Gaara { U.C. }

__AVEZ VOUS CHOISIE UN PERSONNAGE PREFEFINIT: Oui.

__NOM: Sabaku no, enfin il s'agit plutôt d'un " titre "
__PRENOM: Gaara
__SEXE: Masculin
__AGE: 16 ans
__CLAN: //
__NINDO: Pas vraiment, non...

__VILLAGE: Suna
__RANG DESIRE: Chef ANBU ayant auparavant été ANBU tortures et interrogatoires si possible, sinon, ANBU section tortures et interrogatoires.

__SENSEI: //
__EQUIPE: //
__ELEVES: //



__CARACTERISTIQUES: [Click]

_____Intelligence: 50
_____Vitesse: 40
_____Force: 70
_____Défence: 80

_______TOTAL:

__POINTS DE VIES: 200
__POINTS DE CHAKRA: 250 { + 50 : Bijuu }

__AFFINITEES: Katon; Fuuton; Suiton; Le Sable. <-- C'est pas une affinité à proprement parlé, mais je sais pas trop comment la présentée alors...



__HISTOIRE: ( Minimum 13 lignes.)
A la suite

__PHYSIQUE: ( Minimum 8 lignes OU 4 lignes avec image. )
A la suite

__PSYCOLOGIQUE: ( Minimum 8 lignes. )

<< Etre trop fort peut parfois vous attirer des ennuis.
Moi qui suis né par sorcellerie, je suis instable psychiquement.
Les imbéciles du village en ont prit conscience peu à peu et ont commencé à me craindre.
Certains ont décelé un problème chez moi sur le plan émotif.
Pour mon père, j'étais une pièce maîresse du village...
Mais aussi un danger potentiel...
J'étais un outil effroyable.
A manipuler avec la plus grand précaution.
D'un coup, j'étais devenu une relique du passé qu'ils souhaitaient tous voir disparaître. >>

<< Il doit mourir parce que je le veux, c'est tout. >>

• Ces deux petits passages résume bien la personalité qu'avait Gaara jusqu'à il y a peu. Ne pouvant pas fermer l'oeil de peur que l'entité qu'il avait en lui prenne le dessus et dévore sa personalité, Gaara n'a jamais dormi. Il a, du coup, developpé une personalité instable, dangereuse.
  
  
• Lorsqu'il était encore un enfant, élevé par sa tante et entraîné par son père, Gaara n'avait pas conscience du mal qui le rongeait. Il ne voyait que très peu sa soeur, Temari, et son frère, Kankuro. Quant à son père, il ne le voyait que durant les entraînements. Il n'a jamais connu sa mère, morte en lui donnant la vie. Une mort pour une naissance, n'est-ce pas ce qu'on dit ? C'est donc sa tante qui l'a élevé. N'ayant connu que ce type de relations, il pensait que c'était ça, l'amour. Qu'il était comblé ainsi. Pourtant, il avait toujours mal dans la poitrine.
  
  
• Les autres villageois ne l'aimaient pas. Les parents le haïssaient, et avaient apprit à leurs enfants à le haïr aussi, à avoir peur de lui, à le fuir. << Surtout, ne l'approchez pas. Fuyez, quelle que soit la raison pour laquelle il vous approche. Ne l'écoutez pas. Il est fourbe et vous embobinera pour mieux vous tuez. C'est un démon. >> Mais ce n'était qu'un enfant. Un adorable petit garçon de six ans, que tout le monde craignait. Pourquoi ? Ah mais oui, parce que son père avait enfermé en lui un démon. << C'est pas moi le démon. C'est lui. Il est en moi, mais c'est pas moi... Ecoutez-moi ! >> Voilà ce que Gaara répondait, quand on le traitait de démon. Mais on ne l'écoutait pas. On hurlait, on courrait, on fuyait. Il essayait, mais ça ne marchait pas. S'il le pouvait, il aidait les autres enfants, mais ce qu'il récupèrait pour eux grâce à son sable effrayait. On ne touchait pas ce qu'il vous rendait. On hurlait et on fuyait. Encore, et encore, et encore. Toujours. Gentil petit garçon... Gentil mais hanté. Gentil mais instable. Hanté + instable = pas d'amis. Il avait beau faire ce qu'il voulait, ça marchait pas. Bordel ça marchait pas !
  
