. La douleur devenait plus forte. Pourtant Mitsuko ne sentait rien. Elle écrivait. Que faire d'autre. Elle leva son stylo et regarda le ciel. Cela faisait quatorze longues années qu'elle était née. Pourtant, elle se souvenait de chaque moment passé. Une fine brise parcourait Ame de tout son long et faisait voler les étendages. Mitsuko regarda autour d'elle. Une rue sombre. Pas de passant. Seulement elle. Contre un mur. Le papier sur ses genoux. Une main posée dessus. L'autre avait disparut sous ses vêtements et appuyait contre sa blessure qui saignait abondamment. Mitsuko relut se qu'elle avait écrit. Que dire ensuite… Elle fixait le papier. Absente. En réalité, c'était sa vie qui défilait peu à peu devant elle. Et au fur et à mesure elle grattait sur le papier ce qu'elle voyait, tel le scénario d'un film. Un film qui ne racontait pas une histoire triste, mais pas non plus une histoire heureuse où la vie s'écoule tranquillement.


Chapitre 1 – Au Commencement – Nul Part


"Ouin ! Ouin !"
Une nouvelle née hurlait de tous ses pauvres petits poumons. Pourquoi fallait-il que ça lui arrive à elle… Elle venait de sortir du ventre bien chaud de sa mère et se retrouvait maculé de sang dans la neige. Ses petits yeux regardaient de tous les côtés. Affolés. Elle voyait pour la première fois. Son cri se stoppa soudainement et elle prit sa première bouffée d'air. Il faisait froid. L'air glacé entra dans sa bouche, passa dans sa gorge et finit sa course dans ses poumons. Il faisait trop froid pour elle. Une ombre se dressa alors devant ses petits yeux qui s'habituaient à la lumière. Une ombre… Ou plutôt sa mère. Elle venait la chercher… Le bébé tendit sa petite main fragile et potelée vers cette ombre. Mais alors qu'elle allait la saisir, l'ombre se dégagea, lui prit le poignet, le serra un peu puis elle la lâcha soudainement. La nouvelle née regarda l'ombre et se mit à pleurer. Elle savait. Elle l'avait compris. Sa mère n'allait pas la récupérer et l'emmener avec elle. Au bout d'un certain temps elle ouvra les yeux et s'aperçut qu'elle était seule. Seule avec cette petite force qui lui serait le poignet. Qu'est-ce que c'était. Elle approcha son poignet de sa bouche et mordit ce qui y était accroché. Elle comprit bien vite que garder cette chose accrochée à son poignet était essentiel si elle voulait survivre et comprendre un jour ce qui se passait. Elle arrêta alors de mordiller et ne bougea plus. Ne plus bouger pour un bébé est assez rare, mais là, il fallait avouer qu'elle le faisait parfaitement. Elle avait l'esprit embrumé par tout ce qui venait de se passer. Elle ne comprenait certes pas mais savait que chaque gestes qu'elle ferait à partir de maintenant détermineraient si elle vivrait ou non.
Elle leva la main vers le ciel gorgé de gros nuages blancs. De fin flocons tombaient et dansaient tout autour de la nouvelle née. Sur son regard se peint de la tristesse. Une immense tristesse, plus profonde que l'océan, plus vaste que le ciel. Le genre d'expression que pouvait prendre un adulte qui a connaissance de la vie, pas un bébé. C'était une anomalie surprenante mais bien réelle. Comme si elle était déjà marquée par la vie, comme si elle avait déjà conscience de ce qui lui arrivait. Un grognement sourd vint interrompre la contemplation de l'enfant. Il tourna vivement la tête et se mit à rigoler. Un rire heureux. Elle avait les yeux plissés. Pensait-elle que c'était sa mère qui revenait ? Elle se mit sur ses quatre pattes frêles et fit un pas puis deux en direction de cet être qui dégageait une chaleur protectrice. Elle tomba alors. Ses membres engourdis refusaient de bouger. Elle était glacée jusqu'au sang par ce froid si rude. Une grimace vint déformer son visage si pur. Elle n'en pouvait plus. Sa vue se brouilla peu à peu. Un voile noir se dressa devant ses yeux et elle ferma les paupières.
Un souffle chaud chatouillait le cou de l'enfant. Elle était bien. Il faisait chaud. Soudain une chose gorgée d'eau passa sur le visage de la petite lui faisant ouvrir les yeux soudainement. Elle pleura. Un deuxième coup de langue lui fit arrêter ses jérémiades. Bien sur elle ne savait pas que c'était un coup de langue, elle ne savait même pas ce qu'était une langue et encore moins à qui elle appartenait. Tout ce qu'elle sentait c'était un doux pelage incroyablement chaud qui lui permettait de lutter contre l'Hiver. Voyant que les coups de langue s'arrêtaient, elle se rendormit. Qu'est-ce qu'un bébé sait faire d'autre…
La petite ne comprenait pas le moins du monde ce qui lui arrivait. Elle avait explorée toute la tanière où elle se trouvait, non sans trouver que sa mère habitait un endroit étrange, et nulle trace d'un être chaud. Seul un corps froid, dur et peu accueillant trainait dans une flaque de boue. Ce corps portait une odeur infecte. Celle des petites proies que mangeait sa mère… Du sang. A peine soixante nuits passées avec sa mère et elle était maintenant introuvable. Elle resta près du corps, ne sachant quoi faire d'autre. Mais bientôt une peur l'empara. Elle se mit à pleurer. Chaque fois qu'elle faisait ça, sa mère s'empressait de revenir la nourrir ou la blottir contre son abdomen si chaud. Mais là rien ne vint. Rien ne voulait venir. Elle cria alors. Un cri malheureux. En pleine action elle se stoppa soudainement. Des pas sourds. Des voix incompréhensibles. Des ombres bougeaient et paraissaient danser sous les arbres. Elle lança un appel dans leurs directions. Un petit gémissement que les bébés poussent souvent. On lui répondit presque aussitôt. Une main l'attrapa et l'attira vers elle. Deux autres ombres saisir le corps qui puait et partirent. L'enfant resta contre cette poitrine qui certes était moins chaude que celle de sa mère mais qui la réconfortait tout aussi bien. C'était finit. Elle était sauvée. Un soupir de soulagement lui échappa.
_____


Chapitre 2 – Enfance - Yuki


"M et I, MI… T, S et U, TSU… K et O, KO. M-I-T-S-U-K-O. Mitsuko !"

