Légèreté Apaisante [pv : yurikô]

Invité

Marchant depuis un jour, Hay lin vagabondait à travers des paysages, tous différents des uns des autres. Elle n’avait pas vraiment de but, enfin si, son désir d’éradiquer les Hyûgas était toujours présent, et l’envie de voir couler le sang d’un membre de ce clan, plus précisément de la branche principal toujours aussi fort, mais la jeune femme voulait apprendre de nouvelles choses, de nouvelles techniques, rencontrait de nouvelles personnes. L’habitude était devenu trop répétitive, trop écrasante. Cette pensée fit sourire la jeune kunoichi, elle qui, quand elle était encore élève à Konoha ou Iwa, détestait le changement, c’était le contraire qui la poussait à bouger maintenant.

Ses longs cheveux rouges et noirs étaient couverts par un chapeau, les gens qui la croisaient, lui souriaient, ce qui la surprit. Elle n’avait pas vu de sourire comme ceux la depuis un certain, elle n’avait pas vu beaucoup de personnes ceci dit. Depuis qu’elle était entrée dans le pays du vent, personne le l’avait reconnu. Elle leva la tête, et aperçut enfin un village. Il était noir de monde, des décorations étaient déjà visible, alors qu’il lui restait encore un peu de marche.

« Mademoiselle, votre nom, prénom, village, motif de visite et papiers. »

Hay lin leva la tête, sourit au garde.

« Hay lin Yukai, je viens du pays de la neige pour voir la grande fête du vent. »

Elle tendit un papier vierge pendant qu’il lui répondit :

« Ce nom vous va a ravir. »
« Merci beaucoup. »

Elle esquissa un sourire, et rangea ses papiers puis rentra dans l’allée principale. La mémoire des humains était une grosse lacune.

La ville était magnifique, éclairée de lampions, les enfants couraient, riaient, d’ailleurs ils n’étaient pas les seuls. Les couples sortaient main dans la main, les familles profitaient de l’occasion d’être ensemble. La jeune femme n’avait pas vu autant de légèreté depuis bien longtemps, habituée à un monde où elle devait se méfier tout le temps, la peur d’être capturée et jugée l’obligeaient à être sur ses gardes. Elle se mit à déambuler dans les rues. Plus elle avançait, plus elle revenait en enfance, mais une enfance plus douce, plus insouciante. Elle s’agenouilla à côté d’un petit garçon, il la regarda surpris, et lui sourit, et reporta son attention sur son jeu. Il consistait à attraper un poisson avec une rondelle de papier, mais bien sûr quand le bout de papier était trop trempé, il se cassait. Elle le regarda jouer pendant deux minutes environ, mais il n’eut plus d’argent pour acheter d’autres parties. Puis elle le regarda, ce qu’elle n’avait pas fait jusqu’à présent, ses vêtements étaient sales, et légèrement petits pour lui, ses cheveux n’étaient pas très propres non plus, il avait l’air maigre pour un enfant de huit ans. Elle lui donna quelques pièces pour qu’il continue à s’amuser. Finalement, il réussit à gagner, et choisit une assez grosse peluche, il la remercia, puis partit. Elle se releva et poursuivit sa route.

Quelques heures passèrent, il devait maintenant être 22h, et elle décida enfin de s’arrêter manger. Tout les restaurants du village étaient complets, elle acheta un sandwich et s’asseya sur une grande place, en hauteur. De là, elle voyait le désert, noyé dans le noir de la nuit, mais aussi les rues animées. Elle finit de manger, et trouva un livre à côté d’elle. Poussée par la curiosité, elle le prit et l’ouvrit.

Au dos de la page de couverture, il y avait écrit, dans une écriture ronde presque calligraphique : « Réfléchis... » Elle commença sa lecture, et découvrit que c’était un recueil de citations. Elle lut une dizaine de pages quand un mouvement de foule, lui fit lever la tête. Elle resta sur les marches où elle était installée, et regarda la scène d'un air interessé.

[Désolée d'avoir mis autant de temps à écrire, j'avais du retard sur mon travail. Et la qualité et la longueur est pas top, ça fait longtemps que j'ai pas rp >< A toi !]

La fête du vent... pour beaucoup, organiser une fête pareille était de la pure inconscience et de la folie avec les temps qui courent. Vous vous doutez bien que notre chère Yurikô se moquait bien de ce détail et avait quand même imposé sa décision d'organiser les jeux et les nombreux spectacles qui allaient de pair. Pourquoi? Parce que les villageois, leur bonheur, leur moral, passait avant tout le reste. Bien sûr, on pourrait penser que l'on les mettait en danger, que l'on pouvait amener de mauvaises personnes à s'infiltrer à Suna, faire entrer le loup dans la bergerie mais alors, à quoi servirait d'être un shinobi? N'était-ce pas leur rôle d'assurer la sécurité de leurs concitoyens? Si les propres dirigeants du pays du vent n'étaient point capable de faire confiance en leur force, alors pourquoi les autres le feraient? Bien au contraire, en agissant ainsi, Yurikô ne faisait pas preuve de faiblesse, bien au contraire, elle agissait pour les siens. Elle avait confiance en ces ninjas, elle avait confiance en son peuple... c'était sa façon de tous les récompenser pour leur bon travail.