  
• Un jour qu'on lui avait tourné le dos de nouveau, Gaara s'était emporté. Il avait six ans. Il blessa un autre garçon, ainsi que sa tante, qui avait alors essayé de sauver les autres enfants. Après une tentative de suicide vaine, et une longue discussion avec sa tutrice, il apporta un onguent à l'enfant blessé, s'excusant platement, avant de se voir claquer la porte au nez. Repoussé, encore et encore, Gaara perdit pédales. Il n'y a pas d'âge pour devenir fou. Il n'y a pas d'âge pour tuer. Il n'y a pas d'âge pour souffrir. N'empêche, il devrait. C'est cruel d'avoir six ans et de penser que sa vie ne sert à rien. Si, à faire peur aux autres. Bref, Gaara pleura et marcha se mettre à l'abri sur un endroit surelevé, se demandant ce qu'il était, pourquoi il était là. Il n'eut pas le temps de trouver la réponse à ses questions. Une personne, surgit de nulle part, l'attaqua. Gaara rétorqua par une attaque violente, mettant à terre son adversaire, puis lui enlevant son masque. Elle... Nan... Sa tante était là, à lui dire que personne ne l'avait jamais aimé, et ne l'aimerait jamais. La femme se tua, essayant d'emporter le jeune enfant avec en vain. Ce dernier saisissant la véracité de ses paroles, comprit alors ce pourquoi il existait. Il était là pour tuer. Tant qu'il y avait des gens à tuer, il continuerait d'exister. Et Gaara le gentil petit garçon incomprit devînt celui que tous avaient crû voir en lui. Mais ce qu'ils s'imaginaient n'étaient rien en comparaison avec la réalité. Un monstre sanguinaire, avide de sang. Instable, dangereux. Son père multiplia les tentatives de meurtres sur son fils, et Gaara tua tout ceux qui essayèrent de l'envoyer en Enfer. Car oui, c'est là qu'il irait s'il devait mourir. Mais quitte à devoir y aller, de par le démon qui l'habitait, autant l'avoir mérité non ? Il renia sa famille. Un frère ? Une soeur ? Un père ? Mais de quoi parlez-vous ?
  
  
• Et c'est ainsi qu'il grandit. Dans la haine et la violence, une existence régie par les pulsions meurtières qui l'habitaient. Cependant, il ne tua jamais Temari et Kankuro. Bien qu'il les frappa souvent, les menaça régulièrement, il ne le fit jamais. Sûrement parce que sa fraterie faisait ce que Gaara disait. Ou peut-être que Gaara ne voulait pas voir les derniers membres de sa famille disparaitre. Peut-être ne voulait-il pas être l'assassin de toute sa famille. Oui, peut-être. Le plus puissant Shinobi de Suna ne reçut pas la moindres blessure, égratinure. Jamais. Le sang coulait lorsqu'il était quelque part, oui. Mais pas le sien. Jamais. Celui des autres. Toujours. Avide de meurtres, de cris, de supplications. Il n'est pas devenu mauvais parce qu'il le voulait, on l'y a poussé. On l'a abandonné, on a essayé de le tuer. La seule manière de survivre, dans ces cas là, c'est de tuer. De tuer tous ceux qui pourraient être dangereux. Eliminer les autres, ne laisser que soi. Voilà ce qu'il fallait faire. C'était la meilleure des solutions. Ce pourquoi il existait. De toutes façons, il ne savait faire que ça, alors c'était réglé.
  