Elle courra aussi vite que le lui permettait ses jambes vers sa mère et souriante, elle lui montra fièrement le petit bracelet qui ornait son poignet. De ce bracelet, elle s'était posé plein de questions. Sa mère lui avait seulement dit que c'était marqué son prénom dessus et qu'on le lui avait mit à sa naissance. Rien de plus. Mitsuko avait quatre ans maintenant et voulant à tout pris le vérifier par elle-même (croyant surtout que c'était autre chose dessus), elle avait apprise à lire très rapidement. Pour la première fois, elle semblait déçue et heureuse à la fois. Déçue car il était bien inscrit son prénom, et heureuse parce qu'elle savait lire. Sa mère lui sourit comme toujours avec des yeux légèrement plissés et le bout du nez froncé. Elle était une vielle personne qui vivait seule avec son enfant depuis plusieurs années d'après les gens du village. Mitsuko avait toujours un peu doutée que c'était sa mère car elle se souvenait vaguement d'une personne beaucoup plus grande. Mais comme elle se souvenait aussi qu'elle sentait un pelage doux et chaud parfois, elle se disait qu'elle inventait des trucs. L'insouciance de l'âge… ça fait rêver.
Trois coups furent frappés à la porte d'entrée. Secs, suivit d'une voix forte et grave qui ordonnait d'ouvrir. La femme accompagnée de la jeune Mitsuko se dirigèrent vers la porte mais avant d'avoir eut le temps de l'atteindre, on força brutalement l'entrée. Un grand "Bang" fit peur à Mitsuko qui se cacha derrière sa mère. Des hommes cachés par un masque entrèrent et saisir les deux personnes présentes. Mitsuko fut bousculée et son genou heurta violemment le sol. Elle saigna. Pleurant, gémissant et cherchant du regard sa mère, elle fut embarquée sans ménagement. Elle ferma les yeux. Un vertige lui prit. Quand elle les rouvrit, elle était dans une salle circulaire, devant elle, assise sur une chaise en bois simple, sa mère semblait effondrée. Elle hurla. Se débattit. Rien à faire, l'Anbu la tenait fermement ne voulant la lâcher. Elle ne se souvint que de très peu de choses après. On parla beaucoup. Pleura aussi. Puis la jeta dans un trou puant, humide, avec comme seul meuble une couchette rongée par les rats. Une prison. Le filé d'eau qui descendait du plafond avait gelé. Condamnée à rester dans la prison jusqu'à se qu'elle expire sa faute. Faute dont elle ne savait rien. La faute d'être née peut-être ? Mais à quatre ans, on n'a pas l'esprit aussi fougueux et on ne fait qu'obéir.
L'année qu'elle passa ensuite lui parut durer une éternité. Elle était la seule prisonnière enfant de tout le village. L'Hiver elle crue mourir sur place. D'ailleurs il n'y avait pas que l'Hiver où il faisait froid ici. A Yuki chaque saison parait aussi froide que la précédente. Juste l'Hiver se détachait du reste car il gelait même à l'intérieur de sa pièce. Comme si on ne connaissait pas les occupations d'une fille de son âge, on lui avait simplement donnée une petite craie rouge avec laquelle elle s'amusait chaque jour à dessiner ses rêves. Pas des choses compliquées. Juste une étendue de neige, elle était seule et gambadait gaiement. La liberté sans doute. Elle avait cinq ans depuis onze mois et vingt-neuf jours. Autan dire que le lendemain elle allait fêter ses six ans. Elle qui aimait deviner quel cadeaux elle allait avoir, elle n'espérait plus qu'on la laisse sortir.
Son souhait ce réalisa vers environ quatre heures du matin. Les gardes à moitié endormis passaient le pas lourd dans les couloirs. Un pas qui se stoppa soudainement provoquant un silence anormal entre les cellules. Un bruit sourd se fit attendre. Comme si un objet lourd s'était étalé de tout son long sur le sol froid et dur de la prison. Un corps par exemple. Un cri fut poussé et une explosion se fit entendre. La moitié du mur de la prison tomba en ruine. Des hommes maqués entrèrent alors et ouvrirent les prisons. Mitsuko fut réveillée en sursaut. Elle se retourna et vit le mur s'écrouler devant ses yeux. Des pierres tombaient du plafond. L'une d'entre elles atteint le bord du crâne de Mitsuko. Elle s'effondra sous le choc. Ses yeux se fermèrent pour la énième fois. Elle perdit à nouveau connaissance.
_____
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MessageSujet: Re: Hisae Mitsuko   Hisae Mitsuko Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:58

Chapitre 3 – Rencontre et Changement – Suna

L'obscurité qui régnait dans la pièce laissait à peine entrevoir le visage blanc et lisse de la jeune. Ses yeux brillants regardaient son reflet dans un miroir. Elle semblait tendue. Ses cheveux noirs de jais aux reflets marron étaient sauvagement attachés en une queue de cheval. Bien lisses, ils descendaient le long de son dos droit. Sa bouche finement dessinée donnait l'impression de toujours sourire. Pourtant, elle ne le faisait que très rarement. D'un coup de tête, elle fit bouger une mèche qui tombait devant ses yeux noirs profond. On frappa à la porte. Elle répondit et se tourna pour voir qui entrait dans sa chambre. Elle vit un homme grand et massif pénétrer dans la pièce. Il en imposait. Elle lui lança un regard détaché puis sorti de la chambre pour arriver dans une salle plus spacieuse et lumineuse. L'homme prit alors la parole avec un ton qui se voulait encourageant.

-Bien, tu es sublime, comme d'habitude. Ha, ha, ha ! Bon, reprenons notre sérieux. Aujourd'hui comme tu le sais, le Kage du village va te nommer officiellement shinobi de rang Chuunin… Bon, j'espère que tu te tiendras bien, hein ?!
-Tu me l'a déjà dis tout ça… Pourquoi tu te répètes…
-Et bien euh… C'est-à-dire que c'est la fierté d'un père non ? A ton âge être déjà Chuunin ça n'est pas un peu énorme ?
-Si. Bien sur. Tu as raison. Désolée.
-Bien, passons. Vas-y.