Quoiqu'il en soit, la jeune femme pouvait se féliciter car les festivités battaient leur plein et tout le monde paraissait s'amuser et heureux. Ce qu'il y avait de mieux dans des soirées pareilles, c'était que les inhibitions étaient ôtés, les classes sociales étaient brisés, seule la joie était le maître mot. Le seul regret de notre kunoichi était que tout ceci ne durait seulement qu'une courte période... trente jours de félicité... cela paraissait tellement peu.

La journée avait été relativement mouvementée, les marchés avaient battus leur plein, et encore en soirée, leur travail ne s'arrêtait pas là, bien que la moitié des commerces avait fermé. Des milliers de lanternes illuminaient les rues de leur couleur chaleureuse, les foules jasaient, les amoureux se baladaient, les enfants riaient. De nombreuses musiques s'échappaient également de nombreux restaurants. Mais de tout les spectacles, il y en avait un qui était très attendu, un spectacle qui mettait en scène des marionnettes et qui serait exécutés par la Kazekage elle-même, imaginée donc l'euphorie et la fierté de son peuple.

Si on revenait quelques années auparavant, la jeune femme n'aurait jamais cru un seul mot de ce futur là, de sa nouvelle popularité, elle qui s'était coupée du monde pour protéger ce qu'elle avait de plus cher à présent. Mais voilà que maintenant, elle se donnait officiellement en spectacle. Bien entendu, les conseils qui étaient les siens avaient encore une fois rouspété sur cette idée excentrique, mais comme elle se moquait toujours autant de l'autorité de ses vieux bougres.

Cependant, avant de donner sa représentation, elle aspirait à prendre un bain de foule pour saluer ceux qu'elle estimait tant, qu'ils soient des villageois, ou bien des étrangers venus du bout du monde pour participer aux festivals. Cela n'avait pas d'importance à ses yeux. Ceux qui aspiraient à la joie étaient les bienvenues, quel qu'il soit.... et elle mentionnait bien, quel qu'il soit.

Yurikô avait intimé l'ordre de garder un oeil sur les divers individus suspects, mais ne rien faire à leur encontre tant qu'ils n'étaient pas en faute. Ho, vous imaginez bien les divergences que cela avait pu faire naître bien sûr mais la première idée de l'intrigante Kazekage était de ne pas créer un vent de panique au sein de tout ceux qui étaient venu au pays pour se détendre. Il fallait voir la fête du vent comme un cesser le feu général... Mais il ne fallait pas s'attendre à ce que la façon de procéder de la kunoichi soit très apprécier de tout le monde.

Quoiqu'il en soit, notre marionnettiste s'était vêtue de ses plus beaux apparats pour sa sortie officielle, un splendide kimono bleu ciel qui mettait en valeur celui de la douceur de ses yeux. Ses cheveux délicats longeaient somptueusement ses fines épaules, contrastant avec le laiteux de sa peau. Yurikô avait vraiment tout d'une geisha, et elle en faisait presque oublier qu'elle était une terrible shinobi, autrefois connu pour être également une redoutable membre de l'ANBU, connue sous le nom de Nin'gyou. Que tout cela paraissait bien loin...

Lorsque la jeune femme apparut, un grand nombre de villageois la reconnurent rapidement et se rassemblèrent autour d'elle, lui souriant, désirant lui serrer la main. La kunoichi alla jusqu'à baiser le front de quelques enfants, comme si elle les bénissait de cette tendre attention. Mais alors qu'elle se perdait ainsi dans les politesses, elle leva subitement les yeux vers une grande place qui gagnait un peu de hauteur, lieu duquel on pouvait avoir une formidable vision du désert d'ailleurs.

Là, il y avait une femme, une femme dont le visage n'était pas inconnu à Yurikô pour la simple et bonne raison que ces traits étaient fichés... Étrange qu'elle fut la seule à l'avoir reconnu... Cependant, Yurikô ne dévoila rien de l'affaire et au contraire, elle lança un petit sourire à la nukenin, et la salua de la tête, c'était comme une invitation à la rejoindre... faite de manière discrète.

[Reçu cinq sur cinq! Ne te fais pas de soucis pour le retard, mon poste n'est pas mieux! A toi! ]