  
• Alors que Gaara, Kankuro et Temari passait l'examen ninja dans le village chaché de Konoha, ce dernier observa certaines personnes en particulier, intrigué. Ils n'étaient pas comme ceux qu'ils avaient l'habitude de voir. Ils se défendaient les uns les autres, se battaient pour protéger les autres, prêts à mourir pour la personne aimée. Stupidités ! Ils ne seraient jamais fort. Gaara se complaisait à croire qu'il était seul à avoir trouver comment atteindre la vraie puissance. Mais un garçon, Unchiwa Sasuke, fit basculer la confiance inébranlable qu'il avait en lui. Il l'inquiètait. Un autre, Lee, fut le premier à lui porter des coups. Bien qu'il fut toujours protégé par une couche de sable, cet évènemebnt le marqua. Et Gaara chercha à le tuer. Mais un homme l'en empêcha. Pourquoi ? Pourquoi protéger un être désormais faible et impuissant ? Pourquoi ne pas s'incliner devant sa puissance à lui ? << Parce ce que ce petit bonhomme... C'est mon élève préféré >>. Hum ! Ca ne voulait rien dire, à ses yeux. Et gaara, bien qu'ébranlé, continua sa route. Puis Sasuke le frappa. Il fit couler le sang du garçon brun pour la première fois de sa vie. Choqué, ébranlé. Comment ? Comment avait-il pu devenir si fort ? Et lui, comment avait-il pu se laisser toucher par quelqu'un qui n'avait pas encore découvert la vraie puissance ? C'était impossible, point barre. Pourtant les faits restaient les mêmes. Sasuke avait touché Gaara, qui saignait pour la première fois. Désagréable. Douloureux. Mais pas autant que la douleur qui l'avaient, il y a quelques années, tiraillée dans la poitrine. Aussi se ressaisit-il. Mais alors qu'il s'enfuyait avec sa fraterie, Sasuke le pousuivit, et le frappa de nouveau. Un vertige s'empara de lui. Oui... Encore. Il aimait la douleur. Il aimait la ressentir. Hummm... Une fois Sasuke mort, il ressentira plus encore son existence. Mauis alors qu'il allait en finir, Naruto et une fille aux cheveux roses arrivèrent. La fille défendit Sasuke, mais Gaara la plaqua contre un arbre, la tuant lentement, tandis que Naruto mettait tout en oeuvre pour arrêter le Genin du désert. Pourquoi ? Pourquoi se bastaient-ils avec autant de ferveur tous là ? Qu'est ce qu'ils avaient à gagner ? La mort, rien d'autre. Gaara les tuerait. Oui, mais n'empêche, pourquoi restaient-ils là à se battre corps et âmes pour sauver les gens qu'ils aimaient ? Ce n'était pas normal. Ce n'était pas ça, la puissance.
  
  
• Pourtant, Naruto le contra. Lui, Gaara, fut dans l'incapacité de finir un combat. Mais le blond aussi. Ce dernier lui apprit que lui aussi avait un démon en lui, mais que certaines personnes l'avaient appréciés, et que c'était ça, le plus important. << On devient véritablement fort lorsqu'on a une personne à protéger >> Non ! Non. Non... Peut-être... Oui, peut-être. Après tout, il l'avait battu pour défendre ses amis, alors oui, c'était possible. En proie à différentes pensées, toute son existence ébranlée, toute sa confiance disparue, il fut transporté par Temari et Kankuro, auprès desquels il s'excusa. Naruto avait raison. Oui, il changerait. On peut toujours changer.
  
  
• Depuis ce jour, Gaara est devenue une personne plus... posée. Je ne dis pas que c'est devenu un sain, non. Mais disons qu'il ne tuera pas une personne juste parce qu'elle passe devant lui. Il est devenue plus proche de son frère et de sa soeur, et aussi de Naruto. Ce qu'il avait pensé être la vraie puissance ne revînt plus jamais le hanté. Il avait des gens à protéger. Kankuro, Temari, le village de Suna. Peut-être quelquesuns de Konoha, envers qui il avait une grande dette à présent. Oui, il se battrait pour les protéger, et il deviendrait véritablement fort. Oui, Gaara à changé, mais de temps en temps, il lui arrive d'avoir envie de tuer. De tuer pour le plaisir. Même s'il ne le fait pas, il en a envie. Alors qui sait ? Peut-être redeviendra-t-il le jeune enfant qu'il était il y a 3 ans...?