Elle regarda le sourire de son père puis sorti de sa demeure. On l'a prenait pour un génie. Chose qu'elle n'était pas du tout. Elle avait seulement comprise les choses plus vite que les autres. Et puis elle passait son temps libre à s'entrainer en cachette dans l'espoir de maitriser toutes les techniques Fuuton, son affinité du départ. Elle n'était que récompensée de son travail. Elle n'avait pas particulièrement d'amis et n'entretenait avec son père qu'un lien correct. Rien de plus. Pour elle, sa vie se résumer à progresser sans arrêt pour pouvoir atteindre le sommet la plus rapidement. Elle avait toujours été fascinée par le poste de Kage. Elle s'amusait à récolter toutes les photos des Kages des différents villages du monde. Sa collection commençait bien sur par son village, Suna. Puis ça allait du plus connut au moins. Konoha, Kiri, Yuki, Kumo et Oto.
Mitsuko marchait dans les grandes avenues avec un pas léger, souple. Sa longue robe dansant à chaque pas. Dix ans qu'elle était née. Mais ses souvenirs ne remontaient qu'à ses six ans. On lui avait dit qu'elle avait eut un petit accident pas très grave mais que ça lui avait détérioré ses souvenirs. Elle était restée plusieurs jours à l'Hôpital dans un coma profond puis un beau jour s'était levée comme si de rien n'était. Mitsuko avait tout gobée sans hésitation. Un bâtiment imposant se levait sous ses yeux. Le Kazekage devait s'y trouver avec sa future équipe. Elle pressa le pas et entra. Gravissant rapidement les quelques marches qui montaient, elle atteint le bureau du Chef de Suna. Elle frappa et entra.
La cérémonie l'épuisait un peu. Elle était longue car cette année plusieurs personnes étaient passées de Genin à Chuunin. Vint enfin son tour. Trois personnes furent appelées dont elle. Le Junin spécialisé qui se tenait aux côtés du Kage s'avança et prit la parole.

-Bravo, vous êtes officiellement Chuunin de se village. Notre équipe va donc être dissoute, mais j'espère que vous garderais le même esprit que jusqu'à maintenant…

Mitsuko n'écoutait pas vraiment. A vrai dire son regard s'était porté sur un jeune garçon, à peine plus âgé que lui qui se disputait avec son père. Elle l'avait souvent croisée que se soit à l'académie ou dans les réunions de Genin. On disait de lui que c'était un prodige et qu'il allait devenir le prochain Kage. Mitsuko avait d'abord ignoré ce garçon, puis quand il était venu la voir et lui avait dit qu'il était ravi d'avoir enfin de la concurrence, elle s'était intéressée à son cas. Mais jamais encore elle ne lui avait parlée. Elle préférait éviter de le croiser et l'observait juste de loin. Elle ne savait plus comment il s'appelait car les gens parlait de lui en disant "Le Tsuyoi". Quel nom ridicule, sincèrement. Mais elle ne doutait pas que ça lui plaise. Elle croisa alors son regard. Le garçon lui sourit. Elle tourna vivement la tête et écouta la fin du discourt de son ancien chef d'équipe. Quand il eut finit, elle salua et on lui indiqua une place sur les chaises posée autour de l'estrade. Elle s'y dirigea et s'assit silencieusement. C'est alors qu'elle eut l'impression de chuter de sept étages. Le "Tsuyoi" s'assit à côté d'elle. Le temps passa. Ses pensées était tournées vers cet étrange garçon. Elle se tourna alors vers lui et prit la parole.

-Comment…
-Shin, Ichinose Shin !
-Mais… C'est pas ce que j'allais demander ! Et puis, qu'est-ce que j'en ai à faire de ton prénom… Tout le monde t'appelle Tsuyoi, alors j'ai pas besoin de t'appeler Shin…
-Je n'aime pas ce surnom… C'est trop prétentieux pour moi… Mais bon avoue que c'est ça que tu voulais savoir.


Il lui donna deux petits coups de coudes dans l'épaule. Mitsuko baissa les yeux. Elle comprenait maintenant. Il était doté d'un sens de déduction très développé. Elle sourit alors et continua la discussion.

-En admettant que se soit ça que je voulais savoir… Même s'il est aussi possible qu'éventuellement ça ne soit pas…
-Mouhahaha ! N'importe quoi. Comment tu parle... Déstresse un peu sinon je vais finir sur les nerfs moi aussi.


Il sourit. Un sourire qui resta dans la mémoire de Mitsuko quand elle rentra le soir chez elle. Toute la journée elle était restée avec Shin à discuter de tout et de rien. Pour la première fois elle se sentait bien avec quelqu'un. Les jours s'écoulèrent rapidement pour la jeune fille. Elle se rapprochait de plus en plus de Shin et en vint même à exécuter quelques missions avec lui.
Un jour, une de ses missions justement consistait à retrouver les dossiers volés par un déserteur. Ses dossiers concernaient des Shinobis et Kunoichis de Suna. Elle était partie accompagnée de Shin très tôt le matin. Ils avaient pisté le déserteur toute la journée pour finir à la tombée de la nuit sur son campement. Ils s'étaient félicités d'avoir été si rapides puis s'était occupés du déserteur. Il avait fait beaucoup d'erreur alors ça s'était vite réglé. Les deux jeunes shinobis étaient donc sur le retour. Ils prenaient leur temps cette fois car c'était rare qu'ils aillent dans cette région. Or un soir, Mitsuko seule assise à côté du feu fixait les documents qu'ils avaient récupérés avec intérêt. Shin était parti se coucher depuis un petit temps déjà, rien ne l'empêchait de feuilleter rapidement les papiers… Elle approcha alors la main et commença à regarder le contenu du dossier. Une erreur de plus sans doute. Ce qu'elle vit allait changer à jamais sa vie. Une fiche à son nom y figurait.


Nom : Inconnu
Prénom : Mitsuko
Sexe : féminin
Date de naissance : Inconnue
Lieu de naissance : Inconnu. Yuki ?

[…]

Autres/Observations : Trouvée dans la prison de Yuki après l'attaque du village. Récupérée par l'ANBU Naomi.




Mitsuko détacha son regard de la feuille et regarda la Lune. Son père n'était donc pas le sien… Elle n'était pas née à Suna… Et l'accident était probablement à cause de l'attaque de Suna contre Yuki. Plusieurs questions assaillirent Mitsuko. Pourquoi était-elle en prison… Pourquoi Suna l'avait-il récupéré… Pourquoi… Lui avoir menti ? Un bruit derrière elle la fit se retourner. Elle vit Shin s'avancer, le regard triste. Il savait. Il s'assit à ses côté puis après un moment de silence, il décida enfin à prendre la parole.

-Oui, je suis au courant. A vrai dire, quand nous avons récupéré les papiers, j'ai voulut vérifier si tout était là et je suis tombé sur ta fiche. Désolé. Je comprends que tu veuilles partir pour retrouver tes origines, tu sais… Mais je te demande de réfléchir un peu encore…
-J'ai déjà réfléchie, je pars. Ne m'en empêche pas… S'il te plait. Je sais ce que je fais, j'ai grandis.
-Tu es encore jeune. Tu as quoi, quatorze ans…
-C'est sur, c'est simple pour toi, tu te sens plus grand, plus fort… Mais en réalité tu n'as pas beaucoup plus que moi. Deux ans de plus. Alors ne me donne pas de conseil comme ça…
-C'est quoi ça… Une réplique idiote. (Vraiment le narrateur pourrais faire un effort u.u".) Bref, demain nous arrivons à Suna, tu pourras faire ta valise une fois là-bas et partir… Si tu es bien sure.
-Ne crois pas que je vais attendre tout ce temps, je pars dès maintenant !