__TAIJUTSU:

__NINJUTSU:

__GENJUTSU:

_____Bunshin No Justu
_____Henge No Jutsu
_____Kawana No Jutsu

__DOJUTSU:

__KUCHIYOSE:

__FUUIN:

__APPROUVE PAR: (Pour le Staff)

_____________________________________

Avant de commencer les techniques, j'ai une question :

Vu que le forum ne suit pas tout à fait le manga, on peut considérer que Shukaku est encore en Gaara non ? Si c'est le cas, comment je m'organise avec toutes ses techniques -_-" ?

Aussi, si quelqu'un a un avatar aux bonnes dimensions pour moi, c'est vraiment pas de refus x) Moi et le graphisme, ça fait 20 >_> L'avatar que j'ai là est provisoire. En attendant quoi. Je n'aime pas ne pas avoir d'avatars x'D

Déjà, Bonjour =D.

Bienvenue parmi nous. Alors, tu peux bien sur prendre Shukaku, vu qu'il n'est pas pris par un autre membre. En ce qui concerne les techniques, pour celles de Gaara, il faudra que tu les références. Bien sur, tu ne peux pas les connaître toutes au début, même si dans le manga il les possèdes toutes. Tu dois d'abord les référencer. Après on valide et on mets les statistiques à tes techniques. Ensuite, selon le grade, tu peux que prendre un nombre maximum de technique. Pour ce qui est de l'avatar, je suis sur que je peux te faire ta commande. Bref, j'espère que j'ai répondu à toutes tes questions.

Tcho

Oui, tu as bien répondue à toutes mes questions x)

Merci pour l'avatar et les infos x)

Et je vais aller référencer mes techniques x)

__PHYSIQUE: ( Minimum 8 lignes OU 4 lignes avec image. )

<< Il est beau.
Oui.
Tu crois que j'ai une chance ?
Surtout pas ! Ne l'approche pas, c'est un démon.
Mais... Il est beau. Et puis, il a l'air gentil...
Il est beau parce que c'est un démon, voilà tout.
Hein ? Mais...
Regarde ses cheveux. La couleur, elle est pas normale. C'est un démon, ne t'en approche pas.
Hum... D'accord. >>

__HISTOIRE: ( Minimum 13 lignes.)

<< La famille...
Je vais vous dire quelle sorte de lien j'ai avec ma famille.
Des tissus de chair reliés à moi par la haine et l'envie de meurtre.

Ma mère était un sac de provisions.
Je suis la plus grande création de mon village.
Le fils de KazeKage.

Mon père m'a enseigné la base du Ninjutsu.
Il m'a élevé avec un soin et une attention extrêmes.
J'étais véritablement choyé.
C'est ce que je croyais être l'amour.

Jusqu'à l'évènement...

De l'âge de 6 ans à aujourd'hui,
Mon père biologique à tenté de me faire tuer un nombre incalculable de fois. >>

*_{ CHAPTER ONE : A DEATH FOR A BIRTH.

• C'était il y a seize ans déjà. Que le temps passe vite...
  
  
• Une nuit d'automne, dans le village caché de Suna, les gens dormaient. Il était vraiment tard, environ 2 heures du matin. Noter bien, tous n'étaient pas encore plongés dans un paisible sommeil. Une famille importante ainsi qu'un medecin veillaient. La famille était tellement importante qu'en réalité, il s'agissait de celle du KazeKage. Composée d'une jeune femme, d'un homme <-- le Kage, d'une adorable petite fille et d'un mignon petit garçon, ainsi qu'une autre femme, à peu près du même âge que l'épouse du Kage. Le medecin, lui, n'était là qu'en temps que spécialiste. Les deux jeunes enfants étaient couchés dans leur chambres, mais n'arrivaient pas à trouver le sommeil. Quelque chose d'exitant dans l'air. Exitant tout en étant effrayant. Un je-ne-sais-quoi qui vous donnait l'impression que votre vie ne serait plus jamais la même, avec la certitude qu'elle n'allait pas s'améliorer, loin de là. De plus, les bruits des paroles échangés entre 3 des 4 adultes et celui des respirations saccadées de leur mère ne les aidaient pas à trouver le sommeil. Aussi étaient-ils debout, l'oreille collée à leur porte, écoutant du mieux possible ce que se disaient les adultes.
  