-Non !


Une voix derrière eux coupa net la discussion. Mitsuko et Shin se tournèrent d'un seul mouvement et regardèrent l'ombre massive se dresser devant leurs yeux. Un homme apparut alors à la lumière du feu. Naomi le père adoptif de Mitsuko. Elle se leva brusquement et attrapa le col de l'homme. Elle hurla alors.

-Tu savais ! TU SAVAIS ! Tu ne m'as rien dis, pourquoi !

Il l'écarta d'un geste de la main puis fit signe à Shin de lui donner les documents. Mitsuko lança un regard noir à l'homme qui le lui rendit. Sans se démonter, elle se tourna et commença à marcher sur le chemin. Il la rattrapa et l'arrêta.

-Je suis venu vous chercher et vous ramener au village. Vous en mettez du temps, je sais que la vue est belle mais quand même. Mitsuko, tu ne pars pas. Point. Tu appartiens au village de Suna maintenant.


Quand Mitsuko entendit cette dernière phrase, elle eut l'impression d'être un simple objet qu'on traine. Tout ces gens avaient étés de simples hypocrites avec elle. Ils faisaient semblant de l'admirer. Mais en réalité, elle n'était qu'une possession du village. On s'en foutait de sa vie tant qu'elle était utile. Ce qui s'ensuivit fut si rapide que Mitsuko eut du mal à tout comprendre. Shin disparut soudainement pour réapparaitre derrière Naomi. Il lui chuchota quelque chose à l'oreille, l'homme refusa visiblement car il avait les sourcils froncés et la tête qui bougeait négativement. Shin agit alors très vite et…
_____




J'ai compris aujourd'hui ce qui t'as poussé à faire ça. Ce sentiment si fort qu'il te contrôle jusqu'aux entrailles. Celui qu'on doit oublier étant shinobi… L'amour. J'ai été idiote, je n'ai pas sue te remercier, je me suis enfuie, telle une ombre. Je n'ai pas comprise. Mais serai-je restée si je savais ce que tu éprouvais ? Certainement. En y repensant, je me dis que si j'avais toute ma tête ce jour là… On aurait pu passer de bons moments ensembles, seuls… Tu m'as demandé de réfléchir, je n'y ai vu qu'un conseil d'une personne qui se croit grande. Tu as tué Noami, je n'y ai vu qu'une personne me disant "à dieu"… Je… Je suis désolée… Je regrette. Je sais que tu n'aime pas les gens qui regrettent, se plaignent, se montrent faible… Mais là, je ne peux retenir mes larmes.
Peu de temps après t'avoir abandonné face au corps de mon père adoptif, je suis repartie à Yuki. Après tout, il était dis sur ma fiche que j'étais prisonnière là-bas. Je suis allée voir le Kage qui avait changé entre temps… Il m'a gentiment accueillit. Il fallait dire, j'étais dans un sale état, rien de grave mais les jours de marche m'avaient épuisé. Sur ordre du Chef, une vielle sage me conta ce qu'elle savait de ma vie. Je retrouvai ainsi la mémoire. J'appris notamment que je fus trouvée dans la tanière d'une jeune Lynx. Une vielle femme me prit dans ses bras et s'occupa de moi pendant plusieurs années. Mais un jour elle fut accusée de trahison et on l'exécuta. Je fus jetée en prison car ils n'avaient d'autre endroit pour moi. Suna attaqua ensuite Yuki et je fus libérée. La suite tu la connais n'est-ce pas… Je voulais savoir une chose… Pourquoi tu m'as parlé ce jour là… On ne se connaissait pas, je te considérais comme un rival pour la place de Kage et pourtant…
Quoi qu'il en soit, je les remerciai et partais immédiatement. Ils m'avaient indiqué l'endroit où se situait la caverne de la jeune Lynx, je décidai donc de m'y rendre dans l'espoir d'y trouver un indice, un objet, un vêtement. Une chose quelconque qui prouve que j'ai vécue là-bas.


Un hoquet échappa à la jeune fille. Elle pleurait. Ses souvenirs remontaient inlassablement, l'accablant à chaque fois. Pourquoi fallait-il que sa mère l'ait abandonnée. Lui en voulait-elle… Non, en un sens elle ne devait pas avoir eut le choix. Et puis il se pouvait qu'elle regrette en se moment même.
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MessageSujet: Re: Hisae Mitsuko   Hisae Mitsuko Icon_minitimeDim 15 Fév - 12:01