  - ... dit que c'était une erreur.
  
  - Je n'ai que faire de ton avis !
  
  - Il s'agit de ma soeur ! Tu lui fait courir un risque immense !
  
  - J'agis pour le bien du village.
  
  - Tu n'as que cet argument là ? Il s'agit surtout de ta femme, et de la mère de tes enfants ! Tu n'as pas le droit de lui faire ça. Tu es...
  
  
• * SBAFF *. Un claquement aigüe et puissant résonna dans la maison, et les enfants sursautèrent, retenant inconsciemment leur souffle.
  
  - Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire. Maintenant va. Nous t'appellerons lorsque l'enfant naitra.
  
  - Je ne sortirai pas de cette maison.
  
  - ... Bien. Dans ce cas, attend dans le salon. Mais disparais de ma vu.
  
  
• Les deux jeunes personnes reprirent peu à peu leur souffle et se regardèrent avec de grands yeux. Leur père était si tendu ce soir... Et de quoi parlait leur tante ? De quel risque parlait-elle au juste ? Leur mère était-elle en danger ? Non, bien sûr que non. Elle était la femme du KazeKage, il ne pourrait rien lui arriver. Mais quand même. Et pour la première fois de leur jeunes existences, les deux enfants eurent un mauvais pressentiment. Un vrai. Celui qui vous tordait l'estomac, vous donnait envie de vomir, sans pour autant pouvoir le faire. Chacun retourna dans son lit en silence. Leur petit frère allait bientôt naître. La vie ne pouvait qu'être belle. Alors pourquoi se sentaient-ils si mal ce soir ?
  
  
• Nous voilà maintenant dans la chambre des parents. Le theâtre de tout ce qui va se passer. La mère haletait, souffrant le martyre. Elle qui avait pensé qu'après avoir accouché de deux enfants, elle aurait moins mal la troisième fois. Elle en tombait des nues. Rien ne changeait. La douleur restait la même. Son ventre, déformé, la faisait souffrir, mais pas autant que son bas ventre. Là, c'était une autre histoire. Le bébé qui était encore en elle cherchait à sortir, à vivre, à respirer. Mais il devait au paravant se frayer un chemin. Les contractions de la mère étaient de plus en plus fortes, longues et rapprochées. Le medecin lui donna un autre oreiller pour surelever un peu plus sa tête et lui épongea un peu le front. Le père, quant à lui, se préparait à faire on-ne-sait-quoi dans son coin. Tout à coup, la femme hurla plus fort que précédemment. Le medecin se tourna vers le père et dit précipitamment :
  
  - Ca vient. L'enfant va sortir d'un instant à l'autre.
  
  - Bien. Faites ce que vous avez à faire.
  