Chapitre 4 – Sur les Traces du Passé - Yuki

Mitsuko marchait péniblement dans la neige qui lui montait jusqu'aux genoux. Elle était loin cette tanière. Un frisson parcourut l'échine de la jeune fille. C'était si compliqué que ça de reconstruire sa vie… Elle ferma les yeux, s'arrêta et respira, se laissant porter par le vent glacial. Quand elle rouvrit les yeux, elle se rendit compte qu'elle était à genou dans la neige, la main fermement serrée sur un bout de bois gelé. Son corps avait tellement froid qu'il ne possédait plus le toucher. Elle soupira, dégageant de la buée de sa bouche puis reprit sa marche. Des heures de marches. Mais où est-ce qu'elle était cette tanière ! En plus la faim commençait à lui tenailler le ventre. N'en pouvant plus, elle décida donc de s'assoir. Elle dénicha non loin un tronc abattu, elle balaya sa surface pour en enlever la neige et s'assit. A peine son poids toucha le tronc que celui-ci bascula en avant. Mitsuko fut projetée dans un trou. Elle tomba sur la tête et ne bougea plus. Il n'y avait qu'elle pour se faire prendre comme ça. Elle se releva avec un mal de tête horrible… Qui s'aggrava encore quand elle se cogna au plafond. Elle était dans une mini grotte creusée sous terre. Elle alluma alors la torche qu'elle avait emmenée avec elle et regarda autour d'elle. Pas de sortie en vue. Etrange, elle était pourtant bien tombée de la surface, non ? Elle avisa alors une pente douce qui, quand on regardait bien, venait de la surface. Elle avait roulée sur la pente avant de se retrouver au fond. Elle soupira puis approcha sa carte de la lampe improvisée. D'après la vielle sage, la tanière qu'elle cherchait se trouvait dans les environs, il était donc possible que ça soit celle-ci. Elle inspecta tous les recoins mais ne trouva rien. Déçue, elle entreprit la remontée. Une fois à l'air libre, elle balada son regard autour, au hasard. Elle connaissait maintenant le mécanisme des tanières. Une pente enneigée pour la camoufler et au fond, une pièce unique. Elle fit quelques pas, procédant plus méthodiquement qu'auparavant, elle chercha cette pièce cachée. Elle découvrit avec joie se qu'elle voulait, au détour d'un arbre. Elle pénétra rapidement dans l'antre et commença les fouilles. Des poils un peu partout. Dans un coin le squelette d'un petit rongeur. Dans une cavité sur la paroi terreuse des brindilles étaient posées. En s'approchant, Mitsuko découvrit alors des petits bouts de laine accrochés. Portait-elle un vêtement en laine ? Impossible se souvenir… Elle s'assit en tailleur et se prit la tête entre les mains. Yeux fermés elle essayait de remonter le plus loin possible dans ses souvenirs. Peine perdue. Elle balaya la pièce du regard. Les murs mal définis avait étés creusés à l'aide de griffe et de profondes entailles le confirmait. La seule source de lumière provenait de l'entrée. Hormis la niche étrangement aménagée dans une paroi, tout semblait normalement constitué pour une Lynx. Mitsuko avait du mal à croire que se soit ici qu'elle ait passée ses premiers mois. Elle se leva donc et se dirigea vers l'entrée. Une fois à l'extérieur elle se laissa tomber dans la neige, épuisée. Tout se ressemblait ici. A contre cœur elle dut se résoudre à rentrer car la nuit commençait à tomber.
Marchant doucement dans Yuki, trainant les pieds, tête baissée, Mitsuko réfléchissait. Elle ne voulait pas qu'on l'accompagne dans la forêt car elle avait peur de se qu'elle pourrait y découvrir. Mais d'un autre côté, sans aide elle ne parviendrait à rien. Elle s'arrêta soudainement. Ses pas l'avaient menée devant un bâtiment construit en retrait d'où s'élevaient des plaintes lugubres. La prison. Comment avait-elle pu vivre deux années entières ici… Un espoir naquit dans le cœur de la jeune femme. Peut-être que… Elle se mit à courir en direction de l'entrée du bâtiment. Si deux gardes fortement construits ne l'avaient pas arrêté, elle serait rentrée en coup de vent et aurait retournée la prison de fond en comble. Malheureusement, les deux gardes ne semblaient pas décidés à la laisser entrer. Le temps passait, elle était toujours en grande discussion avec les shinobis quand une main vint se poser sur son épaule. Une grande main chaude et puissante. Elle se retourna d'un bond, les joues en feu à cause de la colère montée en elle. Elle croisa alors le regard d'un homme qui semblait avoir la vingtaine mais qui en réalité en avait quarante. Il fit un geste vers les deux shinobis pour montrer qu'il était un allié. Ça n'était donc pas une personne de Yuki… Soudainement, sa voix grave et rassurante s'éleva.

-Bonjour chers gardes… Je vois que la jeune femme que j'avais envoyée pour m'ouvrir la prison c'est fait arrêtée par vous… C'est regrettable tout ça. Je lui avais seulement demandée de faire un tour d'inspection avant que j'arrive.

Les deux gardes s'inclinèrent alors respectueusement et balbutièrent quelques excuses le plus rapidement possible. Mitsuko n'en revenait pas. Ce parfait inconnu, visiblement connu et respecté des shinobis de Yuki, était en train de l'aider… Elle était songeuse. Pendant se temps, les hommes continuaient leur discussion. Mitsuko ne revint à la conversation que quand elle entendit qu'on l'appelait.

-Bien, nous y allons, nous reviendrons sans doute plus tard avec un autre shinobi de Kiri. Vous êtes prévenus… Allez venez Mlle Hisae.


Non, ça n'était pas son nom, mais comme il lui tendit son bras pour qu'ils y aillent, elle l'attrapa et le suivit. Ils marchèrent pendant quelques minutes puis, dans un coin sombre d'une rue, l'homme s'arrêta et libérant Mitsuko de son emprise, il se tourna vers elle. Son regard empreint de sagesse semblait lire au travers de la jeune femme. Il prit alors la parole.

-Je ne pensais pas que tu ressemblerais autan à ta mère… Le même caractère en plus… Ah… Mais tu ne dois comprendre ce que je te raconte… Sérieusement, je fais les choses à l'envers. Assis-toi dans un coin et écoute.

_____


Je dois dire que je fus totalement perdue à ce moment là. Ce qu'il me dit ensuite me plongea dans un état entre deux sentiments. La joie et la peur. Joie de savoir qu'il connaissait ma mère et peur de savoir qui elle était. Oui, il me parla d'elle. Sur un ton qui me perturba d'ailleurs. Il paraissait si naturel que ça ma troublée. Je me souviens encore de cette scène très clairement. Tu sais, je n'arrive pas à lui en vouloir de m'avoir abandonnée comme ça dans le froid de Yuki. Elle a sans doute vécue des choses plus difficiles que moi… Shin… Je sens que j'ai besoin d'en parler. C'est étrange, moi qui habituellement cache ma vie… Mais là… J'avoue que ce que j'ai appris m'a donné des espoirs qui me paraissent maintenant vain. Aussi, je voudrais qu'une fois que ma plume aura relatée tout les faits de ce jour, tu ailles la voir et que tu lui dises que sa fille à vécue heureuse sa vie, mais qu'à présent, elle est partie rejoindre un autre monde. Je voudrais juste qu'elle sache que j'ai survécue et que je la remercie de m'avoir mise au monde. Je n'ai certes pas vue que des choses heureuses, j'ai au moins pu te connaitre.
Pour en revenir à cette femme, elle s'appelle Akiko Hisae. Je ne m'en suis rendue compte que très tard, mais cela veut dire que je porte le même nom. Je trouve que ça fait un drôle d'effet avec moi. Comme si il y avait une tache sur une feuille blanche. Elle vient de Kiri. Ses parents se sont faits exécutés pour une faute qu'ils n'avaient pas commise, à cause d'un mensonge. Elle a alors vécue seule avec une vieille femme, une amie sage qui lui appris l'art des lettres et de la pensé. Vois-tu, je pense que tu aurais apprécié son enseignement… D'ailleurs, l'homme qui m'a expliqué toutes ses choses est son fils. C'est certainement pour ça qu'il a une apparence si sage et posée. Rien qu'en croisant son regard, j'ai sentis tout mes maux s'évaporés. Malheureusement, pour eux deux, la vieille était trop vieille (Chui michante y.y) et elle mourut. Akiko (je n'arrive pas à l'appeler maman…), partit alors parcourir le monde. Tout ça pour assouvir son rêve de vengeance. Envers l'être humain. Elle avait un idéal très particulier mais compréhensible quand on a vécu la même douleur qu'elle. Tu te souviens de nos conversations en mission autour des différentes personnes aux cerveaux étonnamment spongieux et dépourvut de réflexions auxquels ont doit faire face presque sans arrêt ? Et bien ça m'a un peu fait penser à ça. Bref… Elle ne s'est arrêtée qu'une fois arrivée dans le village caché nommé Oto. Là, elle n'était plus en état de faire quoi que se soit car les bêtises humaines l'avaient touchées autan physiquement que mentalement. Elle élue donc domicile dans ce village et recommença sa vie. Je me dis que c'était peut-être la meilleure solution…
Quand j'ai entendue les dernières paroles de cet homme, je n'avais plus qu'une envie, c'était d'aller la rejoindre et de tout lui raconter. Pouvoir la serrer dans mes bras, pouvoir pleurer sur son épaule, pouvoir être consolée par un parent… C'étaient des choses dont rêvaient à ce moment là… Mais les évènements se sont compliqués et je me suis retrouvée en sang à Ame no Gakure. Shin… Je n'aurais bientôt plus d'encre… Mais j'écrirais jusqu'à ce que je n'aie plus de sang non plus… Shin… A…


Un mouvement sec derrière la jeune femme lui fit détourner les yeux de sa lettre et l'empêcha de continuer à écrire. Une silhouette se dressa devant elle. Des yeux blancs avec en leur centre des pupilles grosses comme une bille qui brillaient d'un magnifique éclat argenté. C'est tout ce qu'elle pouvait distinguer de cette imposante ombre noire… C'est aussi la seule chose dont elle se souvint avant de tomber dans l'inconscience. Ce monde qu'elle connaissait si bien pour y avoir passés plusieurs jours dans sa vie… Mais les blessures dont elle souffrait l'empêchaient de faire quoi que se soit pour empêcher ses yeux de se voiler, pour empêcher son esprit de s'emmêler. Elle sombra donc.
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MessageSujet: Re: Hisae Mitsuko   Hisae Mitsuko Icon_minitimeDim 15 Fév - 12:06

Chapitre 5 – Dans le Présent - Ame

-Tiens, tu t'es enfin réveillée.

Ces quelques paroles accueillirent Mitsuko quand elle ouvrit les yeux. Elle se redressa alors subitement pour voir qui lui parlait mais une main puissante la cloua au lit sur lequel elle était posée, l'obligeant ainsi à faire de la gymnastique des yeux pour pouvoir voir à qui elle avait affaire. Un homme avec sur les genoux des papiers. Autour d'elle, elle ne vit que des murs nus encadrant une pièce vide.

-Reste couchée. Tes blessures risqueraient de se rouvrir. Ça serait bête, hein ? Bon, pour ta lettre, quand j'ai voulut l'envoyer avant-hier soir, ouai, tu dors depuis trois jours déjà, elle m'est revenue avec une triste nouvelle. Je sais pas si c'est le bon moment mais bon… J'ai pas que ça à faire aussi. Donc, le destinataire n'est plus en état de recevoir la lettre car il est mort suite à… He ! Je t'ai dis de rester au lit !

Mitsuko s'était levée d'un bond et avait arrachée le papier des mains de l'inconnu. Quand elle atterrit sur ses pieds une immense douleur la saisit au niveau du torse mais elle s'obligea à se concentrer sur ce qu'elle lisait. Le document l'informait de la mort de Shin Ichinose qui avait lieu quelques jours auparavant. Elle leva alors les yeux du document et se tourna vers l'inconnu. Après un regard froid et dur, elle changea totalement d'expression car elle fut prise d'une nausée. Elle s'assit sur le lit et prit la parole.

-Je… Je suis vivante ?! Qu'est-ce qui s'est passé ?
-Quelle question ! Tu es vivante et bien soulante ! Sérieusement… Bon, je t'explique… Je marchais tranquillement dans les ruelles sombres d'Ame. Pas un chat n'était dehors. Le froid frappait dur…
-Bordel, tu m'explique sérieusement oui ! J'y comprends rien moi !
-Quand je t'ai vue seul au sol, en train de saigner abondamment mais écrivant toujours… Je me suis dit que c'était une lettre d'adieu à ton amoureux. En plus j'me suis pas trompé… J'ai trouvé cette vision tellement émouvante, que ma raison s'en ai envolée et que je t'ai soigné… Arrêtes de rigoler ! C'est rare de voir une jeune personne avec autan de volonté que toi… Je n'en ai croisée qu'une seule dans ma vie… Et elle est morte aussi. Alors pour éviter que se drame ne se reproduise et qu'il n'y est que des lâches dans ce monde, je t'ai donné une seconde chance.
-Merci… Je… Comment vous remercier ?
-En arrêtant de me faire chier… (XD) Hum ? Il me semble que j'ai pas bien entendu ce que tu viens de me dire… Ce n'est pas un juron j'espère ? … Bref ! Tu es vivante, c'est l'important. Ce que tu fais à partir d'ici ne me regarde plus. Moi je suis juste là pour te soigner… Mais puisque tu n'es pas décidée à m'obéir, je suppose que tu es suffisamment guérie pour te débrouiller toute seule... D'ailleurs, il fallait que j'y aille... A la prochaine la miss. En espérant te revoir en pleine forme la prochaine fois et tout le tralala…