  
• Le medecin aquiesca et le Kage alla se placer à la gauche de sa femme, sans un regard pour elle, qui pourtant roulait des yeux en cherchant deséspéremment son soutien. Elle avait peur. Elle aussi le sentait. Quelque chose allait changer, et elle sentait aussi qu'elle ne saurait jamais quoi. Quel horrible sentiment. Alors qu'une enième contraction lui déchira les entrailles, son époux releva sa manche droite et, d'un regard impassible, abbatit ses doigts glacés sur le ventre le la mère. Une longue plainte déchira la nuit, horrible. Elle faisait partie de ces cris qui vous donnaient la chair de poule. Qui vous donnaient l'impression que c'était vous qui souffriyez. Un cri terrible, qui n'émeut pas le moins du monde son époux, qui laissa ses doigts en place. Quelques signes se déssinaient sur la peau tendue de la femme, qui ne cessait de hurler. Les enfants se relevèrent, mais n'osèrent pas bouger de leur lit, comme figés, glacés de terreur. La soeur de celle qui accouchait tambourinait à la porte sans succès. Le medecin, lui, ne s'occupait que de l'accouchement. Quelques minutes plus tard, d'autres cris se joinrent à ceux de la mère agonisante. Des pleurs. Ceux d'un bébé. Le Kage enleva ses doigts du ventre de son épouse et sortit d'un pas rapide de la chambre. Il n'avait plus rien à faire ici. Il avait fait son travail après tout. Comme la procédure l'exigeait, le medecin donnant son enfant à la mourante, qui, d'une voix si basse que seule l'enfant pouvait l'entendre, dit :
  
  - Tu n'aimeras que toi... Tu ne... te battras que... pour toi. Ils ont... Ils ont voulus une arme. Et bien... Ils l'ont eu...
  
  
• Sentant ses dernières forces la quitter, elle dit d'une voix plus forte, qu'elle voulait audible, s'adresqsant au medecin, regardant son fils :
  
  - Il s'appellera... Gaara...
  
  
• Puis elle se tu. Le Medecin reprit l'enfant des bras de la mère et, d'une main, vérifia le poux. Il n'y en avait pas. Il lui baissa les paupières, fermant lui aussi les paupières en signe de respect, puis recouvrit la défunte du drap, la rendant ainsi invisible aux autres regards. Alors il sortit de la pièce avec l'enfant dans les bras, et se rendit au salon, où la tante des enfants et leur père se trouvaient. Ces derniers se défiaient du regard.
  
  - Hum hum., ils le regardèrent, et le Medecin poursuivit, Voici votre fils. Sa mère souhaitait qu'il se prénomme Gaara...
  
  - Très bien.
  
  - Est ce que ma soeur est...
  
  - Oui. Je suis désolée, elle n'a pas survécue à l'accouchement.
  
  
• Dans leur chambre, les enfants vomirent. La soeur, elle, resta tétanisée, tandis que l'homme ne broncha pas.
  
  - Comment as-tu osé ?! Je t'avais prévenu ! Tu l'as assassinée ! Assassin ! Meurtrier !
  
  - La ferme !
  
  - Tu n'es pas digne d'être Kage ! Tu lui à pris la vie. Tu n'en avais pas le droit !
  
  - Elle est morte pour nous. Tu devrais te montrer reconnaissante ! Grâce à son sacrifice, cet enfant deviendra l'arme la plus puissante jamais possédé. Il défendra notre village !
  
  - Tu l'as tué ! Tu n'avais pas le droit !
  
  - Il suffit !, Giflant la soeur de la défunte, il poursuivit, Rentre chez toi. Tu seras la tutrice de cet enfant. C'est un ordre.
  
  
• Le poids des paroles du Kage faisait son effet. La femme n'eut d'autre choix que de partir. Lui lançant un dernier regard dégoûté, le Kage demanda au medecin de s'occuper de l'enfant quelques temps, chose que l'homme dû accepter. Il lui fut demandé d'enlever le corps inerte de son épouse au plus vite également, et le medecin promit que d'ici demain matin, il n'y aurait plus de traces de la femme. Aquiescant, le chef de Sunna s'assit à une table où il y posa son coup, se massant les tempes avec ses doigts, d'un air extrêmement fatigué, las. Il ne pouvait pas dormir dans son lit, ce dernier était couvert de sang. Pffff... Il alla s'allonger dans le canapé et s'endormit aussitôt. Dans leur chambre, les deux autres enfants ne bougèrent pas. Ils ne dormirent ni ne parlèrent de toute la nuit, choqués mais incertains. Peut-être avaient-ils mal entendus ? Oui, ce devait être ça... Quand à Gaara, il était dans la clinique du village, attendant que le temps passe.

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