Mitsuko eut un mouvement vers l'homme mais celui-ci disparut par une porte qu'elle n'avait pas encore remarquée. Elle n'avait été qu'insolente vis-à-vis de ce personnage curieux mais c'était sans doute sa façon maladroite d'exprimer sa gratitude… Pendant quelques minutes, elle resta sur le lit à réfléchir. Qui était cet homme qui avait l'air si pressé... Pourquoi elle était encore en vie… Pourquoi ! En plus Shin était… Elle balaya la pièce du regard. Une raison… Une seule. Elle voulait juste savoir la raison de sa survie. Elle haussa les épaules. Elle n'en savait trop rien. Tout ce qu'elle voyait à présent c'était que les rôles entre elle et Shin s'étaient inversés. Doucement, en faisant attention au moindre de ses gestes à cause de sa blessure, elle se glissa hors du lit et ressembla ses affaires qui se constituées des deux lettres (la sienne et celle annonçant la mort de Shin) et de ses vêtements qu'elle avait sur elle. Puis sans un regard vers la pièce noire, elle sortit à tâtons par la porte. La lumière du dehors aveugla Mitsuko. Le temps s'était éclaircit et des rayons de soleils vinrent chauffer la peau de la jeune. Pas une personne dans la rue qui s'offrait à ses yeux. Elle sentit alors comme une pique la transpercer au niveau du cœur. Ça n'était pas sa blessure. Non, c'était une tristesse immense qui s'emparait d'elle. Shin... Il ne saurait jamais... Il mourait sans nouvelles de son amie. Mais... Ne l'avait-il pas oublié ? Depuis le temps... ça faisait deux ans... Deux longues années qu'elle avait quittée Suna. Deux années que Shin était rentré seul au village, le corps de Naomi sur l'épaule, annonçant qu'ils avaient été attaqués. Deux ans... Mitsuko tourna la tête à droite puis à gauche. Toujours rien. Elle haussa alors les épaules et se mit à courir dans une direction suivant son instinct. Il ne fallait pas qu'elle se laisse submerger par ses sentiments. Alors elle devait trouver une activité qui l'occuperait. Et la seule chose qu'elle avait trouvée… C'était prendre le large.
Cela faisait près de deux heures qu'elle avait quittée Ame no Kuni. Elle était vraiment reconnaissante envers l'homme qui l'avait soignée. Grâce à lui, elle pouvait poursuivre sa route. Et le fait d'avoir écrit cette lettre, lui avait permise de comprendre le sens de sa vie. Elle devait se rendre à Oto. Elle devait faire ce bout de chemin qui la reliait à la vérité. Les réponses aux questions qu'elle se posait étaient entreposées là-bas et attendaient sagement que Mitsuko arrive. Elle avait eut un comportement étrange à l'annonce de la mort de l'être qu'elle aimait, mais étrangement, elle se disait que c'était mieux comme ça. Oui, il est triste d'avoir cet état d'esprit, mais Shin l'empêchait d'agir, il l'emprisonnait... Et cela par l'amour. Cette chose s'était resserrée progressivement autour de Mitsuko et lui avait interdit des choses uniquement pour ne pas qu'elle perdre cet homme. Elle serra le poing. La pique de douleur auparavant insupportable c'était évaporée. Mais il ne faillait pas croire qu'elle se fichait de ce qui était arrivé... Cependant, elle cachait sa tristesse sous des excuses. Et puis, s'il avait pu lui parler avant de mourir, il lui aurait certainement demandé de l'oublier et de continuer à vivre normalement. Du moins, c'est ce qu'elle espérait sincèrement.
Les jours passaient, et les pensés de Mitsuko étaient toujours tournées dans la même direction. Son futur sans Shin... Oto... En parlant de ce village, des portes se profilèrent devant ses yeux. Elle était devant le village souterrain. Son cœur sauta un battement. Elle avait peur de se qu'elle allait voir à l'intérieur. Deux gardes virent alors à sa rencontre lui demandant son identité et tout le reste.

-Bonjour... Je viens voir le Kage de ce village... En fait, je suis à la recherche d'une personne et le Kage pourrait bien m'aider... Je… Je m'appelle Hisae, Mitsuko Hisae.


Mais pas besoin d'en dire plus, vu son sale état, les gardes doutaient qu'elle puisse faire du mal à qui que se soit. Ils la laissèrent entrer, veillant cependant sur elle jusqu'à ce qu'elle disparaisse de vue. Mitsuko errait d'abord sans but dans les souterrains du village puis elle avait croisée un civil et lui avait demandé la direction de la tour du Kage. Celui-ci lui avait répondu d'un ton fort désagréable et s'était éloigné. Sans plus attendre, Mitsuko s'était remise en marche. Tout semblait la fuir. Mais arrivée face au bâtiment, elle fut incapable de faire un geste pour entrer. Elle se laissa donc glisser le long d'un mur et fixa le sol. Pourquoi avoir si peur... Alors qu'elle réfléchissait durement aux paroles qu'elle allait dire au Kage, une idée vint la perturber. Elle s'était dit que puisque sa mère vivait ici et que ce village semblait le seul endroit où son instinct l'avait conduit elle pourrait s'installer ici. Après tout, elle avait fait suffisamment d'années de voyage et d'errance... Mais ça voulait dire tout recommencer non ? Nouveau village, nouvelle vie... Des larmes coulèrent. Quelle idiote. Ça n'était pas du tout une bonne raison pour vouloir tout oublier… Mais quand elle repensait à sa vie, elle avait bien le droit de vouloir tout effacer et recommencer à zéro, non ? D'abord abandonnée puis baladée de village en village pour finir totalement seule sans plus d'ami sur qui compter car la mort les séparait et avec comme seul espoir que sa mère se trouve dans les murs de cette ville. Oui, elle en avait marre. Oui, elle voulait retrouver le gout de la vie. Oui… Ce bâtiment derrière son dos, c'était la seule chose qui lui restait à faire pour pouvoir renaitre et souffler, avoir une raison de vivre, pouvoir se battre, être heureuse. Un sourire apparut sur le visage de la jeune femme. Ses larmes séchées lui tiraient le visage. Mais ça résolution était prise. Elle savait ce qu'elle allait demander au Kage. D'ailleurs, il lui tardait de la rencontrer...
La pièce dans laquelle on l'accueillit était semblable à celles qui font offices de bureau de Kages. Normal, c'était là qu'elle se trouvait. Cependant, ce ne fut pas le Chef du village en personne qui vint la voir mais seulement un shinobi Anbu. Il la regarda d'un air méprisant puis lui demanda qu'est-ce qui l'amenait.

-Je… Je souhaitais rencontrer le Kage… Je cherche une personne qui vit ici, dans ce village. Elle s'appelle Akiko Hisae. Shinobi d'Oto elle est arrivée il y a quelques années déjà. Je suis sa fille. Mitsuko Hisae et…


L'Anbu l'avait arrêtée d'un geste de la main. Il s'était assis sur la chaise et avait longtemps fixé la jeune femme. Puis, doucement, il avait enlevé le masque qui cachait son visage aux yeux de Mitsuko. La jeune femme resta bouche bée devant ce qu'elle vit. Une femme merveilleusement belle la regardait de ses yeux clairs. Elle ressemblait à… Akiko ! Mitsuko sourit et s'avança vers la femme mais celle-ci lui fit signe de s'arrêter.

-Va-t-en. C'est un ordre. Ne reviens jamais ici, jamais… Tu m'entends, jamais !
-Mais… Pourquoi ?! Je suis ta fille tu devrais être heureuse ou je sais pas !
-Mi… Mitsuko… Je ne me répèterai pas.


Alors c'était comme ça… La femme dont on lui avait tant dis de choses bien la rejetait. Mais… Pourquoi… Des mèches de cheveux tombèrent devant ses yeux. Son pouls s'accélérait. Elle n'entendait plus rien, restait immobile. Une chose serra son cœur comme si quelqu'un le tenait fermement dans sa main. Une grimace déforma son visage. Tout à coup, elle fut envahi d'un seul sentiment. Une haine terrible. C'était sans doute la seule chose qui avait encore un sens pour elle à ce moment là. Cette haine qui la poussait à tuer sa propre mère. Uniquement parce qu'elle ne voulait pas d'elle. Doucement, Mitsuko rabattit la capuche de son manteau sur sa tête et se dirigea vers la porte. Elle l'ouvrit et sortit. Au moment de disparaitre totalement de la vue d'Akiko, elle se retourna et dit d'une voix vide.

-Tu sais… Je voulais vraiment te voir… Mais maintenant… Je ne veux que ta mort. Nous serons amenées à nous revoir, je le sais. Ce jour là… Je te ferais comprendre tout ce que j'ai enduré. Je te ferais comprendre ce que je ressens. Mais tu auras une fin sans souffrance. Sois-en sure.


Un rire s'échappa des lèvres de Mitsuko. Un rire forcé, qui sonnait faux. Elle disparut définitivement. Quand sa mère avait prononcées ses premières paroles à son égard… Mitsuko s'était laissée submergée par cette haine. Etait-elle encore elle-même ? Tête baissée, elle marchait très rapidement. Sa vue était brouillée non pas par des larmes mais par son ivresse de vengeance. Quelque chose c'était passé. Mais quoi ? Elle ne voulait plus rester dans ce village une seconde de plus. Aussi, elle marcha pendant longtemps, sans regarder où elle allait. Plusieurs jours passèrent. Combien ? Bonne question, elle ne les comptait plus. Mais il y en a un qui marqua sa mémoire. Elle marchait la tête entre les mains, se demandant si elle redeviendrait un jour la personne qu'elle était avant et elle s'était arrêtée soudainement. Entre ses doigts, elle pouvait voir s'étaler une terre immense. Seule, elle était loin de tout, du moins c'est ce qu'elle pensait. Elle s'accroupit alors dans l'herbe humide et commença à déballer ses affaires. Elle camperait ici. A quoi bon se protéger du vent, de la pluie, des hommes... Quelques minutes après seulement, elle était allongée au coté des braises encore chaudes de ce qui avait été un feu. La nuit l'enveloppa et la berça jusqu'à se qu'elle s'endorme. A partir de cet instant, il n'y avait plus qu'une idée qui la poussait à vivre. Tuer cette femme. Mais elle n'était pas assez puissante pour cela, elle en avait conscience. Aussi, il fallait trouver quelqu'un auprès de qui progresser. Mais qui… Déserteur, Shinobi d'un village… Une fine pluie battit la plaine sur laquelle Mitsuko dormait. Les braises rouges s'éteignirent. Le noir envahi totalement l'esprit de la demoiselle.
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MessageSujet: Re: Hisae Mitsuko   Hisae Mitsuko Icon_minitimeDim 15 Fév - 12:18

[*] TECHNIQUES [*]


__TAIJUTSU:

_____Gôken

• Konoha Gouriki Senpuu: Elle consiste à sauter à une courte hauteur et à tourbilloner en se servant de ses jambes pour donner un coup de pied direct dans la visage de son adversaire le propulsant très loin.
[Utilisateur: - 5 pts Chakra]
[Adversaire: - 10 pts de vies]

• Hira Sen'puu: L'utilisateur concentre son chakra dans les paumes de ses main. L'affinité Fuuton se mélange alors avec. En gros elle enveloppe les mains depuis la paume jusqu'aux épaules et finissent par une sorte de petite perturbation qui créer sur chaque bras au niveau des épaules une sorte de constante mini-tornade. Elle augmente juste les dégats au corps à corps et neutralise les soins médicaux car les particules de chakra mélangée à l'affinité persiste dan sles plaie mais sont impossibles à détectées. La technique dure un certain temps puis disparait tout simplement. La technique peut aussi s'utiliser à distance. Elle modélise le poing de l'utilisateur et celui-ci l'envoi sur l'ennemi comme un prolongement de son corps. Mais à distance la technique perd de la puissance.
Corps à corps
[Utilisateur: - 15 pts Chakra]
[Adversaire: - 25 pts de vies par coups]
Combat à distance
[Utilisateur: - 15 pts Chakra]
[Adversaire: - 20 pts de vies]

• Hiryuu no Jutsu - L'art du Dragon volant: Envoyant son adversaire dans les airs. Le Ninjas ne lui laisse pas le temps de répliquer. Elle attaque dans tous les sens, grâce à ses poings solides comme le roc et ses pieds.
[Utilisateur: - 9 pts Chakra]
[Adversaire: - 18 pts de vies]

__NINJUTSU:

_____Konobori no Jutsu No Justu

• Shiraga Odori: Grace a ses connaissances en Fûton, l'utilisateur de cette technique peut décupler sa masse capillaire our en faire une véritable arme. Ses cheveux grandissent et s'épaississent pour aller attaquer la ou les cibles désignées même s'ils se trouvent a quelques mètres de distance. Elles peuvent facilement couper des mèches mais il en repousse tellement que c'est extrêmement difficile de parer cette attaque. Entourée par les cheveux, celles-ci peuvent rapidement être immobilisées et même étouffées ! C'est très pratique ! Une fois la technique terminée, les cheveux reviennent a leur place et reprenne leur forme initiale.
[Utilisateur: - 15 pts Chakra]
[Adversaire: - 25 pts de vies]

• Daitoppa - le Grand Passage: Le ninja génère par sa bouche un courant d'air gigantesque qui balaie tout sur son passage. Ce souffle très puissant a une longue portée, peut faire pliyer les arbres d'une forêt et ralentir une attaque de taijutsu. Il est dur d'esquiver cette attaque d'une ampleur considérable, aussi mieux vaut bien s'accrocher.
[Utilisateur: - 20 pts Chakra]
[Adversaire: - 30 pts de vies]

• Boufuu no Shuriken:
Un vent fort s'abat sur la zone de combat mais n'apparaît pas comme offensif durant quelques secondes, brouille seulement la vision de l'adversaire. Puis, d'un seul coup, une pluie de shuriken " taillés " dans le vent mais non moins dangereux. Ils blessent de part et d'autre le ninja ennemi. Cette technique dure entre 1 et 3 minutes.
[Utilsateur: - 15 pts Chakra]
[Adversaire: - 25 pts de vie]

__GENJUTSU:
• Tenbu Hôrin: Le Ninja annihile un à un les 5 sens de son adversaire, qui ne peut résister. Et en perdant certain sens, comme le gout par exemple son équilibre est déstabilisé. Donc il se doit de rester immobile. Lorsqu’il a perdu tout ses sens, l’ennemie devient un mort-vivant et subit de graves séquelles psychologiques. Lorsqu’il stoppe se technique, le Ninja peut utiliser un autre jutsu, car le temps de réaction de la cible est très long pour retrouver tout ses sens.
[Utilisateur: -30 pts Chakra]
[Adversaire: -35 pts de vies + risque de confusion durant un tour (l'adversaire à donc une chance sur deux de foirer sa prochaine attaque)]

_____Bunshin No Justu
_____Henge No Jutsu
_____Kawana No Jutsu


__DOJUTSU:

•Aucune Technique

__KUCHIYOSE:

•Aucune Technique

__FUUIN:

•Aucune Technique

__APPROUVE PAR: MIYU.
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